• "Celui qui a entendu, et n'a pas mis en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondations : le fleuve s'est jeté contre elle avec violence et aussitôt elle est tombée ; et la ruine de cette maison a été grande." Luc 6. 49

     

    La place Saint-Marc, à Venise, est bordée de nombreux monuments. Le campanile fait exception : bâti au IXe siècle, remanié et consolidé en 1524, il s'écroule sur lui-même du haut de ses 98 mètres le 14 juillet 1902. Le soir même, le Conseil municipal décide de reconstruire la tour à l'identique. Les travaux dureront jusqu'en 1912. Pourquoi s'est-il effondré ? Pour une question de poids supporté par les pilotis de soutènement : ceux-ci ont été retrouvée en très bonnes conditions, mais auraient certainement dû être plus nombreux, car le poids de l'édifice avait augmenté au fil des ans à cause de plusieurs exhaussements. La charge limite qu'ils pouvaient supporter avait été dépassée. Tout maçon connaît l'importance des fondations, cette partie cachée des bâtiments : d'une part il faut qu'elles reposent sur un terrain incompressible et d'autre part, qu'elles puissent supporter un poids calculé à ne pas dépasser. Qu'un défaut ou qu'un surpoids voient le jour, il en résulte de graves dommages pour l'édifice et peut-être sa destruction complète comme Campanile de Saint-Marc. Par une parabole, le Seigneur illustre l'importance de construire sa vie spirituelle sur une base solide : "Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, qui entend mes paroles et les mets en pratique : il est semblable à un homme qui bâtit une maison, qui a creusé et fouillé profondément, puis a posé les fondations sur le roc". Ce maçon a travaillé dur pour trouver le roc et y asseoir les fondations de sa maison. Lors d'une crue subite du fleuve, elle a résisté à la violence des eaux, parce que son fondement était posé sur le roc, c'est-à-dire sur Christ et ses enseignements. Le second maçon a bâti sa maison à moindre effort. Il l'a posé directement sur la terre, sans creuser profondément pour trouver la roche. Cette maison n'a pas résisté à la crue soudaine du fleuve et elle s'est effondrée. Poser sa maison sur la terre revient à construire sa vie sur des impressions sur l'opinion d'autrui, sur la facilité. Et vouloir ajouter des pilotis pour supporter le lourd poids de la tradition, n'y suffirai pas. Tôt ou tard, elle s'écroulera. Ce qui compte réellement est d'écouter Jésus et d'obéir à ses paroles. Celui qui met les paroles de Jésus en pratique (lire Luc 6. 20-46) est assis sur fondement inébranlable.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement,... descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l'air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4. 16, 17

     

    La Bible, Parole de Dieu, déclare que Jésus Christ reviendra un jour. Cela peut paraître surprenant, pourtant les prophéties de la Bible se réalisent toujours. Plusieurs événements qu'elle a annoncés avec des siècles d'avance se sont effectivement produits. Rien ne peut annuler le projet de Dieu : Jésus Christ reviendra. L’Écriture sainte, qui reste muette au sujet de la date de ce retour, nous révèle un mystère (1 Corinthiens 15. 51, 52) : ceux qui croient en Jésus seront rendus semblables à leur Sauveur. "Quand il sera manifesté, nous lui serons semblables" (1 Jean 3. 2). Jésus Christ "transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire" (Philippiens 3. 21). C'est à la venue de Christ que sera réalisée une telle transformation. Ceux qui sont morts dans la foi en lui (les croyants) seront alors ressuscités dans un corps glorieux : morts avec leur "corps naturel", ils ressusciteront avec un "corps spirituel" (1 Corinthiens 15. 44), c'est-à-dire libérés de tout ce qui les rattachait à ce monde. Simultanément, la même transformation s'opérera dans les croyants vivants, qui seront alors "changés". Et tous partiront à la rencontre de leur Seigneur pour être introduits dans la maison du Père. Ils seront pour toujours avec lui. Tout cela vous paraît-il invraisemblable ? C'est pourtant la vérité, qui fait partie du parfait plan de salut que le Dieu d'amour vous propose. Acceptez-le avant qu'il ne soit trop tard.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit et les empêche ainsi de voir briller la lumière de la Bonne Nouvelle qui fait resplendir la gloire du Christ. 2 Corinthiens 4.4

     

    Un ancien combattant de la guerre de Crimée se passionna tellement pour les récits de ces évènements qu’il n’avait plus envie de lire d’autres livres. Pourtant, quand sa compagnie eut droit à un temps de repos, comme il était chrétien, il ressortit un jour sa Bible de ses bagages. Mais aucun de ses passages ne trouvait un écho en lui. Il raconte :
    « Elle restait muette pour moi. Je la relisais encore, mais elle ne pénétrait plus en moi, elle ne me parlait plus.
    Un intense désespoir me saisit, non par crainte de la mort, mais parce que j’avais perdu la communion avec Christ. Je me sentais coupé de la source de vie. Sans Christ, la Bible restait morte pour moi. »
    Quelque temps plus tard, hospitalisé à l’hôpital de campagne, quelqu’un lui remit une brochure où la remarque suivante l’interpella : « Ne serait-il pas extraordinaire qu’un jeune homme garde dans sa poche une lettre de son épouse, sans la lire ? Ainsi en est-il si un disciple de Christ n’éprouve plus le besoin ni l’envie de lire la Parole de Dieu. » Notre soldat savait tout cela, mais ce rappel précieux lui rendit la joie de vivre.
    Lisez-vous la Bible avec cette attente d’entendre Dieu, et connaître sa volonté pour vous ?

    Charles Rick

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie soit par la mort." Philippiens 1. 20

     

    Que de fois j'ai lu ce verset sans m'apercevoir du questionnement que peut engendrer dans ma vie ce petit mot répété : "soit-soit". Ici Paul considère des extrêmes : soit la vie, soit la mort. Mais entre eux, tant de choses peuvent prendre place : soit la santé, soit la maladie ; soit le mariage, soit le célibat ; soit la fécondité, soit la stérilité ; soit la réussite, soit l'échec ; soit l'obtention de ce poste, soit sa perte ; soit un enfant bien portant, soit un enfant en situation de handicap ; soit la paix, soit la persécution ; soit une vieillesse paisible, soit une vieillesse pleine de souffrance et de limitations... Dans tout ces cas et dans bien d'autres, mon choix serait vite fait : celui de mes aises et de mon bonheur immédiat ! Mais sur quels critères ? Voyons comment Paul, détenu à Rome, aborde la question. L'apôtre n'est pas certain de l'issue de son procès. Une premier interrogatoire a déjà eu lieu et le verdict paraît imminent (Phil. 1. 7 ; 2. 23). Mais Paul sait que d'une manière ou d'une autre, la volonté de Dieu sera faite, que son plan s'accomplira parfaitement. Soit que sa vie se prolonge, soit qu'elle aboutisse au supplice. Paul possède la ferme assurance que le Seigneur sera magnifié dans son corps. Vivant, il prêchera Jésus Christ, et sa mort ne le prêchera pas moins hautement. En pensant au profond désire de montrer Christ aux autres, mon choix est alors bouleversé ; suis-je certain que ce qui me déplairait, ce qui me ferait souffrir, ne glorifierai pas Christ dans ma vie, dans mon corps ? Je deviens alors prudent, et je comprend l'importance de la dépendance vis-à-vis de Dieu. Sans tomber dans le fatalisme, je commence à accepter toutes les éventualités, à l'instar de Paul : c'est certainement plus humblement, plus prudemment que je dirai : soit la maladie ; soit la stérilité ; soit l'échec ; soit la persécution ; soit la vieillesse souffrante... Ce leitmotiv dominera alors pour moi, comme pour Paul, par "les secours de l'Esprit" (1. 19) : "Christ magnifié", soit par ceci, soit par cela. Et je fais quelques pas sur le chemin long et difficile de l'acceptation en pensant à la gloire de mon Maître !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance. Jérémie 29. 11

     

    Le mouvement punk, qui fit son apparition dans les années 1970, avait pour devise ces mots pour ont fleuri sur les murs de nos villes : "No future". Ils exprimaient l'amertume et la déception de la jeunesse qui désespérait d'avoir un avenir, sinon celui "d'exister sans vivre". 40 ans après, si l'expression "No future" n'est pratiquement plus utilisée, il reste quand même quelque chose : une angoisse profonde face à un avenir incertain. A côté d'indiscutables progrès technologiques, que voit-on ? Injustice, chômage, conflits sociaux, corruption, terrorisme, drogue, maladies graves... On cherche des compensations, quelque chose qui réchauffe le cœur et aide à traverser les difficultés. Mais quoi ? La religion, c'est dépassé ! Le matérialisme, ça ne remplit pas le cœur ! On se livre alors à de folles croyances... Que de fausses pistes qui n'aboutissent à rien d'autre que des désillusions ! Alors, pas d'avenir, pas d'espérance ? Si ! Il y a un avenir de bonheur pour tous hommes qui se tourne vers Dieu par Jésus Christ, un avenir qui donne tout son sens à la vie. Dieu n'a pas changé depuis l'époque où il s'adressait à Jérémie (verset du jour) et il ne changera pas. Il est vrai, il est amour. Il sauve toute personne qui se confie en lui et le cherche : "Vous me chercherez, et vous me trouverez", dit-il (Jérémie 29. 13, 14). Il est, encore aujourd'hui, le Dieu qui ouvre ses bras pour recevoir celui qui est dans l'angoisse du lendemain ; il veut lui donne un avenir de vie.

     
    Source (La Bonne Semence)


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