• "Jérémie prit un autre rouleau, et le donna à Baruc, fils de Nérija, le scribe ; et il y écrivit, de la bouche de Jérémie toutes les paroles du livre que Jehoïakim, roi de Juda, avait brûler au feu ; et il y fut encore ajouté plusieurs paroles semblables." Jérémie 36. 32

     

    On l'a vu hier : Baruc est intimement lié au ministère du prophète Jérémie pendant plus de 20 ans, comme secrétaire et ami, et comme délégué dans des missions délicates (Jér. 36).
    Baruc appartenait à une famille influente. Son frère était chambellan du roi (51. 59). Il aurait sans doute pu avoir une vie plus aisé s'il ne s'était identifié avec Jérémie, l'homme le plus important du pays (20. 7, 8). Pourquoi avait-il agi ainsi ? Parce qu'il avait mis sa confiance en Dieu. Que serait-il advenu de Baruc, lors de la prise de Jérusalem par les Babyloniens, s'il avait brigué les faveurs du roi ? Mais comme l’Éternel le lui avait promis, il aurait la vie sauve. A cause de sa relation avec Jérémie, il fut entraîné en Égypte (43. 5, 7) où l'on prit soin de lui, puis sa trace semble se perdre. Vraiment ?
    En 1975, 250 bulle firent leur apparition à Jérusalem dans la boutique d'un antiquaire arabe. (Les bulles dont des empreintes de sceaux qui servait à sceller les cordes d'un document officiel.) Parmi ces empreintes en argile datant du temps de Jérémie, se trouvait une bulle de Baruc. Elle mesure seulement 11 sur 13 millimètre et porte ces mots : << Appartenant à Berekhyahu (c'est-à-dire la forme la plus longue de Baruc), fils de Neriyahu, scribe >>. C'est la formule exacte de l'identification du secrétaire-ami-délégué de Jérémie (verset du jour) !
    Une autre bulle de Baruc refit surface en 1995. C'est la même que la première, mais avec une différence notable : celle-ci avait une empreinte digitale... peut-être celle de Baruc !
    Dieu avait vu germer chez Baruc un désir dangereux : "Tu chercherais pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas" (45. 5). Et Baruc a obéi. Pourtant, sans le chercher, Baruc a laissé une trace tangible de son labeur  : deux sceaux pour des documents écrits de sa main. Ces objets archéologiques extraordinaire, ces "grandes choses", ne sont pourtant que de petites mottes d'argile !
    Comme le souligne Paul, les bonnes œuvres de certains ne sautent pas forcément aux yeux, cependant elles ne sauraient rester indéfiniment cachées (1 Tim. 5. 25).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • La foi est l'assurance de ce qu'on espère, et la conviction de réalités qu'on ne voit pas. Hébreux 11. 1

     

    Dans la Bible, le terme "foi" n'a pas toujours exactement la même signification.
    - La foi, c'est croire, c'est l'entière confiance en Jésus Christ, le Fils de Dieu, le seul "médiateur entre Dieu et les hommes" (1 Timothée 2. 5). "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé" (Actes 16. 31). "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi" (Éphésiens 2. 8).
    - La foi n'est pas seulement un point de départ, elle est la raison de nos prières. Ainsi les disciples demandaient au Seigneur : "Augmente-nous la foi" (Luc 17. 5). Par elle, le croyant s'en remet à Dieu, le reconnaissant comme fidèle et puissant pour tenir ses promesses. "Qu'il demande avec foi, sans douter en rien" (Jacques 1. 6).
    - Elle est aussi le mobile et la force de la vie du croyant. L'apôtre Paul déclare : "Nous marchons par la foi, non par la vue" (2 Corinthiens 5. 7). Elle est donc une énergie intérieure qui nous fait avancer. Paul voulait rencontrer les chrétiens de Rome pour que tous soient encouragés ensemble, "chacun par la foi qui est dans l'autre" (Romains 1. 12).
    - La foi englobe enfin toute la vérité chrétienne, c'est ce que nous devons croire fermement. Nous sommes appelés à "combattre pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints" (Jude 3). Au terme de sa vie, Paul pouvait dire : "J'ai gardé la foi" (2 Timothée 4. 7). La foi, ce n'est donc pas simplement croire que Dieu existe, c'est un lien permanent avec lui.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Le péché se couche à la porte et ses désirs se portent vers toi ; mais toi domine sur lui. Genèse 4.7

     

    Ce qu’il y a de tragique en notre monde, c’est que ceux qui se dominent le moins sont ceux qui veulent le plus dominer leurs semblables. Hitler, Staline ou leurs semblables étaient bourrés de contradictions internes, terrains de luttes et de conflits dont ils n’étaient pas les maîtres. Ils ont transposé leurs guerres personnelles en conflits internationaux provoquant des hécatombes sanglantes.
    Dieu n’a jamais ordonné à l’homme de dominer ses semblables, mais uniquement sur la nature, les animaux, la matière et, dans notre texte, le péché. Dans « l’Archipel du Goulag » (tome 1), Soljenitsyne écrit : « Le pouvoir est un poison, c’est bien connu depuis des millénaires. Que personne n’obtienne jamais de pouvoir physique sur les autres. Pour l’homme qui croit qu’il existe quelque chose au-dessus de nous tous et qui, pour cela, a conscience de ses limites, le pouvoir n’est pas encore mortel. Mais pour les gens qui ne connaissent pas cette sphère supérieure, le pouvoir est un poison cadavéreux. Rien ne peut les sauver de sa contagion ».
    Quelle domination cherchez-vous à exercer ?
    La maîtrise de soi est la capacité de se dominer, de vaincre ses pulsions, en particulier sexuelles et de violence. Savez-vous qu’elle est un des fruits que portent ceux qui laissent l’Esprit de Dieu agir librement en eux ?

    Gérard Peilhon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Voici, ce que j'avais bâti, je le renverse, et ce que j'avais planté, je l'arrache - tout ce pays. Et toi, tu chercheras pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas ; car voici, je fais venir du mal sur toute chair, dit l’Éternel ; mais je te donnerai ta vie pour butin, dans tous les lieux où tu iras." Jérémie 45. 4, 5

     

    Jérémie n'a pas eu une vie facile, ni Baruc son fidèle secrétaire ! Membre d'une famille considérée, Baruc constate que les prophéties de son maître n'ont aucun effet sur la conduite impie de Jéhoïakim, roi de Juda ; au contraire, celui-ci fait même brûler le rouleau où Baruc les avait consignées sous la dictée de Jérémie (Jér. 36. 23). Baruc réécrit le livre sous la dictée du prophète, avec une adjonction concernant la fin effroyable du roi (Jér. 36. 32). Rejeté, persécuté avec son maître, Baruc connaît le désespoir pour une cause dans laquelle il n'arrive plus à voir Dieu, sa volonté et sa bonté : "Malheur à moi ! car l’Éternel a ajouté le chagrin à ma douleur" (Jér. 45. 3). Par Jérémie, Dieu lui révèle alors la véritable source de son abattement : il désire réaliser de "grandes choses" pour lui-même, mais il est réduit à l'impuissance. Ayant accès auprès du roi, peut-être se croyait-il bien placé pour entreprendre une réforme, mais Dieu lui montre par Jérémie que c'est inutile, le jugement contre Juda est inéluctable (Jér. 45. 4). Jérémie lui rappelle que la tristesse de Dieu dépasse infiniment la sienne : Dieu n'est-il pas en train de détruire ce qu'il avait construit lui-même ? Dans ces circonstances, comment Baruc peut-il chercher son bien-être personnel ou quelque notoriété ? Il lui suffit de savoir qu'il surmontera en fin de compte le désastre qui va atteindre les rebelles et les impies : Dieu lui a promis de veiller sur sa vie partout où il ira. Ne nous laissons pas décourager par l'état du monde, de la chrétienté, et par notre propre état. Dieu ne nous demande pas de faire ce que nous ne pouvons pas faire, ni ce que nous ne pouvons plus faire (Marc 14. 8). La grande chose aujourd'hui est de garder la Parole et de ne pas renier e nom du Seigneur. Nous verrons demain comment Baruc, à son insu, a quand même laissé une trace extraordinaire dans l'Histoire.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Au jour où j'ai crié, tu m'as répondu ; tu as augmenté la force de mon âme. Psaume 138. 3

    Qui est-ce qui nous séparera de l'amour du Christ ? Tribulation, détresse, persécution... ? Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Romains 8. 35-37 

     

    David, l'auteur du Psaume cité aujourd'hui, a traversé de nombreuses difficultés, et Dieu l'a délivré en maintes occasions. Mais dans ce psaume, Dieu ne lui répond pas par une délivrance. En réponse à son cri, il augmente la force intérieure de David, le rendant ainsi capable de supporter l'épreuve. Chrétiens, Dieu répond toujours à nos prières, à nos cris, à nos appels au secours. Mais il ne met pas toujours fin à l'épreuve parce qu'il sait qu'elle est nécessaire. Il l'a mesurée, avec sagesse et amour. Et sa réponse est alors, en un sens, meilleurs qu'une délivrance. Il nous fortifie intérieurement, pour nous rendre "plus que vainqueurs" : nous n'aurons pas seulement traversé victorieusement l'épreuve, mais par elle, nous aurons appris à mieux connaître notre Seigneur. Bien des chrétiens ont fait cette expérience. Ils pensaient ne jamais pouvoir supporter telle ou telle épreuve. Mais Dieu les a fortifiés, et l'épreuve leur a procuré une bénédiction meilleure qu'une délivrance. Ils ont appris à connaître leur Dieu bien plus intimement, et à compter plus fermement sur lui. Nos difficultés sont l'occasion de sentir notre propre faiblesse. Alors nous percevons plus encore notre besoin de chercher en lui la force. Ainsi, quand Dieu ne change pas les circonstances de notre vie, n'en concluons pas qu'il ne répond pas. Il nous répond autrement, mettant à notre disposition ses propres ressources, adaptées et suffisantes pour l'épreuve qu'il a mesurée pour ses enfants.

     
    Source (La Bonne Semence)


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