• "Les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui disent : De David. Il leur dit : Comment donc David, par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, en disant : << Le Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds ? >> Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne pouvait lui répondre un mot. Depuis ce jour-là, personne n'osa plus l'interroger." Matthieu 22.41-46

     

    Dimanche passé, il y à près de 2000 ans, les foules avaient acclamé Jésus qui se dirigeait vers Jérusalem : "Hosanna au Fils de David !" Lundi, les enfants, qui criaient sur le parvis du temple, l'avaient accueilli par la même acclamation : "Hosanna au Fils de David !" Aujourd'hui mardi, Jésus va clore ses discussions avec les chefs religieux qui n'ont cessé de lui tendre des pièges pour l'enlacer dans ses paroles. Jésus prend l'initiative en leur posant une double question relative à la nature et à l'identité du Messie : "Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il le fils ?" Sans hésitation, ils répondent : "De David". Rien d'étonnant à cela, car dans le judaïsme, on croyait que le Messie promis serais un homme ordinaire, descendant de David. Le Seigneur leur pose alors la question corrélative inévitable, en s'appuyant sur le psaume messianique cité dans le verset du jour : "Comment est-il son fils ?" puisque David l'appelle Seigneur ! Comment David, le roi, le souverain qui n'avait personne au-dessus de lui sur la terre, pouvait-il considérer l'un de ses descendants comme son Seigneur ? Plus précisément, comment le Christ, le Messie dont parle le psaume, pouvait-il à la fois être le fils de David et son Seigneur ? Aucun rabbi dans le temple ne put répondre à cette question simple et directe. Leur orgueil les empêchait de demander la réponse... au Christ lui-même ! Cette question attend une réponse de la part du judaïsme. Pour le chrétien, la réponse est évidente :
    - Jésus est fils de David selon la chair ;
    - Fils de Dieu et Fils de l'homme élevé dans la gloire, il est aussi Seigneur de David. C'est sous ce double titre que le Seigneur se présente au terme de la révélation divine : "Moi, je suis la racine et la postérité de David". Il est "l'étoile brillante du matin" pour l’Église qui l'attend dans la nuit (Apoc. 22. 16).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • (Jésus dit :) En vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5. 24

     

    "Au cours du trajet, j'ai expliqué au chrétien qui m'avait accueilli dans sa voiture que je connaissais un peu la Bible, mais que mes questions étaient encore sans réponse. En me citant des textes de la Bible il m'a parlé du problème du péché et m'a montré ce qui m'empêchait de trouver le chemin de la vie éternelle : "Entre toi et Dieu, il y a un mur, c'est tout le mal que tu as fait. Dieu te demande de te repentir." Alors j'ai commencé à confesser mes péchés à Dieu, cela a duré une semaine. Cependant j'avais entendu parler de condamnation et cela m'angoissait à cause de tout le mal que j'avais fait... je ne serais pas pardonné ! Peu après, j'ai revu ce chrétien qui m'a annoncé la bonne nouvelle du salut : Jésus Christ a été crucifié pour nos péchés il est ressuscité, celui qui croit en lui est pardonné et reçoit la vie éternelle gratuitement... De joie, je n'arrivais pas à le croire. Le lendemain, après avoir lu un passage des Écritures, j'ai prié et me suis confié au Seigneur. Je me suis emparé par la foi des promesses divines, notamment de celle-ci : "Celui qui croit en moi a la vie éternelle" (Jean 6. 47). C'est à ce moment-là que je suis né de nouveau (Jean 3. 7), c'est-à-dire que, à partir de là, j'ai commencé une nouvelle vie, avec le Seigneur Jésus dans mon cœur. Je sais que Dieu est mon Père et que rien ne peut e séparer de lui. Je passerai l'éternité avec lui, dans le bonheur parfait, en compagnie de tous ceux qui auront également fait confiance à Jésus, notre seul Sauveur."

    d'après Pierre Danis

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux. Matthieu 26.39

     

    La nuit de son arrestation, Jésus affirme dans sa prière qu’il a encore la possibilité de renoncer à sa mission de sauver les pécheurs en mourant sur la croix.
    Bien qu’il soit assailli par cette tentation de “déclarer forfait”, il choisit de se soumettre à la volonté de son Père et aux prophéties qui annonçaient ces choses.
    Cette possibilité de choix, il la confirme à ses disciples quelques instants plus tard : Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? À l’instant même, il enverrait des dizaines de milliers d’anges à mon secours. (Matthieu 26.53) Combien de fois, jusqu’à présent, avons-nous renoncé à aller jusqu’au bout d’un projet sous la pression stressante de nos responsabilités ?
    Jésus ne l’a pas fait. Cela aurait été sans conséquence pour lui, mais pour nous ?
    Il avait deux raisons impérieuses pour tenir bon : la première était le respect de la volonté de Dieu, la seconde était le respect de son plan d’amour pour nous. Il le dit aux disciples présents : Mais alors, comment les Écritures, qui annoncent que tout doit se passer ainsi, s’accompliraient-elles ? (Matthieu 26.54)
    S’il n’avait pas volontairement affronté sa mort, c’est nous qui n’aurions pas pu échapper à la nôtre, dans des souffrances éternelles.
    Jésus a fait le bon choix, pour nous, par amour pour nous. Sommes-nous prêts à faire aussi le bon choix, celui de lui faire confiance en tout ?

    Bernard Smagghe

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Des aveugles et des boiteux vinrent à [Jésus] dans le temple et il les guérit. Quand les principaux sacrificateurs et les scribes virent les choses extraordinaires qu'il avait faites et les enfants qui criaient dans le temple : Hosanna au Fils de David, ils furent indignés et lui dirent : Tu entends ce qu'ils disent ? Mais Jésus leur dit : Oui ; n'avez-vous jamais lu : Par la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu as établi ta louange. Les ayant laissés, il sortit de la ville et s'en alla à Béthanie, où il passa la nuit." Matthieu 21. 14-17

     

    Après avoir chassé les marchands du parvis des païens, comme il l'avait déjà fait une première fois lors de son entrée dans son ministère (Jean 2. 13-17), Jésus prend possession de sa maison dont ils avaient fait "une caverne de voleurs". Il y accueille ceux qui d'habitude étaient interdits d'accès : les aveugles, les boiteux. Vers qui d'autre pouvaient-ils aller ? David s'était élevé contre les aveugles et les boiteux (2 Sam. 5. 8), le Fils de David les guérit ! Des regards hostiles observent la scène. Ne pouvant nier les choses extraordinaires que Jésus accomplit envers les nécessiteux, les chefs religieux tentent de faire diversion : "Tu entends ce qu'ils disent ?" Feinte indignation de leur part envers les enfants qui criaient sur le parvis du temple. Pourtant, ces enfants ne faisaient que répéter, dans la simplicité de leur cœur, les acclamations de leurs parents entendues la veille : "Hosanna au Fils de David" (Matt. 21. 9). Observateurs comme ils le sont, ces enfants étaient aussi sans doute émerveillés des miracles qu'il s'accomplissaient sous leurs yeux. Le Seigneur n'est pas sourd à leurs cris, il accueille leur exclamation de joie, leur cri de bienvenue du Messie. C'est alors que le Seigneur pose aux chefs du peuple cette question qui avait la valeur d'une affirmation sans équivoque de sa divinité : "N'avez-vous jamais lu... ?" et il cite le psaume 8 qui parle de la gloire de Dieu proclamée par les petits enfants. Si les sacrificateurs et les scribes, censés connaître les Écritures, ne le louent pas comme Messie, alors celui-ci tire sa louange des petits enfants. Ces guérisons miraculeuses, ces acclamations insupportables aux oreilles de chefs du peuple sont comme le couronnement du ministère public de Jésus. La fin du récit est tragique : "Les ayant laissés, il sortit de la ville et s'en alla à Béthanie, où il passa la nuit".

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Jacques 4. 8

    Vous qui cherchez Dieu, votre cœur vivra. Psaume 69. 32

     

    "Élevé dans le catholicisme, je me posais pourtant des questions : "Pourquoi existe-t-on ? Où va-t-on après la mort ?" Alors, je me suis mis à lire des livres "existentialistes" qui incitent à se poser des questions, mais n'offrent aucune réponse. Voulant connaître d'autres religions, j'ai vécu, entre autres, avec des moines bouddhistes. Finalement, en lisant le Nouveau Testament, j'ai été de plus en plus impressionné par la personne de Jésus Christ. D'abord par ses miracles, ensuite par la sagesse, par l'amour et par la liberté d'expression qu'il avait face aux religieux. J'ai donc décidé de lire la Bible. Personne ne m'a influencé, j'étais seul ! J'ai compris tout un coup qu'il n'y avait pas d'autre chemin que Jésus. Dieu m'a montré qu'il me fallait choisir. J'ai brûlé alors tous les autres livres religieux que je possédais. Mais je restait encore troublé. J'ai prié : "Fais quelque chose pour moi ; j'ai lu dans ton Livre que tu avais des disciples. Si tu as encore aujourd'hui, permets-moi d'en rencontrer au moins un qui puisse m'aider". Je n'en ai parlé à personne, mais deux jours après, alors que je faisais de l'auto-stop, un homme m'a pris dans sa voiture et m'a dit : "Je suis chrétien, je crois en Jésus Christ, il est mon Sauveur", et il m'a annoncé l'évangile. Heureux de voir que Dieu répondait à ma prière, j'ai compris qu'il ne m'en voulait pas, mais que, bien au contraire, il s'intéressait à moi."

    (à suivre)

     
    Source (La Bonne Semence)


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