• "Ayant nourriture et vêtement, nous serons satisfaits." 1 Timothée 6. 8

    "Nous vous exhortons, frères... à vous appliquer à vivre paisiblement, à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains, ainsi que nous vous l'avons ordonné, afin de marcher honorablement envers ceux de dehors et de n'avoir besoin de personne." 1 Thessaloniciens 4. 10-12

     

    Le foisonnement des jeux d'argent est devenu une caractéristique de notre société occidentale. À tous les coins de rue, dans tous les médias, on fait miroiter devant nous la possibilité de devenir multimillionnaire moyennant le simple achat d'une grille de loto, d'un ticket de pari sur les courses de chevaux, ou d'un billet qu'il suffit de gratter. Cet engouement soigneusement entretenu et développé est révélateur de la dictature qu'exerce l'argent sur les hommes et les femmes de notre temps. Il montre aussi leur besoin de rêve, de sortir de leur condition présente, leur soif de jouissance : avoir beaucoup d'argent, pensent-ils, leur apportera la possibilité de satisfaire tous leurs désirs et par conséquent le bonheur. Quelle erreur, nous le savons bien ! La raison n'a pas de part en tout cela, car il est facile de calculer ou de comprendre que la probabilité de gagner est infime, et que seulement une faible partie des sommes engagées se retrouve finalement dans la poche des parieurs. Qu'importe puisque cela permet de rêver ! Reconnaissons que les croyants ne sont pas exempts des mêmes sentiments qui peuvent prendre une place démesurée dans leurs pensées, s'ils ne veillent pas à les juger devant le Seigneur. Soyons donc conscients des dangers de contamination d'une mode si répandue pour ne pas succomber à ses mirages. Le racheté du Seigneur trouve dans la Bible de bonnes raisons pour se détourner de ces pratiques. Par exemple, les versets d'aujourd'hui lui apprennent que Dieu attend de lui le contentement et lui conseille de subvenir par le travail à ses besoins et à ceux de sa famille. Le croyant comprend aussi que le rêve de gains facile détourne inutilement ses pensées et qu'il a de meilleurs emplois à faire de l'argent qu'il administre. En conséquence, sans regret, une fois pour toutes, il tire un trait sur toute participation aux jeux d'argent.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8. 28

     

    Toutes les circonstances de la vie, petites ou grandes, devraient être pour le chrétien l'occasion de sentir la main sage et pleine d'amour de son Père céleste. Qu'il m'arrive quelque chose d'heureux ou de triste, Dieu aimerait que j'envisage tout comme un message de sa part. Avant d'ouvrir mon courrier, je peux me demander : "Qu'est-ce que Dieu veut m'apprendre ?" On m'annonce une visite : "Que vais-je recevoir - ou apporter - de la part de Dieu ?" À plus forte raison s'il s'agit d'un événement important, je chercherai à le vivre avec Dieu. Je dois subir une opération : il veut m'apprendre à me confier davantage en lui. Dieu me donne un enfant : suis-je prêt à l'élever pour lui ? Un être cher m'est enlevé : il veut partager ma peine et me faire éprouver la réalité de ses consolations. Tout ce qui se passe sur la terre - changements politiques, bouleversements économiques, catastrophes naturelles - est, au fond, sous son contrôle ; rien ne doit me laisser indifférent. Satan cherche à priver le croyant d'une telle conviction, à me persuader que les circonstances de la vie sont dues à la fatalité, alors que rien ne m'arrive sans la volonté souveraine de mon Dieu. Commençons chacune de nos journées avec cette pensée gravée dans notre esprit : Dieu est présent dans tout ce qui va m'arriver. Demandons au Seigneur : "Fais-moi entendre dès le matin ta bonté". Puis, tout au long du jour : "Fais-moi connaître le chemin où j'ai à marcher" (Psaume 143. 8).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de provisions dans les greniers, et votre Père céleste les nourrit. Matthieu 6.26

     

    Ce matin-là, c’est repos. Par la fenêtre ouverte de mon salon, j’entends toutes sortes de chants d’oiseaux. Ces oiseaux semblent respirer la joie de vivre. Leurs chants me remettent en mémoire les paroles de Jésus du verset cité en en-tête, ainsi que la question qu’il a posée à la suite : N’avez-vous pas bien plus de valeur qu’eux ?
    Toutes les choses vécues dans notre quotidien peuvent nous faire oublier cette réalité : nous avons bien plus de valeur que ces oiseaux dont pourtant Dieu prend soin.
    L’écoute de leurs mélodies m’encourage à confier tous mes soucis, toutes mes préoccupations, mes inquiétudes à mon Père céleste.
    Un chant connu reprend les paroles de Jésus ainsi : « Sa main rassasie tout être qui vit ». Accordons donc une totale confiance à Dieu : il pourvoira à tous nos besoins. Et que cette autre affirmation du même chant devienne vraie dans notre vie : « Mais, ô Dieu suprême, plus que tous tes dons, c’est ton amour même que nous adorons. »

    François Praline

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Je supplie Évodie et je supplie Syntyche, d'avoir la même pensée dans le Seigneur." Philippiens 4. 2

     

    Le viaduc de Millau, dans la vallée du Tarn, en France, est l'un des ouvrages d'art les plus marquants du début du XXIe siècle. Reposant sur sept piliers très élancés, long de 2460 m, son point le plus élevé culmine à 343 mètres. Un magazine spécialisé dans la construction de ce prestigieux viaduc écrit dans son éditorial : << Bravo (à tous les constructeurs) d'avoir su allier savoir faire, cœur, intelligence et volonté pour relier les hommes d'ici et de là-bas... Tant qu'il y a des hommes de cette qualité pour construire des ponts entre les hommes, l'humanité peut encore sourire à son avenir >>. Aussi généreuse qu'elle soit, cette déclaration est un peu naïve. Ces ponts de béton et d'acier (autrefois de pierre et de bois), prouesses de technologie, d'audace et de travail d'équipe, sauront-ils à eux seul << relier les hommes >> plus que physiquement ? N'a-t-on pas déjà vu que ces mêmes ouvrages ont servi à acheminer hommes et matériels de guerre pour combattre les hommes d'en face (où de l'autre bord). Ce qui à poussé dans certains cas à le démolir en les bombardant. << Construire des ponts entre les hommes >> : l'expression est belle et fait rêver... mais la réalité est autre. Pour que les hommes s'entendent, il faut d'abord qu'ils soient en relation avec Dieu. Pour cela, Jésus Christ est venu comme un pont jeté sur l'abîme, reliant l'homme à Dieu. Par la foi en Jésus Christ, la relation est établie. À ce point, une question se pose : les chrétiens font-ils la démonstration que Jésus Christ, qui nous relie à Dieu, nous relie aussi les uns aux autres ? Fondamentalement, par la grâce de Dieu et l’œuvre de Jésus Christ, il en est bien ainsi (2 Cor. 1. 21). Mais pratiquement, comme pour Évodie et Syntyche, il y a souvent des fractures. Les relations entre chrétiens peuvent être conflictuelles et quelquefois être interrompues. Alors l'expression << construire des ponts entre les hommes >> prend toute sa force et correspond souvent à une réalité quotidienne difficile. Comment construire un pont vers notre frère, notre sœur, nos enfants, nos parents, nos voisins ? En manifestant dans notre vie "l'amour de Dieu qui est versé dans nos cœurs" (Rom. 5. 5). Il faudra parfois plus de temps, plus de ténacité, plus de sagesse et de hardiesse que pour les différentes équipes qui ont construit le viaduc de Millau - en tout cas plus d'amour et d'humilité.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • (Dieu a dit :) Parce qu'il a mis son affection sur moi, je le délivrerai... Il m'invoquera, et je lui répondrai ; dans la détresse je serai avec lui ; je le délivrerai. Psaume 91. 14, 15

    La fervente supplication du juste peut beaucoup. Jacques 5. 16

     

    Hudson Taylor, missionnaire anglais de la fin du 19e siècle, quitta son pays à l'âge de 21 ans pour apporter l'évangile en Chine. Ce tout jeune missionnaire était conscient que c'était Jésus Christ qui l'envoyait là-bas, et qu'il devrait compter sur lui pour tout. C'est ce qui fit déjà durant le long et périlleux voyage de cinq mois et demi en bateau à voile qui l'amena en Chine en 1854. Alors que le voilier navigue au large de la Nouvelle-Guinée, le vent tombe et un fort courant l'entraîne vers des récifs. Tous les efforts tentés pour détourné le bateau échouent. Le capitaine déclare : "Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Notre destin semble être scellé". Non, répondit Hudson, il y a une chose que nous n'avons pas faite. Nous sommes quatre chrétiens à bord, demandons au Seigneur de nous donner du vent". Après un court moment de prière, le jeune homme reviens sur le pont et déclare que, suite à leur prière, le vent va se lever et qu'il faut déployer les voiles sans tarder. Dédaigneux, l'officier répond qu'il préfèrerait sentir le vent que d'en entendre parler. Mais très vite, le sommet de la grande voile frémit, oui, le vent se lève. Et après une lourde manœuvre le voilier s'éloigne des récifs tout proches. Hudson Taylor dira plus tard : "Ainsi Dieu m'a encouragé, jusqu'à notre débarquement sur les rivages de Chine, à lui apporter chaque besoin spécifique dans la prière, et à compter plus particulièrement sur son aide chaque fois qu'une situation d'urgence l'exigeait".

     
    Source (La Bonne Semence)


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