• "Samuel prit une pierre et la plaça entre Mitspa et la rocher, et il appela son nom Ében-Ézer, et dit : L'Éternel nous à secourus jusqu'ici." 1 Samuel 7. 12

    Ében-Ézer, le secours de Dieu

    Ében-Ézer marque une étape décisive de la vie d'Israël en Canaan. Situé sur le territoire de la tribu de Benjamin, cet endroit est choisi par Dieu pour manifester sa puissance à son peuple en deux occasions. La première, c'est pour infliger une humiliante défaite devant les Philistins qui s'emparent même de l'arche de Dieu (1 Samuel 4. 1-3 ; 5. 1) ; la seconde pour le délivrer du joug de ces mêmes Philistins (1 Samuel 7. 13, 14). Entre ces deux interventions de Dieu s'écoulent vingt longues années. Dieu reste silencieux, à ôté les idoles et à revenir à l'Éternel.
    Au terme de ce "long temps", vécu dans la servitude des Philistins, le peuple d'Israël se lamente et retourne enfin vers Dieu (1 Samuel 7. 2). Fini le temps où, se confiant en sa propre force, il attaquait les Philistins ; fini aussi ce transport insensé de l'arche de Dieu au milieu des combattants, comme si Dieu pouvait agir en faveur d'un peuple rebelle et idolâtre.
    Samuel, porte-parole de Dieu, est là pour leur enseigner le sûr chemin de la délivrance. Ce chemin passe obligatoirement par un retour sincère à Dieu, par l'abandon des idoles, par la confession du péché et par la pleine confiance dans l'intercession de Samuel. Quand ces conditions sont remplies, Dieu peut, non seulement délivrer son peuple le jour de la bataille, mais encore lui faire reconquérir les villes prises par l'ennemi. C'est une pleine restauration, scellée par la pose d'une pierre appelée Ében-Ézer, c'est-à-dire << pierre du secours >>. Samuel la dresse à l'endroit même où Israël avait été battu deux fois, vingt ans plus tôt. Il l'accompagne de cette dédicace : "L'Éternel nous a secouru jusqu'ici". Ce mémorial rappelle surtout l'auteur de la délivrance. Ce "jusqu'ici" marque la fin d'une étape douloureuse au terme de laquelle l'épreuve a porté son fruit.
    Pour conclure : << Je me dis que je devrais aussi avoir ma propre pierre du souvenir. Placé sur mon bureau, elle me rappellerai que comme Dieu est intervenu en ma faveur dans le passé, il continuerait à le faire à l'avenir parce qu'il est fidèle et immuable. >> (Jacques Iosti)

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • La cigogne dans les cieux connaît sa saison ; et la tourterelle, et l'hirondelle, et la grue, prennent garde au temps où elles doivent venir. Jérémie 8. 7

    Qui a dirigé l'Esprit de l'Éternel,... lui a enseigné la connaissance et lui a fait connaître le chemin de l'intelligence ? Ésaïe 40. 13, 14

     

    Quelle agitation dans le monde des hirondelles en cette fin d'été! Rassemblées sur les fils électriques, elles se préparent à un grand voyage : destination l'Afrique, où elles trouveront à profusion des insectes volants pour se nourrir. Mais quel défi pour ces oiseaux de 20 grammes à peine de parcourir parfois jusqu'à 10 000 kilomètres! Et qui va leur donner le signal du départ ? "Le déclenchement de la migration répond à des mécanismes complexes qui ne sont pas encore éclaircis." Tel est le constat des observateurs, malgré leurs techniques sans cesse en progrès. La question reste donc sans réponse.
    Dans la Bible, Dieu interpelle Job par une question similaire (Job 39. 29): "Est-ce grâce à ton intelligence que l'épervier (autre oiseau migrateur) prend son vol et déploie ses ailes en direction du sud ?" (lorsque vient le moment de migrer).
    À ce moment-là, Job était plongé dans une grande détresse, il avait posé à Dieu de multiples questions. Sans lui répondre directement, Dieu attire son attention sur quelques particularités admirables du règne animal (Job 39). Il lui fait "toucher du doigt" Sa puissance, Sa souveraineté ; il lui montre les soins du Dieu créateur envers ses créatures. Job s'incline. Humblement, il reconnaît ses propres limites : "Je suis une créature de rien".
    Aujourd'hui encore, des hommes et des femmes cherchent des preuves de l'existence de Dieu. La nature, avec tous les mystères et les merveilles qu'elle recèle, n'est-elle pas une réponse pour qui veut l'entendre ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. Matthieu 18.27

     

    La famille royale britannique a mis 357 ans pour régler une dette à une entreprise de confection du Royaume-Uni ! En 1651, le roi Charles II d’Angleterre n’avait pas payé la commande de milliers d’uniformes militaires. Exilé en France, il n’avait pu honorer sa dette. Mais il avait omis de le faire de retour en Angleterre… C’est le Prince Charles qui, en 2008, a finalement réglé la dette de 453 £. Avec les intérêts, cela aurait fait 47 500 £ (56 000 €), une bien maigre somme pour des milliers d’uniformes !
    La Bible dit que nous avons aussi une dette à payer, mais d’une autre ampleur : celle due à notre péché. Elle augmente chaque jour tant qu’elle reste impayée. À qui devons-nous cette dette ? À Dieu ! En effet, lorsque nous faisons le mal, c’est sa Loi que nous bafouons. C’est donc contre lui en premier que nous péchons. Nos efforts et le bien que nous faisons ne l’effaceront jamais. Nous devrons la régler nous-mêmes dans l’éternité… à moins de nous tourner vers Jésus.
    En effet, il s’est offert pour payer notre dette. En mourant sur la croix, il a été jugé par Dieu pour nos péchés. Le roi de l’histoire de Matthieu 18.21-35, c’est Jésus ! Il efface la dette colossale que lui doit son serviteur.
    Quelle belle image du pardon qu’il nous offre, sans mérite de notre part !

    Françoise Lanthier

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ et manifeste par nous l'odeur de sa connaissance en tout lieu. Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l'égard de ceux qui sont sauvés et à l'égard de ceux qui périssent : aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie. Et qui peut suffire à cela ?" 2 Corinthiens 2. 14-16

    Mené en triomphe avec Christ

    Dans le verset du jour, l'apôtre Paul fait allusion au cortège triomphal accordé à un général romain victorieux, de retour d'une campagne glorieuse. Il défilait dans les rues de la capitale, accompagné de ses soldats, et suivi de la troupe des prisonniers. De chaque côté du cortège, des hommes faisaient brûler de l'encens dont l'odeur embaumait toute la scène. Dans cette procession triomphale, l'odeur de l'encens accompagnait la victoire éclatante, mais elle était aussi un signe de malédiction pour les vaincus :
    - l'odeur de l'encens qui fumait en l'honneur du vainqueur signifiait une vie heureuse pour les soldats ; ils se voyaient offrir des terres conquises, une part du butin. Une nouvelle vie commençait pour eux ;
    - au contraire, pour les prisonniers traînés dans cette procession, c'était l'odeur de la mort, ou de l'esclavage quand ils n'étaient pas exécutés à la fin du défilé.
    Dans les circonstances qu'ils traversent, Paul utilise cette image familière aux Romains pour dépeindre le Seigneur comme le roi de gloire qui a été puissant dans la bataille (Ps. 24. 8) et qui entraîne l'apôtre dans son triomphe. En faisant connaître Christ dans le monde, Paul développait l’œuvre  de son chef, il enrôlait dans ses troupes ceux qui croyaient en lui et il manifestait ainsi la défaite de l'adversaire.
    L'odeur de Christ qu'un serviteur de Dieu est avant tout pour Dieu. Quand aux hommes, certains la perçoivent comme une odeur de mort qui évoque leur mort. Mais ceux qui ont soif de salut et de vérité la perçoivent comme un parfum vivifiant qui attirent à Jésus.
    L'apôtre ajoute : "Qui peut suffire à cela ?", c'est-à-dire : qui est à la hauteur d'une telle mission ? Bien entendu aucun homme ne l'est par ses propres forces ou sa propre sagesse (2 Corinthiens 3. 5). Mais chaque croyant, en annonçant Christ, répand son parfum comme l'apôtre, en toute pureté de conscience et de cœur sous le regard de Dieu, sans dénaturer la Parole de Dieu (2 Corinthiens 2. 17).

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles, au milieu d'une génération dévoyée et pervertie, parmi laquelle vous brillez comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie. Philippiens 2. 15, 16

     

    Notre monde va de crise en crise. À peine le bout d'un tunnel est-il en vue qu'on en annonce d'autres : épidémies, déplacements massifs de populations, montée des océans, réchauffement climatique… La Bible nous apprend que le chef de ce monde a pour nom "Satan" (Jean 12. 31). Quoi de surprenant alors si ce "chef", invisible mais bien réel, influence habilement les gouvernants, conseillers et médias pour leur donner à penser que tous les problèmes sont d'ordre matériel. L'attention générale est ainsi focalisée sur ces sujets et détournée de ce qui est bien plus important et grave, la crise morale de l'humanité.
    Le chrétien ne se renseigne pas que par les médias, il tient ses informations de la Bible. Elle l'informe sur l'origine, la cause et les conséquences de cette crise morale. À l'origine, il y a le cœur de l'homme qui a abandonné Dieu et méprisé les institutions divines. En conséquence, pour des multitudes il n'y a plus ni bien ni mal, et chacun est libre de se faire sa propre échelle de valeurs. Cette attitude montre l'orgueil et la présomption du cœur humain, qui datent de l'entrée du péché dans le monde (Romains 5. 12). Si les ténèbres morales se développent dans notre société, le rôle du chrétien reste toujours de briller comme une lampe, en vivant dans ce monde ce que la Parole de Dieu lui enseigne (voir verset du jour). Et, même si Satan, le dieu de ce monde, cherche à aveugler nos pensées, l'évangile de la grâce de Dieu invite encore chacun à venir vers Jésus le Sauveur.

     
    Source (La Bonne Semence)


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