• "L’Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? Et il dit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché... L’Éternel Dieu dit à la femme : Qu'est-ce que tu as fait ?" Genèse 3. 9, 10

    "Selon le temps il sera dit de Jacob et d'Israël : Qu'est-ce que Dieu a fait ?" Nombres 23. 23

     

    "Qu'est-ce que tu as fait" ? Par cette question Dieu veut amener l'homme et la femme à mesurer la gravité de leur péché.
    "Qu'est-ce que Dieu a fait" ? Par cette autre question l’Écriture nous laisse entrevoir comment Dieu a agi d'une façon magistrale et merveilleuse pour remédier à l'état de péché de l'homme en faisant porter par son Saint Fils sur la croix de Golgotha, le châtiment dû au péché. L'homme s'est éloigné volontairement de Dieu. Le fossé est infranchissable : d'un côté le Dieu juste et saint, de l'autre l'homme pécheur. Pourtant Dieu veut lui offrir le salut. Comment sauver l'homme sans que Dieu compromette sa justice, sa sainteté ? Dieu ne peut pas accorder le pardon aux dépens de sa sainteté, il ne peut se renier lui-même. Si Dieu pardonne, il doit rester absolument saint et absolument juste. Sur la terre comme dans les cieux, personne ne doit pouvoir porter la moindre accusation à ce sujet. Dieu nous a réconciliés avec lui-même par la mort de son Fils (2 Cor. 5. 18), en qui il n'y avait aucun péché, mais qui a été fait péché pour nous. Dieu ne lui a rien épargné de la sentence que le péché méritait. Dieu hait le péché à tel point qu'il ne peut l'effacer sans jugement, même si c'est son Fils qui doit le subir. Le péché ne laisse jamais Dieu indifférent. L’œuvre parfaite de Christ donne la possibilité à Dieu d'établir, par grâce, l'homme dans une nouvelle condition plus glorieuse que sa condition d'innocence. Par son sacrifice accompli une fois pour toutes, Jésus apporte à Dieu un fruit nouveau, une nouvelle création où toutes choses sont faites nouvelles. Par conséquent, Christ a non seulement permis à Dieu de nous pardonner, mais de plus, il a enlevé tous les obstacles qui barraient le chemin vers Dieu (Rom. 5. 18-21). Ainsi, Dieu peut agir en grâce aujourd'hui envers le pécheur, sans empêchement aucun. Dieu nous donne la vie éternelle, nous accueille dans sa famille comme ses propres fils et fait de nous des adorateurs.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Je fait une chose : oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus." Philippiens 3. 13, 14

     

    La Bible nous enseigne souvent à ne pas regarder en arrière mais à regarder vers l'avenir, notre avenir terrestre mais surtout notre espérance céleste. Quand il est parlé << d'oublier le passé >>, il ne s'agit bien entendu pas d'effacer tous nos souvenirs, mais plutôt de ne pas vivre en étant tourné vers le passé - spécialement vers notre passé douloureux, échecs, enfance malheureuse, blessures émotionnelles, etc., et de ne pas ressasser les sentiments négatifs que ce passé a pu engendrer (tristesse, regrets, désir de vengeance, etc.). Mais qu'en est-il de notre passé heureux ? Et bien, après avoir remercié Dieu pour notre bonheur, il nous faut parfois aussi << l'oublier >> ! Vous êtes jeunes mariés et vous vous souvenez avec nostalgie des bons moments avec votre famille et aimeriez reproduire tels quels vos schémas familiaux. << Oubliez-les >>, pour construire votre nouvelle cellule, qui bien entendu s'inspirera grandement de celle que vous avez connue (mais aussi de celle de votre conjoint...). Votre relation avec votre fils était si riche, et maintenant il se fiance et vous avez l'impression de le perdre... << Oubliez le passé >>, et pensez à la relation nouvelle qui va se construire et à la découverte que constitue l'arrivée d'une nouvelle personne dans la famille. Votre conversion au Seigneur a été merveilleuse, vous aviez une soif de communion avec lui et vous aimeriez ressentir ce même << tressaillement intérieur >>. << Oubliez le passé >>, ne cherchez donc pas à tout prix à ressentir les mêmes sentiments, subjectifs, que vous éprouveriez à l'époque. Cela ne signifie pas que, si vous vous êtes éloignés du Seigneur, il ne vous demande pas de devenir à votre << premier amour >> ! Suivant notre tempérament, nous sommes enclins à regarder plutôt vers l'arrière ou plutôt vers l'avant. Mais Dieu nous demande à tous de << faire une chose >> : << courir droit au but >> ; pour certains, cela demandera plus << d'effort >> que pour d'autres, mais l'Esprit les aidera à << tendre vers les choses qui sont devant >> !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Je me réjouirai en ton salut." Psaume 9. 14

    "... vous réjouissant dans l'espérance." Romains 12. 2

     

    << Un chrétien triste est un triste chrétien >> a-t-on souvent dit. Une telle phrase pourrait facilement culpabiliser qui, aujourd'hui, a de la peine à se réjouir "toujours" (1 Thes. 5. 16), à être "toujours joyeux" (2 Cor. 6. 10). Peut-être qu'une maladie grave l'inquiète, parce qu'il a des soucis de famille, ou encore parce qu'il est au chômage sans voir d'issue à sa situation, etc. Tant de circonstances peuvent ôter tout sentiment de joie dans nos vies. Et il serait masochiste et même anti-biblique de considérer tout événement, même intrinsèquement négatif, comme une source de joie en lui-même. Comment continuer à obéir à ces impératifs de se réjouir dans les bons comme les mauvais jours ? En fait, le chrétien peut toujours construire un << pont de la joie >> au-dessus de ses circonstances difficiles du présent. Ce pont se relie au passé et au futur.
    - Au passé, car c'est à la croix, il y a 2000 ans, que Jésus a accompli une œuvre par laquelle mes fautes sont pardonnées et je suis libéré de mon péché. Cette joie du salut est acquise, intangible, indépendante des circonstances. Le salut est comme des fontaines de joie (Es. 12. 3) auxquelles nous sommes invités à puiser avec abondance. Quel bonheur de nous rappeler tous les matins que nous sommes aimés de Dieu et purifiés devant lui par l’œuvre de son Fils (Rom. 4. 6, 7).
    - Au futur, car le meilleur est encore à venir. Dieu nous ouvre une espérance certaine : il nous promet un avenir où il n'y aura plus ni deuil ni cri ni peine... (Apoc. 21. 4), une éternité où le mal ne sera plus ni dans le monde ni en nous, un endroit où nous serons pour toujours avec le Seigneur. Penser à ce qui nous est préparé est réellement pour chaque jour - y compris ceux d'épreuves de la foi - une source de "joie ineffable et glorieuse" (1 Pi. 1. 7, 8). Empruntons donc le pont de la joie entre le pilier du salut et le pilier de l'espérance, et nous considérerons autrement et de plus haut les peines du présent.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Ne t'irrite pas à cause de ceux qui font le mal, ne sois pas jaloux de ceux qui pratiquent l'iniquité... Confie-toi en l’Éternel et pratique le bien ; habite le pays, et repais-toi de fidélité, et fais tes délices de l’Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur... Remets ta voie sur l’Éternel, et confie-toi en lui ; il agira, et il produira ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui." Psaume 37. 1, 3, 7

     

    En commençant cette nouvelle année, je regarde le monde autour de moi, un monde où la puissance oppressive du mal grandit et où beaucoup d'incrédules prospèrent. Vais-je m'indigner devant le mal ou me reposer sereinement et tranquillement sur Dieu qui aura finalement le dernier mot ? Vais-je envier la prospérité des méchants, incertaines et passagères, ou méditer sur la bonté de Dieu qui peut parfaitement suffire à tout ? Une nouvelle fois, j'entends Dieu me dire dans sa Parole :
    "Confie-toi en l’Éternel et pratique le bien". Oui, faire entière confiance à Dieu, le laisser être Dieu dans ma vie du commencement à la fin, sans condition, c'est la sûreté, pour ma vie spirituelle et les œuvres qu'il place devant moi.
    "Fais les délices de l’Éternel". Si ma joie est en Dieu, que pourrait-il me manquer ?
    Vient alors la promesse : "Il te donnera les demandes de ton cœur". Quel encouragement de savoir que Dieu s'engage ainsi ! Si mon désir profond est de mieux connaître le Seigneur, de faire de lui mes délices, ma volonté se fondra dans la sienne, sa volonté inspirera mes demandes : "priant par le Saint Esprit" (Jude 21).
    Sa parole m'encourage encore : "Remets ta voie sur l’Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira". L'expression littéral en hébreu est très imagée : << Enroule ta voie autour de l’Éternel, roule ta voie sur l’Éternel >>. Là où je suis le plus en sécurité, c'est sur le chemin tracé par Dieu. En toute confiance, sachant qu'il m'aime et qu'il sait mieux que moi-même ce qu'il me faut, je veux lui remettre ma vie au quotidien. Dieu ne reste jamais inactif devant la foi : "Il agira". Je découvre alors que ma force est de rester tranquille, à l'exemple de l'agriculteur qui prépare son champ, le laboure, le sème, mais laisse la moisson à Dieu. Que peut-il faire d'autre ? Dieu seul est le maître des saisons.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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