• "[L'Éternel] chassa l'homme, et plaça à l'orient du jardin d'Éden les chérubins et la lame de l'épée qui tournait çà et là, pour garder le chemin de l'arbre de vie." Genèse 3. 24

    "Vous avez été approchés par le sang de Christ." Éphésiens 2. 13

    "Approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi." Hébreux 10. 22

    Chassés - Approchés

    Pour avoir fait entrer le péché dans le jardin d'Éden et ainsi contaminé toute l'humanité, Adam et Ève, qui en étaient les seuls habitants, sont chassés de ce lieu de délice. De crainte que l'homme "n'avance sa main et ne prenne aussi de l'arbre de vie et n'en mange et ne vive à toujours", l'Éternel fait garder l'accès par des chérubins (anges veillant à l'administration de la justice et du jugement divins, Exode 25. 18 ; Psaume 80. 1 ; Hébreux 9. 5). C'en est fini pour l'homme de rencontrer Dieu dans une innocence heureuse. Cette séparation est concrétisée dans le tabernacle, puis dans le temple : un voile marque les limites entre le lieu saint et le lieu très saint, lieu qui typifie la présence de Dieu. "Tu feras un voile de bleu, de pourpre, et d'écarlate, et de fin coton retors ; on le fera d'ouvrage d'art avec des chérubins" (Exode 26. 31). Ces chérubins brodés sur le voile rappellent ceux qui empêchent l'homme d'accéder à l'arbre de vie. Ainsi, pendant des siècles le lieu saint est séparé du lieu très saint par ce voile. Seul le souverain sacrificateur pouvait accéder au lieu très saint, au-delà du voile., mais qu'une fois par an et avec d'infinies précautions. Jésus est fait péché à notre place, il porte nos péchés. À la fin, quand tout est accompli, le chemin vers Dieu s'ouvre. Le rideau qui ferme le lieu très saint se déchire tout seul en deux, depuis le haut jusqu'en bas, au moment où Jésus rend l'esprit (Matthieu 27. 51). L'accès à Dieu est désormais offert à tous les humains, par le moyen de Christ mort et ressuscité, un chemin nouveau et vivant (Hébreux 10. 19-22). Approchons-nous de Dieu, sans crainte, nous avons une pleine liberté pour le faire, en pleine assurance de foi. Notre place est là, dans la présence de Dieu, elle ne dépend pas de nos mérites, mais de l’œuvre de Jésus à Golgotha.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Le temps me manquera si je parle en détail de Gédéon, de Barac, de Samson et de Jephté, de David et Samuel, et des prophètes, qui par la foi soumirent des royaumes..." Hébreux 11. 32, 33

    Deux lectures

    Noé s'est enivré. Abraham était trop vieux, sa femme aussi. Jacob mentait. Rachel a volé son père. Moïse a été meurtrier (comme David et Saul de Tarse), Rahab se prostituait. Gédéon avait peur. Samson était vaniteux, égoïste, violent. Jonas était un fuyard, Jérémie un dépressif. Marthe se faisait beaucoup de soucis. Pierre parlait trop. Marc a abandonné...
    Cette liste, qu'on peut facilement allonger, est tirée de la Bible. Elle nous donne à lire << l'histoire naturelle >> d'hommes et de femmes de tous les temps, sans cacher leurs défauts ni leurs faiblesses.
    Mais la Bible nous propose aussi une autre lecture de la vie de ces même personnes. Suivons-les le long de la rivière de la grâce, sur le sentier de la foi :
    "Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel" et, par la foi, il a construit "une arche pour la sauvegarde de sa famille" (Genèse 6. 8 ; Hébreux 11. 7). Abraham "fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, étant pleinement convaincu que ce que Dieu a promis, il et puissant aussi pour l'accomplir" (Romains 4. 20, 21). Sara "estima fidèle celui qui avait promis" (Hébreux 11. 11). Jacob termine sa vie en adorant (Hébreux 11. 21). Rachel et Léa ont "bâti la maison d'Israël" (Ruth 4. 11). Moïse est devenu le libérateur et le législateur d'Israël, David le roi selon le cœur de Dieu, Saul l'apôtre de la grâce parmi les nations. Rahab figure au nombre des ancêtres de Jésus. Gédéon remporta une victoire sur Madian qu'on rappelait encore des siècles plus tard en Israël (Ésaïe 10. 26). Samson a terminé sa vie sur un cri de foi (Juges 16. 28). Jésus fait appel au signe de Jonas pour parler de sa propre mort et de sa résurrection (Matthieu 12. 39). Jérémie est justifié par ses prophéties accomplies à la lettre. Marthe est à sa place en servant à l'un des derniers repas que le Seigneur prend avant de donner sa vie (Jean 12. 2). Trois milles personnes sont sauvés à la suite de la première prédication de Pierre (Actes 2. 41). Auteur d'un évangile, Marc est aussi connu comme l'un des "compagnons d’œuvres" de Paul (Colossiens 4. 10, 11).
    Appliquons-nous à faire une lecture selon Dieu de la vie de nos contemporains et de ceux qui nous ont précédés.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Que le Dieu de paix - qui a ramené d'entre les morts le grand Pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l'alliance éternelle, notre Seigneur Jésus - vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, produisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ." Hébreux 13. 20, 21

     

    Cette prière finale dans l'épître aux Hébreux exprime le désir que le Dieu de paix nous forme, nous façonne pour porter du fruit à sa gloire et pour lui être agréable.
    En plus de connaître la volonté de Dieu, nous devons avoir sa puissance pour l'accomplir. Cette puissance est la même que celle que Dieu a déployée pour ramener d'entre les morts notre Seigneur Jésus Christ, le grand Pasteur des brebis.
    Nous sommes l'ouvrage de Dieu ayant "été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles" (Eph. 2. 10). Cela signifie que la vie en Christ qui anime le chrétien ne peut se manifester que par des œuvres, à l'instar du fruit que porte "le vrai cep" (Jean 15. 1-8). Or, comme le Père de la parabole de Jean 15 prend soin du sarment en le nettoyant "afin qu'il porte plus de fruit", le Dieu de paix, dan le verset du jour, qualifie le chrétien et le rend apte à faire sa volonté. Une fois de plus, tout, dans la vie du chrétien, émane de Dieu par Jésus Christ : la vie, les bonnes œuvres, la capacité pou les faire, rien n'est laissé à ce qui pourrait venir de nous-mêmes, "notre capacité vient de Dieu, qui nous a aussi rendus capables d'être des ministres de la nouvelle alliance" (2 Cor. 3. 6).
    Conséquents avec ce qui précède, emparons-nous de cette affirmation avec foi et mettons-nous résolument à la disposition de notre Dieu afin qu'il puisse opérer en nous "le vouloir et le faire, selon son bon plaisir" (Phil. 2. 12, 13). Rester oisifs, sous quelques prétextes que ce soit, équivaudrait à mésestimer qu'il produise en nous "ce qui est agréable devant lui" tel qu'il le propose.
    Désirons la présence du Dieu de paix dans nos vies ; que nos pensées occupées du Seigneur lui en ouvrent la porte pour qu'il puisse nous sanctifier entièrement et nous former pour son service, en attendant le moment glorieux où il brisera Satan sous nos pieds. C'est le programme du "Dieu de paix" pour tout chrétien. Là où tout est accompli, la paix règne.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, votre âme et votre corps tout entier soient conservés sans reproche à la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, et il le fera." 1 Thessaloniciens 5. 23, 24

     

    Pour la troisième fois, le titre "Dieu de paix" est associé à un souhait. Ce n'est pas celui d'une présence bienfaisante et encourageante dans le quotidien du chrétien, comme nous l'avons vu ces deux derniers jours, mais en tant que puissance agissant en lui afin d'achever l’œuvre de sanctification déjà commencé.
    Le souhait de l'apôtre pourrait être formulé de la façon suivante : << que le Dieu de paix vous mette à part, ou vous sépare du péché pour être entièrement saints >>. Or, de faits, le chrétien est mis à part (sanctifié) dès sa nouvelle naissance : "nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Christ faite une fois pour toutes" (Héb. 10. 10). Cette sanctification est l'une des conséquences immédiates de l’œuvre de Christ sur la croix, parfaite, définitive, en grâce souveraine.
    C'est cependant le dessein de Dieu que la sanctification initiale porte des résultats visibles et concrets dans le témoignage du chrétien. Encore une fois, à cette étape, Dieu pourvoit à tout et c'est par l'Esprit, dont il scelle le chrétien à sa conversion (Eph. 1. 13), que celui-ci peut marcher sans succomber "à la convoitise de la chair" (Gal. 5. 16, 17). Par l'action de l'Esprit dont nous sommes le temple, "nous nous purifions nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu" (2 Cor. 6. 16-7. 1). Aussi la marche par l'Esprit atteint-elle un résultat complet : dans l'esprit, source de nos pensées par lequel nous réalisons notre relation avec Dieu ; dans l'âme, source de nos sentiments et de nos émotions et enfin, dans le corps. C'est au travers du corps, enveloppe de l'esprit et de l'âme, que se manifeste par des actes la vérité de notre être intérieur. Les trois sont destinés à manifester le même degré d'irréprochabilité.
    Le degré souhaité de sanctification pourrait nous paraître inaccessible, pourtant cette sanctification est la volonté de Dieu (1 Thes. 4. 3). Dieu achèvera l’œuvre qu'il a commencé en nous, ou, comme l'apôtre le déclare, "celui qui vous appelle est fidèle, et il le fera". Remettons-nous donc à lui, à sa grâce et à l'action puissante de son Esprit.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Au reste, frères, tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est de bonne réputation - s'il y a quelque vertu digne d'éloge - que cela occupe vos pensées : ce que vous avez appris, reçu, entendu, vu en moi, faites-le, et le Dieu de paix sera avec vous." Philippiens 4. 8, 9

     

    Pour la troisième fois, l'apôtre Paul se réfère à Dieu dans son caractère de "Dieu de paix". Ce n'est cependant pas pour en souhaiter la présence comme en Romains 15. 33, mais bien pour promettre cette présence, conditionnée par les pensées dont se nourrit notre esprit.
    Il pourrait sembler illusoire que, dans un monde de violence et de corruption généralisées, le chrétien puisse être l'hôte du Dieu de paix, étant gardé dans sa paix. Pourtant, Dieu dont la paix "surpasse toute intelligence" (v. 7) et qui a le pouvoir de sanctifier notre être tout entier, nous en le moyen.
    À notre nouvelle naissance, "nous avons reçu... l'Esprit qui est de Dieu afin que nous connaissons ce qui nous a été librement donné par Dieu", à savoir en toute priorité, Christ, sa révélation, son ministère et sa pensée (1 Cor. 2. 12-16). Nous découvrons "tout ce qui est vrai" en nous occupant, par la Parole qui est la vérité, de Jésus qui est "le chemin, la vérité et la vie" (Jean 14. 6). Il est digne de tout honneur (Jean 5. 23). De la crèche à la croix, il a été le Juste par excellence dans ses actes comme dans ses paroles (Act. 3. 14). Et quand à la pureté, l'amabilité, la renommée, nous avons en Jésus "sans souillure, séparé des pécheurs" (Héb. 7. 26) et dont "la grâce est répandue sur les lèvres" (Ps. 45. 2), un modèle parfait ainsi qu'une source inépuisable de méditations bien propres à élever nos pensées.
    Le chrétien peu certes être troublé, il peut sans doute éprouver des inquiétudes et des souffrances, causes d'angoisses intenses, et Dieu le sait. Comment nous assurer la présence du Dieu de paix ? En refusant que le monde formate notre esprit et en concentrant nos pensées sur Jésus et tout vertu spirituelle. Notre vie est le produit de nos pensées. La Parole de Dieu ne laisse aucun doute à cet égard !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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