• Dieu a voulu par Christ, tout réconcilier avec lui-même […] en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Colossiens 1.20

     

    Toute la Bible nous invite, non seulement à une bonne conduite, mais à marcher avec Dieu. C’est à dire connaître Dieu, l’aimer, rechercher sa volonté et l’accomplir.
    Notre conduite seule ne peut obtenir le pardon des péchés. Le prophète Michée en était convaincu, lui qui a loué Dieu pour sa compassion : Quel Dieu est semblable à toi qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés […] car tu prends plaisir à la miséricorde (Michée 7.18).
    Sept siècles après cette déclaration, Jésus allait venir offrir sa vie en sacrifice sur la croix. C’est à ce prix-là que le pardon des péchés peut être accordé.
    Et Dieu offre une réconciliation complète à celui qui croit. Il oublie ses péchés, l’adopte comme son enfant et lui ouvre les portes du ciel. Il lui donne aussi la paix du cœur.
    Quel plus grand cadeau espérer !
    « Avec quoi me présenterais-je devant Dieu ? » La foi en Jésus-Christ est la seule réponse satisfaisante pour être accueilli en sa présence.

    Francis Rivère

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire […]. Il séparera les uns d’avec les autres. […] Il dira à ceux qui sont à sa gauche : Allez loin de moi, maudits, vers le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Matthieu 25.31,32,41

     

    Le texte de Matthieu 25 est partiellement symbolique. Il compare les hommes à des brebis ou des boucs que le Fils de l’homme mettra à sa droite (les brebis) ou à sa gauche (les boucs). Mais l’enseignement qui s’en dégage est l’affirmation claire qu’il y aura deux sorts possibles pour les humains : sort bienheureux pour ceux que Jésus appelle les justes et qu’il dira bénis de son Père, terrible pour les autres, en partage avec le diable.
    La lecture proposée est sobre. Elle ne mentionne comme critère de ce jugement (apparemment pas le dernier) que l’attitude pratique – secours ou indifférence – adoptée envers ceux que Jésus nomme les plus petits de ses frères. À l’époque, un Juif n’aurait appelé “frère” qu’un autre Juif. On doit y voir comme un raccourci. Car le salut ou la perdition sont d’abord liés à la foi ou l’incrédulité, avant de l’être aux fruits que portent l’une ou l’autre de ces attitudes du cœur.
    Je ne peux m’étendre sur les détails relatifs à ce double sort possible des humains. Ce qu’en dit la Bible doit pourtant suffire à nous convaincre de nous abandonner à la miséricorde et au pardon de Dieu afin d’être au nombre de ses brebis et non des boucs qu’Il sera contraint de rejeter loin de Lui.

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Saul ne pensait qu’à menacer et à tuer les disciples du Seigneur […] dans les synagogues, il se mit tout de suite à proclamer que Jésus est le Fils de Dieu. Actes 9.1 et 20

     

    Un vieux missionnaire raconte : « Dieu m’envoya à Mexico pour y annoncer l’Évangile. Deux ans après mon arrivée, mon collaborateur fut assassiné, percé de balles. Un autre chrétien qui était chez lui fut adjuré par le bandit Chrisanto Zebeda de renier la foi évangélique. Il refusa. Alors le bandit le descendit, puis quitta la ville quelque temps. À son retour, il demanda si les hérétiques étaient partis.
    – Non, ils sont toujours plus nombreux et, ce soir même, ils se réunissent encore.
    – Nous avons tué leur chef, on se chargera bien des autres. J’irai moi-même à cette réunion. Si j’en jette quelques-uns par la fenêtre, vous vous occuperez d’eux pour les achever !
    Le bandit s’y rendit donc. Mais ce jour-là, l’orateur se contenta de citer des versets bibliques. Chrisanto fut de plus en plus attentif. À la fin, il demanda à l’orateur : – Tu as constamment lu dans un grand livre. Peux-tu me le prêter ?
    On lui donna un Nouveau Testament. Il dit : – Je lirai tout ce livre : si j’y trouve quoi que ce soit d’hérétique, je viendrai et je vous tuerai tous.
    Il rentra et s’enferma dans sa chambre. Au bout d’une semaine, il avait lu tout le livre. Il était devenu un homme nouveau. Plus tard, il a annoncé l’Évangile. On l’appelait le “Saul de Tarse mexicain”. Il a été le plus intrépide des évangélistes du pays.

    Alfred Kuen

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Ecclésiaste 7.20

     

    À la lumière, devant un miroir, il suffit d’ouvrir les yeux et la réalité s’impose. Dès lors, nous n’imaginons plus notre silhouette, nous la voyons ! De même, à la lumière de la Bible, nous découvrons les reflets de notre âme. Nous y voyons que notre jugement est corrompu. Nos choix ne sont pas prioritairement orientés par l’amour de la vérité, mais par la recherche de notre bien. Notre raisonnement est pollué par notre égoïsme. Le souci de ce qui est juste est occulté par ce qui nous plaît. Nous croyons davantage en ce qui nous arrange. Et quand Dieu nous montre notre culpabilité, une lutte intérieure s’engage immédiatement pour la refouler.
    Vous et moi, avons-nous une âme qui échapperait à cette réalité ? Quant à nos choix, Blaise Pascal écrit ceci : « C’est alors qu’il se fait un balancement douteux entre la vérité et la volupté, et que la connaissance de l’une et le sentiment de l’autre font un combat dont le succès est bien incertain… » (Dans De l’esprit géométrique et de l’art de persuader, section 2)
    Lisons la Bible : elle nous donnera une image nette de Dieu et de nous-mêmes. Celui qui reconnaît ses fautes en ce monde et qui place sa confiance dans le Christ sauveur ne passe pas en jugement, mais obtient le plein pardon de Dieu.
    Heureux celui qui se laisse reprendre par le Christ ! Heureux celui qui regarde son âme en face et se repent !

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Comment rendrai-je au Seigneur tous ses bienfaits envers moi ? Psaume 116.12

     

    Ces trois ouvriers du Tarn quittent leur chantier après une journée de labeur et découvrent sur le chemin un sac oublié ou perdu. Ils le ramassent et découvrent à l’intérieur 9000 € en liquide et en chèques. En honnêtes gens, ils regardent à quel ordre sont établis les chèques, puis s’empressent d’aller remettre le butin à son propriétaire. Pour les remercier, celui-ci offre… 5 € à chacun.
    On ne sait s’il faut retenir davantage l’honnêteté des trois ouvriers ou s’extasier devant la “générosité” de l’homme qui a recouvré son bien. (À se demander s’il n’avait pas plutôt cherché à s’en débarrasser !)
    Bien qu’il ne mérite guère que l’on s’attarde sur lui, je me demande s’il ne nous arrive pas quelquefois de lui ressembler.
    En effet, si je suis honnête, je dois avouer que ma reconnaissance envers Dieu n’est pas toujours à la hauteur de ce qu’elle devrait être ! Il est pourtant Celui qui, non seulement a épongé ma dette envers lui, mais encore m’a comblé de bienfaits que je ne méritais aucunement.
    L’expression de ma gratitude ne s’apparente-t-elle pas, hélas parfois, à celle du pingre de ce fait divers, et aux cinq misérables euros dont il a bien voulu se défaire ?

    Claude Siefert

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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