• Alléger son fardeau

    "Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger". Matthieu 11. 29, 30

    "Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé". Psaume 55. 22

     

    Ces deux versets semblent contradictoires. Dans le premier, le Seigneur invite tous ceux qui sont fatigués et chargés à venir à lui et à prendre son joug. Un joug est une pièce en bois utilisée pour atteler les boeufs. Jésus emploie ici ce terme dans un sens symbolique, c'est-à-dire se soumettre à son autorité et lui obéir. Ce chemin de soumission est le chemin du repos. C'est d'abord l'appel de l’Évangile : les hommes peuvent porter de lourds fardeaux sur leur conscience, ils peuvent être accablés, abattus, ils peuvent être lassés d'une vie inutile : tous ceux qui viendront à Jésus trouverons le repos de leur âme. Prendre son joug, c'est aussi apprendre de Jésus, au moyen de sa parole, pour imiter son exemple et vivre de sa vie. Ne craignons pas de nous mettre à son école, nous dit avec amour, car "je suis débonnaire et humble de cœur". Répondons de plein gré, car une obéissance forcée reste un lourd fardeau. Dans le second verset, le Seigneur nous invite à rejeter sur lui notre fardeau. Il s'agit donc de nous décharger de nos soucis, de lui remettre nos préoccupations. Garder sur nous nos soucis, nos tensions, nos inquiétudes, ce n'est pas faire totalement confiance à Dieu, c'est douter qu'il s'occupe de nous. Cela revient aussi à ne pas vouloir admettre que nous avons des besoins. Certains disent trouver les forces en Dieu pour supporter leurs fardeaux. Le Seigneur nous invite au contraire à lâcher notre fardeau (litt. à rouler nitre fardeau sur lui), à lui abandonner nos inquiétudes, à rejeter "sur lui tout [notre] souci, car il prend soin de [nous]" (1 Pi. 5. 7). Faire confiance à Dieu exige de l'humilité et de la foi : il s'agit d'accepter l'épreuve comme venant de la main de Dieu qui contrôle nos circonstances et qui nous aime. "Mes temps sont en [sa] main" (Ps. 31. 14), je peux compter sur son soutien.

     
    Source (Plaire au Seigneur)

    « Joie de croire, joie d'aimer La Voix de son Maître - Par Françoise Lanthier »

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