• Dieu protège un secrétaire déprimé

    "Voici, ce que j'avais bâti, je le renverse, et ce que j'avais planté, je l'arrache - tout ce pays. Et toi, tu chercheras pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas ; car voici, je fais venir du mal sur toute chair, dit l’Éternel ; mais je te donnerai ta vie pour butin, dans tous les lieux où tu iras." Jérémie 45. 4, 5

     

    Jérémie n'a pas eu une vie facile, ni Baruc son fidèle secrétaire ! Membre d'une famille considérée, Baruc constate que les prophéties de son maître n'ont aucun effet sur la conduite impie de Jéhoïakim, roi de Juda ; au contraire, celui-ci fait même brûler le rouleau où Baruc les avait consignées sous la dictée de Jérémie (Jér. 36. 23). Baruc réécrit le livre sous la dictée du prophète, avec une adjonction concernant la fin effroyable du roi (Jér. 36. 32). Rejeté, persécuté avec son maître, Baruc connaît le désespoir pour une cause dans laquelle il n'arrive plus à voir Dieu, sa volonté et sa bonté : "Malheur à moi ! car l’Éternel a ajouté le chagrin à ma douleur" (Jér. 45. 3). Par Jérémie, Dieu lui révèle alors la véritable source de son abattement : il désire réaliser de "grandes choses" pour lui-même, mais il est réduit à l'impuissance. Ayant accès auprès du roi, peut-être se croyait-il bien placé pour entreprendre une réforme, mais Dieu lui montre par Jérémie que c'est inutile, le jugement contre Juda est inéluctable (Jér. 45. 4). Jérémie lui rappelle que la tristesse de Dieu dépasse infiniment la sienne : Dieu n'est-il pas en train de détruire ce qu'il avait construit lui-même ? Dans ces circonstances, comment Baruc peut-il chercher son bien-être personnel ou quelque notoriété ? Il lui suffit de savoir qu'il surmontera en fin de compte le désastre qui va atteindre les rebelles et les impies : Dieu lui a promis de veiller sur sa vie partout où il ira. Ne nous laissons pas décourager par l'état du monde, de la chrétienté, et par notre propre état. Dieu ne nous demande pas de faire ce que nous ne pouvons pas faire, ni ce que nous ne pouvons plus faire (Marc 14. 8). La grande chose aujourd'hui est de garder la Parole et de ne pas renier e nom du Seigneur. Nous verrons demain comment Baruc, à son insu, a quand même laissé une trace extraordinaire dans l'Histoire.

     
    Source (Plaire au Seigneur)

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