• Le pont de la joie

    "Je me réjouirai en ton salut." Psaume 9. 14

    "... vous réjouissant dans l'espérance." Romains 12. 2

     

    << Un chrétien triste est un triste chrétien >> a-t-on souvent dit. Une telle phrase pourrait facilement culpabiliser qui, aujourd'hui, a de la peine à se réjouir "toujours" (1 Thes. 5. 16), à être "toujours joyeux" (2 Cor. 6. 10). Peut-être qu'une maladie grave l'inquiète, parce qu'il a des soucis de famille, ou encore parce qu'il est au chômage sans voir d'issue à sa situation, etc. Tant de circonstances peuvent ôter tout sentiment de joie dans nos vies. Et il serait masochiste et même anti-biblique de considérer tout événement, même intrinsèquement négatif, comme une source de joie en lui-même. Comment continuer à obéir à ces impératifs de se réjouir dans les bons comme les mauvais jours ? En fait, le chrétien peut toujours construire un << pont de la joie >> au-dessus de ses circonstances difficiles du présent. Ce pont se relie au passé et au futur.
    - Au passé, car c'est à la croix, il y a 2000 ans, que Jésus a accompli une œuvre par laquelle mes fautes sont pardonnées et je suis libéré de mon péché. Cette joie du salut est acquise, intangible, indépendante des circonstances. Le salut est comme des fontaines de joie (Es. 12. 3) auxquelles nous sommes invités à puiser avec abondance. Quel bonheur de nous rappeler tous les matins que nous sommes aimés de Dieu et purifiés devant lui par l’œuvre de son Fils (Rom. 4. 6, 7).
    - Au futur, car le meilleur est encore à venir. Dieu nous ouvre une espérance certaine : il nous promet un avenir où il n'y aura plus ni deuil ni cri ni peine... (Apoc. 21. 4), une éternité où le mal ne sera plus ni dans le monde ni en nous, un endroit où nous serons pour toujours avec le Seigneur. Penser à ce qui nous est préparé est réellement pour chaque jour - y compris ceux d'épreuves de la foi - une source de "joie ineffable et glorieuse" (1 Pi. 1. 7, 8). Empruntons donc le pont de la joie entre le pilier du salut et le pilier de l'espérance, et nous considérerons autrement et de plus haut les peines du présent.

     
    Source (Plaire au Seigneur)

    « Le Dieu créateur s'intéresse-t-il à nous ? Une preuve - Par Martine Fleck »

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