• Lutter avec Dieu : Jacob

    "Jacob appela le nom du lieu Péniel [face de Dieu]. Car j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée." Genèse 32. 20

     

    Jacob avait quitté la maison paternelle (Gen. 28) fuyant la colère de son frère Ésaü a qui il avait volé le droit d'aînesse. Ésaü résolut de tuer Jacob, dès qu'Isaac leur père serait mort (Gen. 27. 1-41). Rebecca entendit ces menaces et elle fit partir Jacob, sous prétexte de mariage, pour Padan-Aram où vivait sa parenté. Une vingtaine d'années plus tard, Jacob revient, chargé de famille et riche d'imposants troupeaux. Apprenant que son frère Ésaü vient à sa rencontre avec 400 hommes, Jacob prend peur et met sur pied le système de défense propre aux caravaniers : Il répartit en deux camps les gens qui sont avec lui et le bétail : "Si Ésaü vient à l'une des bandes et la frappe, la bande qui restera pourra échapper", se dit-il (Gen. 32. 8). Jacob passe de nuit le gué de Jabbok (Gen. 32. 22) et entre en territoire hostile. Mais ce n'est pas son frère qui l'attend, c'est un homme mystérieux qui lui barre la route ! Un combat énergique s'engage et dure jusqu'au matin, car Jacob ne veut pas s'avouer vaincu ! Son adversaire touche l'emboîture de la hanche qui se démet ; Jacob est immobilisé, il est vaincu, sa propre volonté est brisée ! Une autre lutte commence, enfin marquée par la foi. Jacob a compris que celui qui l'a frappé a aussi le pouvoir de bénir. Il pleure, il supplie (Osée 12. 5) et cherche à le retenir pour obtenir une bénédiction. L'Ange lui dit alors : "Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et [Jacob] dit : Je ne te laisserai point aller sans que tu m'aies béni. Et il dit : Quel est ton nom ? Et il dit : Jacob. Et il dit : Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël, car tu as lutté avec Dieu" (Gen. 32. 26-28). Devant l'Ange de l’Éternel, identifié à Dieu lui-même, il reconnaît être Jacob, le tricheur, celui qui supplante. Après cette confession, Jacob éprouve une véritable libération intérieure : "Mon âme a été délivrée", dit-il. Dieu le déclare vainqueur en le nommant "Israël" (Prince de Dieu). Si Dieu nous arrête dans notre marche de propre volonté et nous enlève notre énergie charnelle, c'est afin de nous donner sa puissance et faire de nous des vainqueurs.

     
    Source (Plaire au Seigneur)

    « Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre pur Si vous entendez... - Par Richard Doulière »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :