• À la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent l’enfant avec Marie, sa mère et tombèrent à ses pieds pour se prosterner devant lui. Matthieu 2.10-11

     

    Je ne suis pas sûr que les mages, qui virent et suivirent l’étoile qui les amena au Sauveur du monde, auraient acquiescé à l’affirmation suivante de Brillat-Savarin. Dans son œuvre la plus célèbre, « Physiologie du goût », le célèbre gastronome prétendait en effet que « la découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile ». Pour l’épicurien et l’hédoniste, seuls comptent l’instant présent et le plaisir qu’on peut en retirer. Pour eux, goûter des saveurs nouvelles et expérimenter des sensations inédites procure un divertissement qui vient rompre l’ennui et l’absence de signification profonde de leur existence. Quant aux bienfaits pour l’humanité que cela engendre, j’ai quelques doutes…
    Il en fut tout autrement de la découverte des mages amenés par cette étoile aux pieds du nouveau-né de la crèche. Inclinés devant la royauté du natif de Bethléhem, ils verront leur existence présente et éternelle bouleversée… comme pour tant d’autres après eux.
    Cette étoile vous convie à la suivre afin qu’à votre tour, vous connaissiez Jésus-Christ et goûtiez combien le Seigneur est bon (Psaume 34.9).

    Claude Siefert

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. Ésaïe 48.18

     

    Tous les hommes aspirent au bonheur. Les uns le cherchent dans le succès et la reconnaissance, les autres dans les plaisirs et les divertissements, ou encore dans l’action. Il est surprenant que des hommes doués de raisonnement ne situent ce bonheur que dans le cadre de cette vie sur terre. En faisant cela, ils le font périssable ! Comme le soleil dans sa course, ce bonheur ne pourra pas rester au zénith. Inévitablement arrivent le crépuscule et l’obscurité, les vicissitudes et la mort.
    L’idée du bonheur devrait s’inscrire dans la durée, non ? Pourtant, à l’encontre d’un bonheur durable, les hommes poursuivent l’éphémère ; ils s’inquiètent des moindres choses ici-bas et, paradoxalement, oublient de le faire pour les grandes de demain ! Je m’étonne de cette incohérence aussi visible, qui laisse le provisoire dominer et étouffer les aspirations véritables. Oh! si tu étais attentif à mes commandements ! dit Dieu.
    Ne laissons pas les préoccupations de l’instant occulter celles qui concernent l’éternité. En nous révélant Jésus, l’Évangile désigne le vrai bonheur ! Attentifs et confiants dans les paroles de Christ, nous recevons son soutien ici-bas et dans l’au-delà. Obéir à ses commandements apporte un bien-être et un bonheur inépuisables ! Qui d’autre peut nous apporter la satisfaction de l’âme aujourd’hui ? Et sa félicité demain ?

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Pour mon amour, ils ont été mes adversaires ; mais moi je me suis adonné à la prière." Psaume 109. 4

     

    Le Psaume 109 est un psaume paradoxal. Il contient à la fois des imprécations sévères envers le << méchant >> qui persécute le fidèle et des appels déchirants à Dieu avec un cœur plein d'amour. Plusieurs expressions rappellent d'autres Psaumes (69. 22, etc.) que le N.T. applique directement à Jésus. De plus, Pierre le v. 8 lors du choix du successeur de Judas. On peut donc classer le Psaume 109 parmi les psaume << messianique >> - ces psaumes qui, par avance, dévoilent les sentiment, les souffrances et les gloires du Messie, mais en partie seulement. Rien n'est plus éloigné, à la croix, de l'état d'esprit du Sauveur souffrant que les imprécations des v. 6 à 20. N'a-t-il pas dit, précisément à Judas : "Ami, pourquoi es-tu venu ?" En revanche, les v. 3 à 5 dépeignent de façon touchant l'amour inconditionnel de Jésus : venu plein d'amour pour les siens, il a été rejeté par ceux auxquels il avait montré tant de grâce, à travers ses miracles, ses actes et ses paroles. Comment a-t-il pu trouver la force d'opposer un tel amour à une telle haine injustifiée ? Par la prière. La seconde partie du v. 4 est saisissante de concision : littéralement, elle se lit : << mais moi, prière >>. Dans les derniers moments de sa vie, Jésus rejeté n'est << que prière >> :
    - déjà, tout au long de sa vie, lors des multiples occasions où les Évangiles nous le montrent priant ;
    - quand il offre "avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort" (Héb. 5. 7) ;
    - quand, à Gethsémané, sa prière atteint un paroxysme d'intensité ;
    - quand, sur la croix, il le pardon pour ses bourreaux, puis quand il remet paisiblement son esprit à son Père avant de mourir.
    Son attitude suscite en nous une profonde adoration. Elle doit aussi nous conduire à l'imiter : même si nous ne passerons jamais par les circonstances unique de l'abandon qu'à connu Jésus, nous pouvons le suivre dans ce chemin de prière car Dieu répond. Peut-être un employé chrétien est-il accusé injustement ? << Moi, prière >> ! Peut-être un mère aimante se fait-elle rabrouer par des enfants ingrats ? << Moi, prière >> ! Peut-être une épouse attentionnée se sent-elle incomprise ? << Moi, prière ! >> Peut-être un frère voit-il son ministère rejeté ? << Moi, prière >> ! La ressource du Fils de Dieu obéissant reste la nôtre aujourd'hui encore.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta loi. Psaume 119.18

     

    Le roi David, l’auteur de cette prière, connaissait la loi de Dieu, les textes bibliques écrits par Moïse. Il en faisait régulièrement la lecture. Il en avait expérimenté les richesses. Il confesse cependant dans ce psaume, le plus long de tous, qu’il a besoin de révélations. Il sait que c’est dans la lecture et la méditation de la Parole de Dieu qu’il trouvera les réponses à ses questions, à ses problèmes, à ses difficultés. Dans ce même psaume, il écrira : La révélation de tes paroles éclaire.
    Le Dieu dont nous parlons, le Dieu dont la Bible nous parle, est le Dieu qui se révèle, se fait connaître à ceux qui le cherchent. L’Univers extraordinaire, si complexe et si merveilleux nous dit qu’il y a quelqu’un qui a créé toutes choses. La connaissance des écrits bibliques nous apporte une plus grande révélation. David a raison de prier pour que Dieu ouvre ses yeux pour découvrir et contempler les merveilles de Sa loi.
    Ouvrez la Bible et priez aussi pour que Dieu se révèle à votre intelligence et à votre cœur. Il vous répondra, car il répond toujours à ceux qui le cherchent. Alors, comme David, vous pourrez le louer avec des mots, les mots que vous trouverez en particulier dans le livre des Psaumes. Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, ô Éternel, mon rocher et mon libérateur.¹

    Par Francis Bailet

    ¹ Psaume 19.15

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Notre Seigneur Jésus Christ... s'est donné lui-même pour nos péchés. Galates 1. 4

     

    On dit que Cyrus, roi de Perse, revenant d'une expédition, ramena prisonniers un prince, sa femme et ses enfants. Le souverain voulut interroger lui-même le prince captif.
    - Que me donneras-tu si je te rend la liberté ?
    - La moitié de mon royaume, dit le prince.
    - Et pour la liberté de tes enfants ?
    - L'autre moitié.
    - Et pour celle de ta femme, que me donneras-tu alors ?
    - Moi-même.
    Cette réponse plut tellement à Cyrus qu'il relâcha toute la famille sans exiger de rançon. De retour dans son pays, le prince demanda à sa femme ce qu'elle avait pensée de la noblesse et de la bonté du roi.
    - Je n'ai vue que celui qui était prêt à se livrer pour moi, répondit l'épouse du prince.
    Comment apprécions-nous Jésus, le Fils de Dieu, qui a dit à son Père : "Me voici", et qui a donné sa vie pour nous sauver de l'esclavage du diable et de la mort éternelle ?
    A quelques heures de la crucifixion, Jésus a demandé à ceux qui venaient l'arrêter pour le conduire au supplice : "Si c'est moi, que vous cherchez, laissez aller ceux-ci" - ses disciples (Jean 18. 8). Et il s'est avancé vers la croix, offrant comme il le leur avait annoncé, sa vie en rançon (Marc 10. 45). Pour eux, pour moi, pour vous.

     
    Source (La Bonne Semence)


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