• Et je suis resté, moi seul… 1 Rois 19.14

     

    Tolkien, l’auteur du « Seigneur des anneaux », décrit dans la première partie de son livre ce qu’il appelle “La communauté de l’anneau”. C’est une communauté ayant une mission aussi impossible que cruciale dans un monde hostile. Le nombre de ses membres est ridicule. Leur engagement est total. Ils doivent compter avec un ennemi redoutable. Et ils entretiennent un espoir fou. Étonnante communauté qui a tant de ressemblances avec l’Église, la “communauté de l’Agneau” !
    Comme le peuple juif au temps d’Élie, l’Église renferme de tout. J’y discerne au moins les quatre groupes suivants :
    Les passants qui ne font que… passer. Mais c’est souvent un des premiers pas pour devenir chrétien. Et nous avons tous été des passants.
    Il y a ensuite les passagers qui paient leur voyage, mais sans s’impliquer. Ils ne sont pas (ou pas encore) convaincus qu’ils doivent aller plus loin.
    Et que dire des clandestins du Royaume de Dieu ? Ce sont de simples consommateurs. Matthieu 22.11-13 décrit le danger auquel ils s’exposent.
    Et puis, il y a les partenaires. Ils ont saisi l’Évangile parce que Christ les a saisis. Eux seuls forment l’Église. Ils ne se prosternent plus devant Baal (l’idole païenne à laquelle sacrifiaient les Israélites au temps d’Élie). Ils sont prêts à donner leur vie pour Jésus, et donc à l’investir pour lui. Ils ne sont peut-être pas nombreux. Mais “la communauté de l’Agneau” subsiste en eux.
    Et vous, dans quel groupe êtes-vous ?

    Egbert Egberts

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Vous avez été rachetés de votre vaine conduite... non pas des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde." 1 Pierre 1. 18, 19

     

    Pour la deuxième fois dans sa première épître, Pierre qualifie une chose de "précieuse" et pour la deuxième fois également, il la compare à "de l'argent ou de l'or", métaux précieux par excellence, symbole de la richesse. C'est en poids d'argent qu'était évaluée la rançon des fils d'Israël "pour faire propitiation pour leurs âmes" sous l'ancienne alliance (Ex. 30. 11-16) et c'est en volume d'or que fut estimé l'"offrande élevée", recueillie dans le même but (Nom. 31. 48-54). Le rappel de ces offrandes signale l'incommensurable disparité de nature existant entre les moyens requis pour l'obtention d'une propitiation temporaire et celle exigée pour assurer parfaitement et définitivement le rachat de tous les croyants. Dieu seul détermine ce qui peut satisfaire sa justice et sa sainteté, et seul son Fils bien-aimé, semblable à Lui dans sa nature, fut jugé digne d'y parvenir. Aussi "avant la fondation du monde", Christ fut-il préconnu afin que, "par son sang", il achète pour Dieu eux qui croiront en Lui "de toute tribu, et langue, et peuple, et nation" (Apoc. 5. 9). Contrairement au "sang de boucs et de veaux" offert sous l'ancienne alliance (Héb. 9. 12), Dieu estime ce sang pleinement suffisant pour racheter ceux qui acceptent Jésus pour leur Sauveur ; ce rachat signifie le salut, donc la purification, la rédemption, le pardon, la justification, la propitiation et la sanctification. En quelques mots, tout ce qui découle d'être né de Dieu, outre la plénitude de bénédictions spirituelles dont nous sommes pourvus en Christ. "Un homme ne pourra en aucun manière racheter son frère... car précieux est le rachat de son âme, et il faut qu'il y renonce à jamais" (Ps. 49. 8). Que le Saint Esprit nous aide à réaliser toujours à quel prix élevé l'amour de Dieu a évalué le rachat de notre âme : rien moins que "le sang précieux de Christ". "Jésus Christ... celui qui nous aime, et qui nous a lavé de nos péchés dans son sang ;... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !" (Apoc. 1. 5, 6).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c'est eux qui seront rassasiés. Matthieu 5. 6

    [L’Éternel] me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom. Psaume 23. 3

     

    Il ne s'agit pas d'une vague envie, mais bien un besoin impérieux et vital comme la faim et la soif. Nous ressentons très vite la faim quand nous ne nous alimentons pas. Mais éprouvons-nous également un tel besoin de justice ? Cette dernière ne se limite pas à des rapports justes et équitables entre les hommes, si importants soient-ils, mais elle évoque d'abord la justice de Dieu. Comment pouvons-nous obtenir cette justice de Dieu ? Non pas en voulant nous justifier par nous-mêmes, mais en prenant conscience de notre incapacité à devenir justes par nos propres efforts. Alors nous découvrons que "c'est Dieu qui justifie" (Romains 8. 33). Sa justice n'est pas quelque chose qu'il nous demande, c'est un don qu'il nous fait, don gratuit de sa grâce (Romains 3. 24), reçu par la foi au Seigneur Jésus. La justice de Dieu ne nous condamne pas, elle nous fait vivre, elle nous libère, nous donne la paix, nous place dans sa faveur (Romains 5. 2). Cette justice dont nous sommes revêtus par Dieu chasse tout sentiment de culpabilité. Et Dieu met en nous une faim, une soif de justice concrète, vécue dans nos diverses relations. Soif d'accomplir sa volonté dans nos journées, soif de rendre à chacun ce qui lui est dû, soif de sa sainteté pour soi-même. Soif de justice à l'égard de Dieu en obéissant à sa Parole. Quand ces aspirations profondes règnent dans notre vie, nous sommes  bienheureux, "rassasiés" dans la foi, l'amour, la paix et l'espérance.
    (suite lundi prochain)

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis. » Et il ajouta : « C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle “Je suis” m’a envoyé vers vous. » Exode 3.14

     

    Tous les éléments de l’univers, ses forces, ses mouvements et ses énergies proviennent d’une cause première que certains identifient au Big Bang. Mais si celui-ci est assimilé à une libération d’énergie/matière, il ne peut que résulter d’un facteur créateur précédent !
    Mais quelle est cette cause première ? On ne peut pas se satisfaire d’une théorie de création spontanée : le néant ne peut engendrer quoi que ce soit… Puisque, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, nous observons des éléments et phénomènes ordonnés, nous sommes amenés à croire à une réalité originelle supérieure !
    Or Dieu se révèle à Moïse comme « Je suis celui qui suis », littéralement « Celui qui existe par lui-même ». Dieu est cette cause première ! Il est cette réalité originelle immatérielle et intelligente, hors du temps et créatrice du temps.
    N’est-il pas apaisant de considérer nos vies comme le fruit d’une volonté intelligible et non pas d’une lointaine explosion ?

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Jésus lui dit : Marie ! Elle, se retournant, lui dit en hébreu : Rabboni (ce qui veut dire : Maître)." Jean 20. 16

     

    Dès le début du ministère de Jésus en Galilée, Marie de Magdala se joint aux douze disciples et aux femmes qui assureraient sa subsistance matérielle et celle de toute l'équipe (Luc 8. 1-3). Délivrée du pouvoir des démons, elle devint l'une des plus dévouées servantes de son libérateur dans un temps où la plupart des Juifs me rejetaient. Marie suit Jésus jusqu'à Jérusalem où elle est certainement témoin de son entrée triomphale dans la ville, puis de son rejet par le peuple versatile. En compagnie d'autres femmes, elle est près de la croix de Jésus. Elle assiste à sa mise au tombeau. Le sabbat passé, elle revient au tombeau et le trouve vide. Elle en avertit les disciples, y retourne seule et pleure. Toute entière à sa douleur, elle n'est pas effrayée par l'apparition de deux anges qui lui demandent : "Pourquoi pleures-tu ?" (Jean 20. 12). Elle prend Jésus pour le jardinier quand il lui pose la même question que les anges. Mais lorsqu'il lui dit "Marie", elle se retourne avec cette exclamation : "Rabboni" (Maître). Ce ne peut être que lui ! Dans l'échange de ces deux seuls mots, passent tout l'amour du Seigneur pour Marie et tout l'amour de Marie pour Jésus : "Marie", son propre nom, "Rabboni", son propre Maître ! Il est vivant, il est ressuscité, une nouvelle vie peut commencer pour elle ! Jésus connaissait Marie par son propre nom, il connaissait chacun de ses disciples par son propre nom et aujourd'hui il connaît aussi chacun de ses rachetés par son propre nom. Aucun n'est anonyme au milieu d'une au milieu d'une foule ; chacun est connu, appelé nominativement, car chacun est aimé de lui d'un amour absolu et unique. Jadis, Aaron ne portait devant l’Éternel que le nom des tribus d'Israël sur l'éphod dont il était revêtu (Ex. 28. 12). Aujourd'hui le Seigneur dit de chacun de ses rachetés : "Je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges" (Apoc. 3. 5). Quelle sécurité, quel bonheur pour le croyant de savoir qu'il est connu et appelé de son propre nom par celui qui l'a délivré et avec qui il passera l'éternité.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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