• "Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois." Jean 1. 47

     

    Le "venez et voyez", par lequel le Seigneur a invité deux disciples de Jean le Baptiseur à le suivre là où il logeait à ce moment-là, a porté ses fruits ; non seulement ils sont restés "auprès de lui", mais d'autres se sont joint à eux, dont Philippe. A son tour, ce dernier informe Nathanaël qu'ils ont trouvé celui dont Moïse et les prophètes avaient annoncé : "Jésus.. qui est de Nazareth". Or, Nazareth est une bourgade insignifiante de la Galilée, une province méprisée des orgueilleux Judéens depuis des siècles (1 Rois 9. 11-13 ; Es. 9. 1 ; Jean 7. 41-52). Elle n'a même pas de murailles si bien qu'en cas d'attaque ses habitants se réfugient dans les grottes voisines, ce qui a accrédité la rumeur qu'ils sont semi-troglodytes. Cela, Nathanaël, Galiléen de Cana, le sait très bien et il sait aussi que la remarque peut faire réfléchir et influencer Philippe, autre Galiléen de Bethsaïda ! Que rétorque donc Philippe ? Trois mots : "Viens et vois". Comme pour dire : A quoi bon discuter, je sais aussi bien que toi que les apparences te donnent raison, qu'elles ne semblent pas répondre à notre attendre, mais juge pour toi-même, "viens et vois". Sans le savoir, il reprend, pour son compte, l'argument et les paroles "pleinement convaincu" (2 Tim. 3. 14). Est-ce le nôtre ? Qui est Jésus pour le monde qui nous entoure ? Le connaît-on même encore ? Que représente la Bible pour nos contemporains ? Sait-on qu'elle révèle toute la pensée de Dieu en faveur de l'homme et de son avenir éternel ? A-t-on même une idée de qui est Dieu et du salut qu'il offre à chacun ? Et que dire du témoignage chrétien ? Voici quelques sujets de conversation, parmi tant d'autres qui, abordé même superficiellement, ne manquent pas de provoquer une gamme de réaction, souvent contradictoires, d'une diversité étonnante. Un << viens et vois >>, << viens et écoute >>, << viens et lis >>, << viens et prie >>, peut-être plus convaincant qu'une longue démonstration susceptible de dégénérer en polémique... à condition toutefois d'être soi-même convaincu !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • [L'évangile] est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit. Romains 1. 16

    Notre Dieu sauveur... veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité. 1 Timothée 2. 3, 4

     

    Un jeune missionnaire, David Brainerd (1718-1747), en chemin vers un village d'Indiens, s'arrêta dans une forêt pour passer la nuit. Avant de se coucher il se mit à prier avec ferveur, sans se rendre compte que des hommes du village l'avaient suivi. Maintenant, ils épiaient derrière les arbres la mystérieuse scène du "visage pâle" qui imploraient Dieu. Ils avaient décidé de le tuer, car ils pensaient que les Blancs enivraient les Indiens afin de voler leurs biens. Mais après avoir vu le missionnaire qui, prosterné vers le sol, s'adressait au "Grand Esprit", ils se retirèrent discrètement. Le lendemain, le jeune homme, qui ignorait ce qui s'était passé la veille, repartit et reçut dans le village un accueil auquel il ne s'attendait pas. Les Indiens entourèrent le missionnaire qui leur lut le chapitre 53 d'Ésaïe. Il écrit : "Beaucoup furent émus et, lorsque je leur parlai du salut de leur âme, ils se mirent à sangloter. Ils m'écoutèrent attentivement jusqu'à la fin. Je leur parlai de l'amour et de la compassion de Dieu, qui avait envoyé son propre Fils afin qu'il meure pour les péchés des hommes. Ce fut pour moi une surprise de voir comment leurs cœurs paraissaient transpercés par l'évangile". Aujourd'hui encore, l'évangile de l'amour de Dieu est annoncé. Et c'est souvent la vie des chrétiens qui est le plus puissant témoignage. Relevons ici combien l'attitude de prière de ce missionnaire a été utile pour que tout le village soit rendu attentif à l'évangile. Pour notre part, savons-nous prier avec la même conviction ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Car tu es grand et tu fais des merveilles, toi, Dieu, le seul. Montre-moi ton chemin, Seigneur, que je marche en suivant ta vérité ; unifie mon cœur pour qu’il craigne ton nom. Psaume 86.10-12

     

    J’aime bien cette traduction du psautier que je lis depuis quelques années. C’est mon livre de poche qui m’accompagne dans tous mes voyages, même quand je me rends au fin fond de la brousse ou dans les forêts primaires de Madagascar. Partout, je peux reconnaître que Dieu fait des merveilles !
    Puissions-nous aussi en cette journée discerner la grandeur de Dieu ! Ainsi en ce moment où chez nous les perce-neige et les crocus éclosent. Reconnaissons qu’Il est le créateur, qui a fait et qui fait des chefs-d’œuvre ! Affirmons que Lui seul est Dieu, et qu’il n’y en a pas d’autres.
    Ceux qu’on prétend être des dieux – et il y en a beaucoup – sont des contrefaçons, des faux dieux qui ne peuvent ni entendre, ni parler, ni aimer ou sauver. Ces faux dieux ne donnent pas leur vie pour nous, mais ils réclament la nôtre ou celle des nôtres ou celle des autres !
    Aussi, en ce début de journée, nous voulons dire : « Toi, Dieu, le seul, montre-nous le chemin ! »
    Ceci est une bonne chose, mais encore faut-il, comme le psalmiste, marcher sur ce chemin. Et le faire en marchant dans les pas de Jésus, en suivant ses traces !

    François-Jean Martin

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Jésus... leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi... où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez." Jean 1. 38, 40

     

    A-t-on jamais entendu un dialogue aussi bref que celui entre Jésus et deux des disciples de Jean-Baptiste ? Dix mots suffisent pour exprimer deux questions et une réponse ! Et pourtant, ces mots expriment une abondance de sentiments et de pensées ! Les disciples de Jean ont entendu l'extraordinaire parole de leur maître, qui regardait "Jésus marcher" et qui s'est alors exclamé : "Voilà l'Agneau de Dieu !" Rien d'autre. Ils regardent aussi cet homme qui marche et ils discernent celui que Jean leur a annoncé. Sans soulever de questions, ils le suivent. Ils ont l'intime conviction que leur place est maintenant auprès de lui. Jésus se retourne, voit qu'ils marchent à sa suite et désire leur faire exprimer ce qui les motive à le suivre. Mais il le fait en évitant tout ce qui pourrait influencer leur réponse : "Que (et non pas : qui) cherchez-vous ?" Jésus connaît leurs pensées. Pourtant, par cette courte question, il leur fournit le moyen approprié d'ouvrir leur cœur en toute liberté et d'exprimer leur désir ! Or, que répondent les disciples ? Que ressentent-ils ? Le savent-ils clairement ? Ils manquent sans doute de lucidité pour démêler leurs sentiments et ce qui les pousse à lui Jésus. Mais ils ont probablement vu son humilité, sa douceur et sa dignité lors de son baptême (Matt. 3. 15). Ils ont entendu Jean-Baptiste témoigner que "celui-ci est le Fils de Dieu" (Jean 1. 34). Alors ils vont à l'essentiel en trois mots : "Où demeures-tu ?" Pas de long discours, mais le témoignage de leur désir de s'attacher à Jésus en qui ils ont discerné un maître : "Rabbi" (v. 39). Car, ils le pressentent, il répondra à toutes leurs questions, mais dans l'intimité de sa maison, loin de la foule. Mais où habite Jésus, lui qui n'a pas de chez lui (Luc 9. 58) ? Il répond simplement : "Venez et voyez". La Parole ne donne aucune précision ; elle ne parle que du résultat : "Ils demeurèrent auprès de lui". Bien peu de mots pour évoquer tout ce que la présence de Jésus a signifié pour eux dès ce jour-là. Que signifie-t-elle encore pour moi, aujourd'hui et jour après jour ?

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frères, ni donner à Dieu sa rançon (car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu'il y renonce à jamais). Psaume 49. 7, 8

     

    Un bricoleur aime bien réparer lui-même ce qui tombe en panne. Mais il arrive qu'il s'y acharne pendant des heures sans succès, et qu'il doive finalement avoir recours à des experts, des gens du métier. Sur le plan moral, notre situation est analogue. Nous tentons des réparations mais nos efforts sont inutiles, nous retombons souvent dans les mêmes travers. Quant à nous débarrasser de notre culpabilité, nous en sommes totalement incapables. Il est vrai que nous savons très facilement nous persuader que le péché n'est pas si terrible que cela, et que nous pouvons l'éliminer par des "bricolages" : en recouvrant la rouille d'une couche de peinture, tout brille de nouveau comme avant ! Quelle erreur ! Il nous faut, au contraire, aller directement chez l'expert, nous tourner vers notre Créateur. Qui, mieux que lui sait ce qu'il en est de notre vie et de ses secrets les plus intimes ? "Le Seigneur... mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et manifestera les intentions des cœurs" (1 Corinthiens 4. 5). Et qui, à part lui, est capable de tout réparer ? Dieu lui-même nous y invite : "Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés !" (Ésaïe 45. 22). Il nous offre par la foi en Jésus Christ, le pardon de nos péchés et une vie nouvelle.N'agissons pas en bricoleur de notre âme. En allant sans détour à Jésus, le seul Sauveur, nous nous éviterons beaucoup de peines et de déceptions.

     
    Source (La Bonne Semence)


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