• "Par la foi, les murs de Jéricho tombèrent après qu'on en eut fait le tour sept jours durant." Hébreux 11. 30

    "... l'assemblée faisait d'insistantes prières à Dieu pour [Pierre]." Actes 12. 5

     

    Le peuple d'Israël, qui vient de traverser le Jourdain et d'entrer dans le pays promis, se trouve confronté à un premier obstacle de taille : la ville de Jéricho avec ses immenses murailles paraît imprenable. Aucun moyen humain à disposition des Israélites ne semblait pouvoir permettre de venir à bout d'une telle forteresse. Pourtant, << par la foi >> les murs de cette ville s'écroulèrent sur eux-mêmes, comme un château de cartes. La méthode proposée par Dieu pour conquérir cette ville (lire Josué 6) peut être considérée comme une image de la force de la prière en commun de chrétiens qui s'unissent pour faire des demandes à Dieu. Elles nous encourage à :
    1. apporter une grande considération à la prière en commun : contre Jéricho, tous les hommes de guerre, tous ceux qui veulent lutter pour Dieu et son peuple, se mobilisent pour aller au combat.
    Ne restons pas en arrière dans notre individualité, pour ne pas dire notre égoïsme, notre paresse ou notre timidité, et prenons notre part dans la prière de l'assemblée. Accordons de la valeur aux promesses du Seigneur Jésus en les mettant en pratique selon, par exemple, Matt. 18. 19, 20, Jean 14. 13-14, Jean 16. 23, 24.
    2. nous y consacrer de tout notre cœur : pas de distractions ni de bavardages ; seules les trompettes se font entendre, proclamant la gloire de Dieu à la face des ennemis.
    Ne soyons pas distrait pendant que quelqu'un d'autre exprime la prière de tous. Ne lassons pas l'attention des autres par du verbiage inutile ou des demandes peu à propos. Laissons-nous conduire par le Saint Esprit pour prier courtement, selon la volonté de Dieu.
    3. persévérer dans la prière : sept jours durant, et sept fois le dernier jour, ils tournent autour de la ville sans se lasser ni douter.
    Persévérons sans nous relâcher dans l'intercession en commun, et redoublons de prières quand la lassitude nous gagne.
    4. s'attacher à un objet précis. Quand l'Esprit Saint a mis au cœur de l'assemblée de prier pour un besoin, concentrons-nous sur ce sujet avec foi, ne doutant nullement.
    Par-dessus tout et avant tout, ajoutons une foi entière en la puissance et en l'amour de Dieu qui se plaît à bénir et à garder les siens (2 Cor. 10. 3-5) "Persévérez dans la prière, veillant en elle avec des actions de grâces" (Col. 4. 2).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Caïn se leva contre Abel, son frère, et le tua. Et l’Éternel dit à Caïn... : Qu'as-tu fait ? Genèse 4. 8, 9

    Qu'est-ce que Dieu a fait ? Nombres 23. 23

    [Il] nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour. Colossiens 1. 13

     

    Nous nous croyons parfois autorisés à poser des questions accusatrices à Dieu, comme si nous discutions d'égal à égal avec lui. Quelle prétention ! C'est lui qui est en droit de nous demander des comptes. A chacun de nous Dieu dit aujourd'hui : "Qu'as-tu fait ?" Ai-je des bonnes actions à lui présenter des arguments à faire valoir ? Comme tout cela pourrait-il être valable devant Dieu, infiniment grand et infiniment saint ? C'est lui qui donne la réponse : "Il n'y a pas de juste, non pas même un seul" (Romains 3. 10). Tout ce que je suis, tout ce dont je suis capable, se retrouve en ceux qui ont crucifié Jésus Christ. A la croix, en effet, l'homme a montré sa méchanceté foncière, là il a commis son plus grand crime. Il a rejeté celui qui n'avait fait que du bien, il a mis de côté l'envoyé de Dieu. Il a refusé Dieu. Mais la croix est aussi le résumé de ce que Dieu a fait. Elle proclame qu'il a donné son Fils unique en sacrifice pour tous ceux qui l'on rejeté, afin de pardonner à chacun de ceux qui croient en lui. Dieu justifie le coupable repentant et lui témoigne son amour. Oui, devant la croix nous pouvons nous écrier avec émerveillement : "Qu'est-ce que Dieu a fait ?" Au bord des routes, on voit parfois des croix. Elles sont pour la plupart anciennes, mais elles parlent aujourd'hui encore à chacun de nous : est-ce que je vais accepter le verdict de la croix, et reconnaître que je suis coupable ? Est-ce que je vais accepter son message d'espérance, qui affirme que Dieu veut me pardonner ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • En effet […] les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. 1 Jean 2.16

     

    L’argent ne fait pas le bonheur, c’est un économiste qui nous le dit ! Dans son livre « Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux », Daniel Cohen observe avec pessimisme notre société postmoderne : « L’homme économique chasse l’homme moral. Quand le modèle basé sur la compétition entre les êtres devient la norme, les relations humaines se dérèglent. Dans la course effrénée au “toujours plus”, “toujours mieux que l’autre”, l’harmonie se dérobe. »
    Cette convoitise est un des plus puissants moteurs de nos comportements. Elle est exacerbée à notre époque par les slogans de la société de consommation. Mais ses racines plongent dans la nuit des temps. Elle caractérise l’être humain depuis le commencement. Par convoitise, Adam et Ève mangent le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal afin d’être comme des dieux, entraînant à leur suite tous les humains.
    Dieu nous offre par Jésus-Christ le remède pour guérir de ce mal originel : Or, ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié l’homme livré à lui-même avec ses passions et ses désirs (Galates 5.24). Si nous venons à lui, Dieu peut changer nos désirs et nos regards, en changeant d’abord notre cœur.

    Bernard Grebille

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Celui qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur, et celui d'entre vous qui voudra devenir le premier sera l'esclave de tous. Car, aussi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre." Marc 10. 43-45

     

    Peu de temps avant la croix, le Seigneur est à Jérusalem, conscient des heures difficiles qu'il va traverser. Mais les disciples cherchent à bien se placer dans le royaume dont ils pensent qu'il va s'établir sans tarder. Il y a là deux regards totalement opposés sur les événements qui vont se produire, quand à leur déroulement et leurs conséquences :
    - Jésus s'avance vers Jérusalem, sachant ce qu'il devra souffrir et il l'annonce une nouvelle fois à ses disciples : "Voici, nous montons à Jérusalem ; le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateur et aux scribes ; ils le condamneront à mort, et le livreront aux nations ; ils se moqueront de lui, le fouetteront, cracheront sur lui et le feront mourir ; et il ressuscitera le troisième jour" (Marc 10. 33, 34).
    - Pour les disciples, la montée à Jérusalem pour cette fête de Pâque devrait être l'avènement du royaume. Ils s'attendent quelques récompenses, comme le fait remarquer Pierre : "Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi" (v. 28). Leur renoncement leur vaudra bien quelques titres particuliers, pensent-ils ! C'est alors que le Seigneur enseigne la morale qui a cours dans son royaume. La qualification ne vient pas de titres ou de pouvoirs confiés par d'autres. Elle vient d'une autorité qui se construit au service des autres. Ce n'est pas le principe qui a généralement cours dans le monde, même si les chefs dont on garde un heureux souvenir sont ceux qui savent travailler à côté de leurs employés. Ce fut le comportement de notre Seigneur. Il est venu ici-bas pour devenir le Serviteur, de Dieu certes, mais aussi celui des hommes. << Il n'y a point d'esclave qui serve son maître comme ce divin maître a servi ses esclaves >> (Quesnel). Mais, renoncement suprême auquel aucun de ses disciples ne pouvait accéder., il a donné sa vie en rançon pour d'autres. C'est par amour pour nous que Jésus a laissé sa vie. En conséquence, nous qui connaissons maintenant cet amour, "nous devons laisser notre vie pour les frères" (1 Jean 3. 16). Nous voilà bien loin du désir très humain exprimé par les disciples de dominer sur autrui.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses ne l'est pas par le revenu. Cela aussi est vanité. Ecclésiaste 5. 10

    Tu as mis de la joie dans mon cœur, plus qu'au temps où leur froment et leur vin ont été abondants. Psaume 4. 7

     

    "Envie de plus !" Les rédacteurs du magazine déposé dans ma boîte aux lettres ont bien choisi leur titre : ils connaissent l'insatisfaction chronique de l'être humain. Envie de plus d'argent pour acquérir le dernier téléphone sorti. Envie de plus de pouvoir pour être reconnu et avoir une meilleure place. Envie de plus de temps pour profiter de la vie... Nous passons notre temps à courir après ce qui nous manque. Notre société de consommation matérialiste connaît bien ces désirs sans fin, et elle les suscite même. Mais la consommation d'antidépresseur augmente, elle aussi ; serait-ce en relation avec le sentiment de ne pas pouvoir faire face à tant de sollicitations ? La Bible, dans le livre de l'Ecclésiaste, parle de ce vide si souvent perçu. Son auteur, un roi qui avait pourtant tout pour être heureux, passe un revue tous les centres d'intérêts qu'on trouve "sous le soleil" : travail, richesses, études, loisirs, et il conclut : "Tout est vanité et poursuite du vent !" (Ecclésiaste 1. 14). Quel contraste avec l'apôtre Paul, en prison, démuni, privé de tout, mais le cœur rempli de Jésus Christ ! Il pouvait dire avec sincérité : "J'ai appris à être content dans les situations où je me trouve... J'ai amplement de tout" (Philippiens 4. 11, 18). Il était heureux en dépit des circonstances difficiles de sa vie, parce qu'il vivait près de la source du vrai bonheur. Jésus Christ était sa vie, son modèle, son but, sa force, sa paix, sa joie, son espérance.

     
    Source (La Bonne Semence)


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