• Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent. Luc 11.28

     

    Le verbe écouter signifie tendre l’oreille, mais il a bien souvent aussi le sens d’obéir. Une mère, par exemple, dira d’un enfant désobéissant qu’il n’écoute pas. Notre verset, à sa façon, insiste par l’utilisation des verbes “écouter” et “observer”.
    Mais obéir n’est guère à la mode lorsque l’on s’est laissé imprégner de l’atmosphère de mai 68 qui clame qu’il est interdit d’interdire ! Tous les maux de l’humanité ont commencé par une désobéissance. Adam et Ève ont touché au fruit de l’arbre dont Dieu avait dit : Tu n’y toucheras pas. Ils pensaient savoir mieux que leur Créateur, ce qui était bon pour eux !
    Les choses n’ont guère changé. Les hommes d’aujourd’hui se croient encore plus sages que Dieu de telle sorte qu’ils changent les règles, disent mal ce que Dieu appelle bien et bien ce qu’Il appelle mal. C’est dramatique. Et nous n’avons pas fini d’en subir les terribles conséquences.
    Si vous saisissez combien il est insensé pour une créature de se croire plus sage que le Créateur, vous vous demanderez comment il est possible de sortir de ce non-sens.
    Le début d’une authentique sagesse, c’est de craindre Dieu que nous avons offensé. Puis de se mettre à son écoute au sens le plus large du terme. Ce qu’Il attend de nous, nous le découvrirons en étudiant la Bible, car elle est Sa Parole ; c’est là qu’Il parle. Heureux ceux-là qui écoutent et obéissent.

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Il viendra de Sion, le Libérateur ; il détournera de Jacob l'impiété. Et voilà ce que sera pour eux mon alliance, lorsque j'ôterai leurs péchés." Romains 11. 26, 27

     

    Ne te désole point, Sion ; sèche tes larmes !
    L’Éternel est ton Dieu : ne crains plus les alarmes !
    Il reste un repos dans la terre de paix.
    Le Seigneur te ramène et te garde à jamais.

     
    Il te rétablira ; et même au sein des ruines,
    La vigne et l'olivier étendront leurs racines ;
    Tout sera relevé comme en tes plus beaux jours,
    Les murs de tes cités, tes remparts et tes tours.

     
    Un jour, un jour viendra que tes gardes fidèles
    Sur les monts d'Éphraïm s'écriront : << Ô rebelles,
    Retournez en Sion ! L’Éternel, votre Dieu,
    Vous rappelle : venez, et montons au saint lieu ! >>

    Relève ton courage, ô Sion désolée !
    Par le Dieu tout-puissant tu seras consolée.
    Il vient pour rassembler tes enfants bienheureux ;
    Bientôt tu les verras réunis sous tes yeux.

     
    Tes nombreuses tributs, errantes, fugitives
    Parmi les nations sont encore captives ;
    Mais bientôt le Seigneur, par des sentiers nouveaux,
    Les feras parvenir aux torrents de tes eaux.

     
    Les peuples connaîtrons que l’Éternel lui-même
    A délivré Jacob par son pouvoir suprême.
    Oui, Sion, ton Dieu règne, et tout tes ennemis
    Dans peu de jours seront confondus et soumis.

    Félix Neff (1798-1829)

     
    Félix Neff fut l'instrument du réveil dans les vallées, alors presque inaccessibles, des Hautes-Alpes de France. Il mourut à 31 ans d'un cancer de l'estomac, << usé par les fatigues excessives qu'il s'était imposées dans sa sainte et juvénile ardeur >> (Ruben Saillens), ne s'étant nourri pendant des années que de viandes salées, séchées, vinaigrées, de soupe et de fromage fort. Imitons sa foi (Héb. 13. 7) : il contemplait, sans le moindre signe avant-coureur, l'accomplissement glorieux du dessein de Dieu envers son peuple.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses. Psaume 107. 6

    Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Jean 6. 35

     

    Peut-être pensez-vous n'avoir besoin de rien. Vos avez de quoi manger dans votre frigo, vous êtes habillé, vous avez un toit, alors vous êtes plus riches que 75 % des habitants de la planète. Mais votre vie ne se limite pas à ces aspects matériels, car vous êtes plus qu'un simple consommateur ! Vous, avez un cœur, des sentiments, une âme, des valeurs, la capacité de réfléchir au sens de votre vie. N'avez-vous pas envie d'autre chose que de consommer ? Vous avez des besoin vitaux liés à votre vie physique et aussi des besoin psychologiques : vous sentir en sécurité, être en confiance, être aimé, accepté, vous sentir utile... Vous avez des besoin moraux, en particulier être libre par rapport à votre propre conscience. Vous avez aussi des besoins spirituels : comprendre le monde autour de vous, et surtout répondre aux grandes questions de votre vie... En fait vous avez besoin de connaître votre Créateur ! Car vous n'êtes pas sur cette planète par hasard. Pas plus que l'univers n'existe par hasard. Dieu, qui vous a donné la vie, veut entrer en relation avec vous, remplir le vide votre existence, même si vous n'êtes pas conscient, et vous donner ce qui est vraiment la vie. Voilà la plus grande nouvelle qui soit : Dieu, le Créateur, vous cherche, s'intéresse à vous, même si vous l'ignorez et si vous trouvez cela surprenant. Lisez l'évangile et découvrez ce qu'affirme le Christ : il est venu pour vous permettre d'avoir une relation personnelle avec Dieu.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Matthieu 16.26

     

    Dans la rue où j’habitais, j’avais un voisin qui travaillait à la mine la nuit et livrait le charbon dans la journée. Il portait sur son dos, en courant, des sacs de cinquante kilos. Enfant, j’étais très impressionné par cet homme. Aujourd’hui je me demande encore quel était le but de sa vie pour la consacrer essentiellement au travail ? Les autres voisins disaient qu’il n’y aurait que la mort pour l’arrêter.
    Peut-être connaissez-vous des personnes qui cherchent à gagner toujours plus, parfois au détriment de leur santé ou de leur famille ? Ou bien serait-ce votre cas ? Job a une parole de sagesse lorsqu’il déclare : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. (Job 1.21) Jésus précise : Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? (Matthieu 16.26) Il est logique et normal que nous désirions assumer au mieux nos responsabilités pour nous et notre famille. Cependant, rechercher constamment à accumuler des richesses n’apporte pas la paix du cœur, mais une inquiétude constante.
    Investissez votre vie pour Dieu, il n’y a pas de meilleur placement pour cette vie présente et pour la vie à venir, la vie éternelle.

    Jack Mouyon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Je te ferais devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction ; et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre." Genèse 12. 2, 3

     

    Suite à l'endurcissement d'Israël, au rejet de son Messie, à la destruction du temple et à l'incendie de Jérusalem par les Romains en l'an 70, ce peuple à été dispersé dans toutes les nations de la terre. Cependant, il y eut toujours une présence juive, même minime, en terre d'Israël, car un reste du peuple ne pouvait admettre l'idée de l'abandon complet de la terre que Dieu avait donnée à perpétuité aux patriarches (Gen. 48. 4). De plus, et en se basant sur les Écritures, ils savaient que le peuple d'Israël serait ramené par Dieu sur ses terres. Les prophètes l'avaient annoncé par de multiples prophéties : "Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple" (Es. 11. 11, NEG) ; et tout particulièrement dans la prophétie bien connue des ossements desséchés (Ezé. 37. 1-14), cette dernière prophétie ne pouvant clairement se réaliser que lorsque le peuple d'Israël aurait réintégré le pays. Nous voyons que Dieu est fidèle à ses promesses, car en effet le peuple d'Israël est retourné au pays de ses ancêtres. D'abord en petit nombre dès le XIXe siècle, puis de manière plus intensive suite à la création de l’État d'Israël le 14 mai 1948 - "Une nation naîtra-t-elle en une fois ?" (Es. 66. 8) - et à la Guerre des Six jours en 1967. Cette tendance s'est accentuée au début des années 1990 avec l'arrivée massive de plus d'un million de Juifs de Russie suite à la chute du mur - "Je dirai au nord : Donne, et au midi : Ne retiens pas ; amène mes fils de loin, et mes filles du bout de la terre" (Es. 43. 6). Ce mouvement ne prendra fin que lorsque Dieu aura ramené son peuple terrestre au complet dans le pays promis (Zach. 10. 10). Par ce retour des Juifs dans le pays, nous voyons les prophéties divines se réaliser sous nos yeux. Louons Dieu ! Notre génération est le témoin de ce que nos ancêtres éclairés espéraient voir de tout leur cœur (à demain pour un exemple). Dieu n'a pas rejeté Israël, son peuple, car "les dons de grâce et l'appel de Dieu sont irrévocables" (Rom. 11. 29).

    (Thierry Widmer, << Israël  : Quelle signification pour les chrétiens ? >>, extrait du message de Paix).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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