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Bienheureux ceux qui mènent deuil (2)
Bienheureux ceux qui mènent deuil, car c'est eux qui seront consolés. Matthieu 5. 4
Dieu... nous console à l'égard de toute notre affliction. 2 Corinthiens 1. 4Le deuil, dans cette béatitude, est la tristesse éprouvée et acceptée face à toutes les circonstances qui entraînent des ruptures, des pertes irrémédiables, la mort... Elle n'exclut pas la joie de la vie chrétienne, car elle n'est pas cette tristesse due aux désirs inassouvis, qui mine la personne de l'intérieur et détruit l'espérance. "La tristesse du monde produit la mort", écrit l'apôtre Paul. Mais il dit aussi : "la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance salutaire dont on n'a pas de regret" (2 Corinthiens 7. 10). Cette tristesse-là, quelquefois provoquée par la découverte de notre mauvais fond, est utile et positive. Elle conduit celui ui en est saisi à se détourner du mal et à se tourner vers Dieu - rupture heureuse ! N'avons-nous jamais eu l'esprit attristé par nos péchés ? Ceux qui pleurent sur leurs fautes seront réconfortés par la seule consolation qui puisse apaiser la détresse : le pardon gratuit de Dieu. Nous sommes parfois comme submergés devant tant d'injustices et de souffrances dans le monde. En porter le deuil, c'est les présenter au Christ par un esprit d'intercession. C'est le seul chemin de libération de la puissance du mal qui nous oppresse. C'est aussi un témoignage pour ceux qui nous côtoient. Nous éprouvons alors quelque chose de la consolation de Dieu, en attendant le jour où la mort, "le dernier ennemi", sera vaincue (1 Corinthiens 15. 26). En ce jour lumineux, la consolation de Dieu sera complète : "Dieu essuiera toute larme de leurs yeux" (Apocalypse 7. 17). (suite lundi prochain)
Source (La Bonne Semence)
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