• Mené en triomphe avec Christ

    "Grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ et manifeste par nous l'odeur de sa connaissance en tout lieu. Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l'égard de ceux qui sont sauvés et à l'égard de ceux qui périssent : aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie. Et qui peut suffire à cela ?" 2 Corinthiens 2. 14-16

    Mené en triomphe avec Christ

    Dans le verset du jour, l'apôtre Paul fait allusion au cortège triomphal accordé à un général romain victorieux, de retour d'une campagne glorieuse. Il défilait dans les rues de la capitale, accompagné de ses soldats, et suivi de la troupe des prisonniers. De chaque côté du cortège, des hommes faisaient brûler de l'encens dont l'odeur embaumait toute la scène. Dans cette procession triomphale, l'odeur de l'encens accompagnait la victoire éclatante, mais elle était aussi un signe de malédiction pour les vaincus :
    - l'odeur de l'encens qui fumait en l'honneur du vainqueur signifiait une vie heureuse pour les soldats ; ils se voyaient offrir des terres conquises, une part du butin. Une nouvelle vie commençait pour eux ;
    - au contraire, pour les prisonniers traînés dans cette procession, c'était l'odeur de la mort, ou de l'esclavage quand ils n'étaient pas exécutés à la fin du défilé.
    Dans les circonstances qu'ils traversent, Paul utilise cette image familière aux Romains pour dépeindre le Seigneur comme le roi de gloire qui a été puissant dans la bataille (Ps. 24. 8) et qui entraîne l'apôtre dans son triomphe. En faisant connaître Christ dans le monde, Paul développait l’œuvre  de son chef, il enrôlait dans ses troupes ceux qui croyaient en lui et il manifestait ainsi la défaite de l'adversaire.
    L'odeur de Christ qu'un serviteur de Dieu est avant tout pour Dieu. Quand aux hommes, certains la perçoivent comme une odeur de mort qui évoque leur mort. Mais ceux qui ont soif de salut et de vérité la perçoivent comme un parfum vivifiant qui attirent à Jésus.
    L'apôtre ajoute : "Qui peut suffire à cela ?", c'est-à-dire : qui est à la hauteur d'une telle mission ? Bien entendu aucun homme ne l'est par ses propres forces ou sa propre sagesse (2 Corinthiens 3. 5). Mais chaque croyant, en annonçant Christ, répand son parfum comme l'apôtre, en toute pureté de conscience et de cœur sous le regard de Dieu, sans dénaturer la Parole de Dieu (2 Corinthiens 2. 17).

    Source (Plaire au Seigneur)

    « La plus grave criseUne dette vieille de 357 ans ! - Par Françoise Lanthier »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :