• L’heure est venue où le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs. Matthieu 26.45

     

    Les disciples sont très fatigués et accablés de tristesse (Luc 22.45) : ils dorment. Jésus est très fatigué et envahi d’une profonde tristesse et d’angoisse (Matthieu 26.37) : lui, il prie.
    Le décalage est certain entre le Maître et ses disciples. Et il augmente encore.
    Jésus leur révèle qu’il va être livré entre les mains des pécheurs. Mais les apôtres ne réalisent pas ce que cela veut dire : ils ne peuvent envisager que l’un des leurs va trahir le Maître.
    Déjà plusieurs fois, Jésus leur avait annoncé son arrestation et son exécution par les autorités. Maintenant, c’est l’heure ! Il va être arrêté, condamné, torturé, puis mis à mort par ceux qu’il est venu sauver : les pécheurs. Jésus va s’offrir et souffrir pour ceux qui l’ont rejeté, pour ses ennemis et pour ses proches qui l’ont abandonné. Pour Pierre qui l’a renié en appelant sur lui-même la condamnation de Dieu (Marc 14.71), comme pour ceux qui, déjà, ne sont plus avec lui.
    Et, malgré cela, Jésus va demander à son Père de leur pardonner !
    Et moi, y suis-je pour quelque chose ? Je suis sans illusions, je fais partie de la race des pécheurs. Inutile de rejeter la faute sur d’autres en prétextant que je n’étais pas né, que je n’y étais pas ! C’est comme si j’avais fait partie des bourreaux.
    Donc pour moi aussi, Jésus a demandé et obtenu le pardon de son Père. « Seigneur, merci ! »

    Bernard Smagghe

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


    votre commentaire
  • "Comme nous étions tous tombés à terre, j'entendis une voix qui s'adressait à moi en langue hébraïque : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Il t'est dur de regimber contre les aiguillons. Et moi je dis : Qui es-tu, Seigneur ? Le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes." Actes 26. 14, 15

     

    Saul de Tarse était un jeune juif << pure race >>, brillant, appartenant au gratin religieux d'Israël : "De la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreu, quand à la Loi, pharisien ; quand au zèle, persécutant l'assemblée ; quand à la justice qui est par la Loi, étant sans reproche" (Phil. 3. 5, 6). De plus, dit-il, avait été "élevé et instruit aux pieds de Gamaliel selon l'exactitude de la Loi de nos pères" (Act. 22. 3). Admirable et enviable carte de visite ! Sur le chemin de Damas, une rencontre va bouleverser la vie de Saul. Il est midi et une lumière éclatante resplendit du ciel avec la fulgurante de l'éclair. Saul tombe par terre ainsi que ses compagnons de route. Une voix se fait entendre : "Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Il t'est dur de regimber contre les aiguillons" (les tiges pointues employées pour diriger les boeufs). Que signifiait ces paroles de Jésus ? En persécutant les chrétiens, Saul combattait le Seigneur lui-même. Le combat était perdu d'avance. Jésus lui-même arrête ce zèle défenseur de la Loi. Saul peut se relever, mais il atteint de cécité ; il ne peut plus aller où il veut, il doit se laisser conduire. Quel brisement ! A Damas, il reste trois jours sans manger ni boire, ébranlé au plus profond de son être. Il vient de se rendre compte qu'en persécutant les chrétiens, il persécutait Jésus lui-même, aussi s'adresse-t-il à Dieu par la prière (Act. 9. 11). Dépouillé des titres dont il se paraît, sans force, il peut être béni ; vaincu, il peut recouvrer la vue grâce à l'intervention du fidèle Ananias. C'est un autre homme qui se lève, qui reprend des forces, qui est baptisé ! Ce n'est plus Saul le persécuteur de l'assemblée, c'est l'homme qui deviendra l'apôtre des nations. Job, Jacob, Saul ont lutté avec Dieu ! Chacun a pris conscience de son propre état de péché et de sa propre justice. La grâce a pu alors se répandre, et chacun a été béni. La voie de la bénédiction reste la même aujourd'hui !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • Qui donna l'intelligence à l'esprit ? Job 38. 36

    L’Éternel Dieu est vérité, lui le Dieu vivant et le Roi d'éternité. Jérémie 10. 10

     

    Un proverbe africain dit que celui qui pose des questions ne se trompera pas de chemin. Un jour ou l'autre, tout être humain est confronté à des questions insolubles : Quelle est l'origine de la vie ? Pourquoi tant de catastrophes et de souffrances dans le monde ? Qu'y a-t-il après la mort ? Des réponses à ces questions ont été élaborées par des philosophes, des hommes politiques, des journalistes, des scientifiques... Avons-nous jamais été satisfaits par ces réponses ? Avons-nous eu l'impression qu'elles nous dirigeaient vers la vraie lumière ? Un seul peut nous renseigner : Dieu. C'est lui qui a tout amené à l'existence, qui a disposé les étoiles dans le ciel, qui a installé les hommes sur la terre, qui possède la clé du futur et celle de l'univers. Il connaît tout puisqu'il est le Créateur. La Bible est sa Parole. C'est dans ce livre qu'il a consigné ses pensées pour nous. Cherchons-y la réponse à nos questions. Nous ne comprendrons pas tout, de nouvelles questions vont peut-être surgir. Mais les questionnements produits par la lecture de la Bible vont nous amener à la lumière divine, à la connaissance de Dieu et de Jésus Christ comme notre Sauveur. Quand quelque chose nous échappe, prions Dieu, demandons-lui de nous éclairer, de répondre à nos questions. Il veut le faire, mais il attend que notre cœur soit disposé à recevoir ses réponses pour le remplir de lumière et de paix.

     
    Source (La Bonne Semence)


    votre commentaire
  • Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs… Hébreux 3.15

     

    Le plus souvent, c’est d’une manière distraite, passive que nous “entendons”, même ce qui se rapporte aux questions importantes. Cela ne peut porter bien loin, à moins qu’“entendre” se transforme en “écouter”… et que l’écoute soit celle du cœur. Ne pas endurcir celui-ci, c’est cela. Mais pas seulement. Car on peut être touché, savoir même qu’une démarche s’impose et la reporter à plus tard.
    Si vous lisez ces lignes, ce n’est vraisemblablement pas la première fois que vous entendez ou lisez un commentaire relatif aux questions spirituelles, particulièrement à la relation au Créateur. Quel genre d’écoute accordez-vous à ces choses ? Peut-être y êtes-vous sensible, mais avez-vous reporté à plus tard la réflexion et les décisions qu’elle entraînerait ? La vie et ses préoccupations vous mangent votre temps. Vous pensez : « On verra plus tard ! »
    C’est déjà çà. Oui, sauf… que “plus tard” signifie souvent “jamais”, et que l’heure de la mort n’est pas en notre pouvoir. Nous ne pouvons pas savoir s’il y aura un plus tard !
    Si vous êtes conscient d’avoir à prendre, vis-à-vis de Dieu, de justes décisions, c’est aussi à vous que s’adresse l’auteur de l’épître aux Hébreux, disant par trois fois : Si vous entendez la voix de Dieu, n’endurcissez pas vos cœurs.
    Ne remettez pas à demain ce que vous avez à faire aujourd’hui !

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


    votre commentaire
  • "Jacob appela le nom du lieu Péniel [face de Dieu]. Car j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée." Genèse 32. 20

     

    Jacob avait quitté la maison paternelle (Gen. 28) fuyant la colère de son frère Ésaü a qui il avait volé le droit d'aînesse. Ésaü résolut de tuer Jacob, dès qu'Isaac leur père serait mort (Gen. 27. 1-41). Rebecca entendit ces menaces et elle fit partir Jacob, sous prétexte de mariage, pour Padan-Aram où vivait sa parenté. Une vingtaine d'années plus tard, Jacob revient, chargé de famille et riche d'imposants troupeaux. Apprenant que son frère Ésaü vient à sa rencontre avec 400 hommes, Jacob prend peur et met sur pied le système de défense propre aux caravaniers : Il répartit en deux camps les gens qui sont avec lui et le bétail : "Si Ésaü vient à l'une des bandes et la frappe, la bande qui restera pourra échapper", se dit-il (Gen. 32. 8). Jacob passe de nuit le gué de Jabbok (Gen. 32. 22) et entre en territoire hostile. Mais ce n'est pas son frère qui l'attend, c'est un homme mystérieux qui lui barre la route ! Un combat énergique s'engage et dure jusqu'au matin, car Jacob ne veut pas s'avouer vaincu ! Son adversaire touche l'emboîture de la hanche qui se démet ; Jacob est immobilisé, il est vaincu, sa propre volonté est brisée ! Une autre lutte commence, enfin marquée par la foi. Jacob a compris que celui qui l'a frappé a aussi le pouvoir de bénir. Il pleure, il supplie (Osée 12. 5) et cherche à le retenir pour obtenir une bénédiction. L'Ange lui dit alors : "Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et [Jacob] dit : Je ne te laisserai point aller sans que tu m'aies béni. Et il dit : Quel est ton nom ? Et il dit : Jacob. Et il dit : Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël, car tu as lutté avec Dieu" (Gen. 32. 26-28). Devant l'Ange de l’Éternel, identifié à Dieu lui-même, il reconnaît être Jacob, le tricheur, celui qui supplante. Après cette confession, Jacob éprouve une véritable libération intérieure : "Mon âme a été délivrée", dit-il. Dieu le déclare vainqueur en le nommant "Israël" (Prince de Dieu). Si Dieu nous arrête dans notre marche de propre volonté et nous enlève notre énergie charnelle, c'est afin de nous donner sa puissance et faire de nous des vainqueurs.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire