• Samedi 15 Octobre 2022

    Dette effacée

    Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui ; il nous a pardonné toutes nos fautes, il a effacé l’obligation écrite contre nous, qui consistait en ordonnances et nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix. Colossiens 2:13,14

    Le terme «obligation» désigne un ordre écrit ou une exigence à respecter impérativement, engageant celui qui l’a signé ou encore un acte d’accusation établissant les transgressions à ces engagements.

    On peut voir dans cet «acte de reconnaissance» la loi de Moïse, non seulement les dix commandements, mais aussi toutes les prescriptions diverses relatives aux sacrifices, à la nourriture, aux vêtements. Les peines encourues par celui qui désobéissait, mentionnées dans la Loi, ont été subies par notre Seigneur Jésus sur la croix. L’acte qui, autrefois, nous condamnait est donc définitivement et entièrement annulé. La Loi n’est pas morte, mais nous sommes morts avec Christ et libérés de toute dette.

    Pourquoi Paul insiste-t-il sur cet aspect de la Loi ? Parce que, sous l’influence de croyants d’origine juive, les Colossiens étaient tentés d‘établir des ordonnances, de se replacer ainsi sous une nouvelle forme de loi. Par conséquent ils fixaient leur attention sur les choses d’ici-bas.

    Puisque vous êtes morts avec Christ (Colossiens 2:20), leur dit-il, puisque vous êtes ressuscités avec lui (Colossiens 3:1), abandonnez ces pratiques périmées et cherchez les choses qui sont en haut, là où le Christ se trouve, assis à la droite de Dieu.

    Ces remarques de Paul sont toujours d’actualité, car nous sommes constamment en danger d’établir des règles : ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas (Colossiens 2:21). Moins nous sommes spirituels, plus le danger est grand de remplacer l’exercice de la foi dans la présence du Seigneur par l’application, sans discernement spirituel, de règlements humains.

    De plus, ces «règles humaines» peuvent nous porter à juger nos frères et nos sœurs sur des attitudes extérieures (des fétus de paille), alors que subsistent en nous des mauvais sentiments (des poutres).

    Encourageons-nous, les uns les autres, à réaliser que notre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Colossiens 3:3).

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Vendredi 14 Octobre 2022

    La carte d'identité du croyant (4)

    C'est par lui (Dieu) que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. 1 Corinthiens 1:30,31

    4e élément d’identité : unis à Jésus Christ par sa sainteté

    Pour Dieu, dès notre conversion, nous sommes saints, puisque nous sommes sanctifiés par l’œuvre de Jésus-Christ, car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés (Hébreux 10:14). Nous sommes même participants de la nature divine (2 Pierre 1:4) et Paul, dirigé par l’Esprit Saint, désigne les croyants de Corinthe comme des sanctifiés dans le Christ Jésus, saints par appel, c’est-à-dire mis à part par l’appel de Dieu (1 Corinthiens 1:2).

    Le croyant est ainsi apte à être enlevé au ciel à tout moment. Néanmoins, sa marche sur la terre n’est pas exempte de péchés. Il est donc appelé à se sanctifier lui-même : Puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite (1 Pierre 1:15). La sanctification du croyant durera toute sa vie, comme un lent processus de maturation, avec des progrès mais aussi des rechutes. Il ne se décourage pas, car il sait qu’il ne parviendra à un parfait état de sainteté que dans le futur.

    C’est encore le Seigneur Jésus qui va nous aider, nous donner les ressources et les forces nécessaires. Rappelons-nous d’abord que nous suivons un Christ vainqueur : Prenez courage, j'ai vaincu le monde (Jean 16:33) et donc, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés (Romains 8:37). Il nous a dit : Je suis avec vous tous les jours (Matthieu 28:20). Et puis, il nous a aussi donné son Esprit. Marchons donc par l’Esprit pour ne plus obéir aux désirs de notre ancienne nature (Galates 5:16). Jésus nous a donné sa Parole : Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité (Jean 17:17). Mais il faut parfois des épreuves, des circonstances plus ou moins pénibles pour «participer à sa sainteté» (Hébreux 12:10). Alors n’oublions pas la prière par laquelle nous pouvons tout demander au nom de Jésus-Christ (Jean 14:13,14) ; demandons-lui de vivre dans la sainteté de Christ.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Jeudi 13 Octobre 2022

    «L'Éternel est salut»

    Voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Luc 1:31

    Le nom Jésus signifie «L’Éternel est salut». C’est le nom qu’il reçut à sa naissance selon les instructions de l’ange. Ce nom révèle les fonctions que doit remplir celui qui le portait : Tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés (Matthieu 1:21).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom qu’il porta comme enfant (Luc 2:43).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom sous lequel il commença son ministère terrestre : Jésus, revêtu de la puissance en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour (Luc 4:14).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom de son accusation sur l’écriteau que portait la croix : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs (Matthieu 27:37).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom du Ressuscité : Le soir de ce jour... Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! (Jean 20:19,20).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom par lequel les anges le désignent aux disciples lors de son élévation au ciel : Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel (Actes 1:11).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom par lequel il se fait connaître à Saul de Tarse sur le chemin de Damas : Je suis Jésus que tu persécutes (Actes 9:5).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom de notre grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu (Hébreux 4:14).

    «L’Éternel est salut», c’est le nom du dominateur universel devant qui chacun devra s’agenouiller, de gré ou de force : Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2:9-11).

    Oui, il n’y a... sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devrions être sauvés, que celui de Jésus-Christ, le Nazaréen (Actes 4:10,12) ! Que celui qui porte ce nom si glorieux de «l’Éternel est salut» soit honoré et glorifié par son peuple réuni aujourd’hui !

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Pour mettre [Jésus] à l'épreuve, des pharisiens vinrent, lui dire : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour n'importe quel motif ?... Il leur dit : Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes ; mais au commencement, il n'en était pas ainsi." Matthieu 19. 3, 8

    Á propos du divorce

    En chemin pour se rendre à Jérusalem, Jésus traverse la Judée. Des pharisiens viennent vers lui pour le mettre à l'épreuve en l'interrogeant au sujet du divorce. Ils citent un texte de Deutéronome 24, 1 qui, d'après eux, autoriserait un mari à répudier sa femme. À cette époque, les rabbins se disputaient sur les motifs que l'on pouvait invoquer. Jésus ne s'engage pas dans leurs controverses. Il rappelle le projet du Créateur et cite la Parole, donnant à la question une dimension divine.
    Jésus fait d'abord référence à ce que Dieu a institué dès le commencement : "L'homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme ; et les deux seront une seule chair" (Matt. 19. 5 ; Gen. 2. 24). L'union du mariage est le lien me plus intime qui existe sur la terre, étant plus important même que celui qui existe entre parents et enfants, car "l'homme laissera son père et sa mère", pour devenir "une seule chair" avec sa femme.
    Jésus rappelle qu'il ne s'agit pas, à l'origine, d'un commandement de Dieu. Il dénonce la dureté du cœur comme raison de la permission de répudier inscrite dans la Loi (verset du jour).
    Le débat des pharisiens perd ainsi tout intérêt. Ce qui est en jeu ce ne sont pas leurs droits en tant qu'hommes, c'est la source interne du mal commune à tous les humains. Leur dureté de cœur a été l'origine des troubles dans les relations hommes-femmes au cours des temps. Le divorce n'apporte pas de solution ; il renverse l’œuvre et l'intention de Dieu, pour y substitué la volonté sans amour de l'homme. Toutes les lois, même les meilleures du monde, ne peuvent changer le cœur de l'homme. Entrons dans le mariage avec le plus grand sérieux en recherchant la volonté de Dieu par la prière, car Dieu ne veut pas que cette union soit brisée par une action ou par une décision humaine. Ne cherchons pas de prétextes pour rompre notre union, mais attachons-nous plutôt à la fortifier. Le Seigneur nous apportera son aide constante de manière que le plan du Créateur se réalise pour notre plus grand bien.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Mon intime ami... qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi." Psaume 41. 9

    Refuser la grâce

    En Jean 13. 18, le Seigneur cite partiellement le verset du jour et l'applique à la trahison de Judas. Pierre y fera aussi référence (Actes. 1. 16).
    Le ministère public du Seigneur est terminé. Il sait "que son heure est venue pour passer de ce monde au Père" ; il réunit ses disciples pour un repas et les prépare à son départ et à la venue du Saint Esprit. Une chose le trouble cependant, car l'un d'eux le livrera. Il le sait et leur fait part. Inquiets, ils questionnent Jésus qui, au lieu de le nommer, répond : "C'est celui à qui je donnerai le morceau après l'avoir trempé". Jésus trempe alors un morceau dans le plat commun et le donne à Judas, comme le faisait à l'époque l'hôte d'un festin en signe d'honneur ou d'amitié envers l'un de ses invités. Le geste n'a aucun effet, Judas s'endurcit. Conséquence tragique : Satan entre dans Judas.
    Satan influençait déjà Judas en exacerbant sa passion de l'argent. La Bible relate ses larcins au détriment de la bourse commune, puis son indignation relative au prix du parfum de Marie, enfin sa démarche auprès des principaux sacrificateurs : "Que voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai ?" (Matthieu 26. 15). L'aggravation est notoire, mais jusqu'au souper rien n'est encore irrémédiable.
    Il n'en est plus ainsi après qu'il eut reçut le morceau. Insensible à la grâce que le Seigneur lui fait, Judas devient la proie de Satan. Il fallait que la preuve de l'amour du Seigneur ait été donnée et méprisée pour que Satan s'empare de Judas et l'accule ensuite à parachever sa trahison, ce qui le conduira au suicide (Actes 1. 18). Après avoir mangé le pain, c'est la ruade brutale du psaume 41 !
    Cette même nuit, le Seigneur assimile l'endurcissement de Judas à celui des Juifs : "Si je n'avais pas fait parmi eux les œuvres qu'aucun autre n'a faites, ils n'auraient pas eu de péché" (Jean 15. 24). Ce principe est encore valable de nos jours ; certes la grâce de Dieu et sa patience sont illimitées, mais si l'homme les rejette obstinément et endurcit son cœur "par la séduction du péché" (Hébreux 3. 13), Satan peut en prendre possession. Même si notre responsabilité première est de prêcher "Christ crucifié" et de témoigner que Dieu est un Dieu d'amour, nous ne pouvons laisser ignorer à quoi s'expose celui qui refuse la grâce de Dieu.

    Source (Plaire au Seigneur)


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