• "Gamaliel dit : Israélites, prenez bien garde à ce que vous allez faire à ces gens... Maintenant je vous dis : Ne vous occupez plus de ces hommes et laissez-les - car si ce dessein, ou cette œuvre, provient des hommes, cela sera détruit, mais si cela provient de Dieu, vous ne pourrez pas les détruire - de peur que vous ne soyez même trouvés faire la guerre à Dieu. Ils se rangèrent à son avis." Actes 5. 35-39

    Gamaliel, un sage ?

    Parce que les apôtres ne cessent d'annoncer par Jésus la résurrection d'entre les morts malgré l'interdiction formelle des autorités religieuses, le souverain sacrificateur et les sadducéens les jettent en prison une nouvelle fois. Mais Dieu intervient avec puissance ; un ange du Seigneur ouvre de nuit les portes de la prison, les conduits dehors et leur dit : "Allez, tenez-vous dans le temple et annoncez au peuple toutes ces paroles de vie". Dès l'aube ils obéissent : ils se rendent dans la cour du temple et se mettent à enseigner le peuple. C'est là que le commandant de la prison les trouve et les amène devant le sanhédrin. Le souverain sacrificateur les interroge et leur rappelle son interdiction de parler et d'enseigner au nom de Jésus. Pierre et les apôtres rétorquent par cette remarque célèbre : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Actes 5. 29). Cette parole déclenche une violente hostilité de la part des membres du sanhédrin. Ils projettent de les faire mourir. C'est alors qu'intervient Gamaliel, le rabbin le plus renommé de son époque, et qui dirigeait la faction libérale des pharisiens.
    Posons-nous une question sur la valeur de l'avis de Gamaliel. Bien que le sanhédrin se soit rangé au conseil de cet érudit (verset du jour), peut-il servir de principe directeur pour déterminer la volonté de Dieu ?
    Bien sûr, il est exact que les desseins de Dieu finiront par triompher tandis que ceux des hommes échoueront (Matthieu 15. 13). Face à Dieu, il n'y à ni logique humaine, ni sagesse qui tiennent (Proverbes 21. 30). Dans ce monde, le succès n'est pas une preuve infaillible qu'une œuvre est de Dieu, ou l'insuccès qu'elle est des hommes. Dieu permet souvent au mal et à l'erreur de triompher momentanément. Notre toise ne devrait pas être celle du succès, mais celle de la conformité à la Parole de Dieu. S'assurer si une œuvre est de Dieu ou des hommes demande de la spiritualité ! C'est ce qui caractérisait les apôtres et dont le sanhédrin était dépourvu.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis." 2 Corinthiens 8. 9

    Richesse et pauvreté du Seigneur

    Quel sujet de louanges ce sera, dans l'éternité, de rappeler que le Fils de Dieu, qui tient toutes choses en sa main et dont les anges sont les serviteurs, a vécu pauvrement sur la terre !
    Toutes choses ont été créés par lui et pour lui. Le soleil et tous les astres, la terre et tout ce qu'elle contient, lui appartiennent. L'or et l'argent sont à lui, et les bêtes sur mile montagnes (Psaume 50. 10).
    Et voici qu'il vient sur cette terre. Il prend une forme humaine et naît de parents pauvres ; il vit et travaille humblement au milieu de son peuple.
    Pendant les trois années et demie qu'a duré son ministère, il accepte d'être assisté matériellement par des femmes qui le suivent (Luc 8. 3). Quand le percepteur demande à Pierre si son Maître paie l'impôt pou le Temple, le Seigneur ne dispose pas de l'argent nécessaire pour s'en acquitter.
    Il n'avait pas de maison à lui, pas un lieu ou reposer sa tête (Luc 9. 58).
    Il acceptait l'hospitalité de la part de ceux qui l'aimaient (Matthieu 21. 17) et pourtant il passait souvent la nuit sur la montagne des Oliviers (Luc 21. 37). Il possédait tout et vivait comme un pauvre. C'est pour cela qu'il était accessible à tous, même aux plus déshérités.
    Il a même accepté d'être dépouillé de tout ce qu'il aurait pu revendiquer comme étant sa propriété : son droit à la royauté sur Israël comme Messie, sa qualité de Fils de Dieu quand on l'a accusé de chasser les démons par le chef des démons, et même sa dignité d'homme quand on lui a pris tous ses vêtements (Psaume 22. 18).
    C'est par sa pauvreté que nous avons été enrichis de biens, non pas matériels, mais spirituels. Par le péché, l'homme a perdu toute relation avec Dieu son créateur. Mais celui qui met sa confiance dans l’œuvre de la croix reçoit beaucoup plus que ce qu'Adam avait perdu : le pardon de ses péchés et la vie éternelle. Adopté par Dieu comme un enfant, il devient héritier de Dieu, cohéritier de Christ ressuscité (Romains 8. 17). Quel enrichissement !

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Samuel prit une pierre et la plaça entre Mitspa et la rocher, et il appela son nom Ében-Ézer, et dit : L'Éternel nous à secourus jusqu'ici." 1 Samuel 7. 12

    Ében-Ézer, le secours de Dieu

    Ében-Ézer marque une étape décisive de la vie d'Israël en Canaan. Situé sur le territoire de la tribu de Benjamin, cet endroit est choisi par Dieu pour manifester sa puissance à son peuple en deux occasions. La première, c'est pour infliger une humiliante défaite devant les Philistins qui s'emparent même de l'arche de Dieu (1 Samuel 4. 1-3 ; 5. 1) ; la seconde pour le délivrer du joug de ces mêmes Philistins (1 Samuel 7. 13, 14). Entre ces deux interventions de Dieu s'écoulent vingt longues années. Dieu reste silencieux, à ôté les idoles et à revenir à l'Éternel.
    Au terme de ce "long temps", vécu dans la servitude des Philistins, le peuple d'Israël se lamente et retourne enfin vers Dieu (1 Samuel 7. 2). Fini le temps où, se confiant en sa propre force, il attaquait les Philistins ; fini aussi ce transport insensé de l'arche de Dieu au milieu des combattants, comme si Dieu pouvait agir en faveur d'un peuple rebelle et idolâtre.
    Samuel, porte-parole de Dieu, est là pour leur enseigner le sûr chemin de la délivrance. Ce chemin passe obligatoirement par un retour sincère à Dieu, par l'abandon des idoles, par la confession du péché et par la pleine confiance dans l'intercession de Samuel. Quand ces conditions sont remplies, Dieu peut, non seulement délivrer son peuple le jour de la bataille, mais encore lui faire reconquérir les villes prises par l'ennemi. C'est une pleine restauration, scellée par la pose d'une pierre appelée Ében-Ézer, c'est-à-dire << pierre du secours >>. Samuel la dresse à l'endroit même où Israël avait été battu deux fois, vingt ans plus tôt. Il l'accompagne de cette dédicace : "L'Éternel nous a secouru jusqu'ici". Ce mémorial rappelle surtout l'auteur de la délivrance. Ce "jusqu'ici" marque la fin d'une étape douloureuse au terme de laquelle l'épreuve a porté son fruit.
    Pour conclure : << Je me dis que je devrais aussi avoir ma propre pierre du souvenir. Placé sur mon bureau, elle me rappellerai que comme Dieu est intervenu en ma faveur dans le passé, il continuerait à le faire à l'avenir parce qu'il est fidèle et immuable. >> (Jacques Iosti)

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ et manifeste par nous l'odeur de sa connaissance en tout lieu. Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l'égard de ceux qui sont sauvés et à l'égard de ceux qui périssent : aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie. Et qui peut suffire à cela ?" 2 Corinthiens 2. 14-16

    Mené en triomphe avec Christ

    Dans le verset du jour, l'apôtre Paul fait allusion au cortège triomphal accordé à un général romain victorieux, de retour d'une campagne glorieuse. Il défilait dans les rues de la capitale, accompagné de ses soldats, et suivi de la troupe des prisonniers. De chaque côté du cortège, des hommes faisaient brûler de l'encens dont l'odeur embaumait toute la scène. Dans cette procession triomphale, l'odeur de l'encens accompagnait la victoire éclatante, mais elle était aussi un signe de malédiction pour les vaincus :
    - l'odeur de l'encens qui fumait en l'honneur du vainqueur signifiait une vie heureuse pour les soldats ; ils se voyaient offrir des terres conquises, une part du butin. Une nouvelle vie commençait pour eux ;
    - au contraire, pour les prisonniers traînés dans cette procession, c'était l'odeur de la mort, ou de l'esclavage quand ils n'étaient pas exécutés à la fin du défilé.
    Dans les circonstances qu'ils traversent, Paul utilise cette image familière aux Romains pour dépeindre le Seigneur comme le roi de gloire qui a été puissant dans la bataille (Ps. 24. 8) et qui entraîne l'apôtre dans son triomphe. En faisant connaître Christ dans le monde, Paul développait l’œuvre  de son chef, il enrôlait dans ses troupes ceux qui croyaient en lui et il manifestait ainsi la défaite de l'adversaire.
    L'odeur de Christ qu'un serviteur de Dieu est avant tout pour Dieu. Quand aux hommes, certains la perçoivent comme une odeur de mort qui évoque leur mort. Mais ceux qui ont soif de salut et de vérité la perçoivent comme un parfum vivifiant qui attirent à Jésus.
    L'apôtre ajoute : "Qui peut suffire à cela ?", c'est-à-dire : qui est à la hauteur d'une telle mission ? Bien entendu aucun homme ne l'est par ses propres forces ou sa propre sagesse (2 Corinthiens 3. 5). Mais chaque croyant, en annonçant Christ, répand son parfum comme l'apôtre, en toute pureté de conscience et de cœur sous le regard de Dieu, sans dénaturer la Parole de Dieu (2 Corinthiens 2. 17).

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, avec des cœurs par aspersion purifiés d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'eau pure." Hébreux 10. 22

    "Ainsi donc, sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre." Hébreux 13. 13

    Approchons... sortons

    Dans l'épître aux Hébreux, ces deux invitations complémentaires s'imposent à toute vie chrétienne. Elles sont sans équivoques.
    Approchons...
    Christ nous a ouvert l'accès à Dieu par la croix. Toutes les barrières ont été ôtées, car il nous a purifier et lavé. Nous pouvons donc nous approcher de Dieu sans crainte Usons de ce privilège : le libre accès spirituel à sa présence ne dépend pas nos mérites. Dans quel état moral nous approcher de Dieu ?
    - "avec un cœur vrai" : c'est-à-dire droit devant Dieu, sans fraude.
    - "en pleine assurance de foi" : sans émettre de doute sur l'efficacité de l’œuvre de Christ, avec une pleine confiance dans les promesses de Dieu et la ferme conviction qu'il nous accepte dans sa présence, comme ses bien-aimés enfants que nous sommes devenus.
    - "avec des cœurs par aspersion purifiés d'une mauvaise conscience" : nous nous approprions l’œuvre rédemptrice de Christ qui nous a délivrés du sentiment de culpabilité que le péché produisait en nous.
    - "le corps lavé d'eau pure" : lavé une fois pour toutes de la culpabilité du péché par la mort de Christ, l'Esprit, par la Parole de Dieu, nous lave, quand c'est nécessaire, de la souillure du péché.
    Sortons...
    Vivants par la foi en Jésus Christ, mis à part pour Dieu, séparons-nous moralement de ce monde où il n'y a pas de place de Jésus. Pour le suivre :
    - Sortons du camp incrédule et rebelle qui a condamné injustement notre Seigneur.
    - Sortons loin de la Loi et des traditions religieuses.
    - Rompons avec notre précédente manière de vivre, renonçons à ce qui est opposé à Christ, abandonnons tout ce qui fait obstacle à notre communion avec lui, pour nous attacher à lui seul. Sortir hors du camp, c'est aller résolument vers Jésus pour l'adorer et lui rendre témoignage. C'est choisir de le suivre qu'il en coûte et où que ce soit. David Livingstone disait : << Je suis prêt à aller n'importe où, pourvu que ce soit en avant. >>

    Source (Plaire au Seigneur)


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