• "Observez les oiseaux du ciel." Matthieu 6. 26

    "Portez les charges les uns des autres et ainsi accomplissez la loi du Christ." Galates 6. 2

     

    Pour répondre à l'invitation du Seigneur, observons le pluvier doré, qui migre les régions du nord du Canada vers les îles Hawaï (au milieu de l'océan Pacifique).
    Il parcourt environs 4 500 kilomètres en 88 heures de vol, ceci sans repos. Sa seule énergie est celle qu'il a emmagasiné avant son départ !
    L'étude de cet oiseau montre que notre Créateur a tout prévu pou lui.
    Il l'a programmé pour trouver sa destination malgré l'absence de repère dans l'immense océan Pacifique. Il a prévu que son << plein d'énergie >> devait être suffisamment important pour une longue traversée. Pourtant, on a calculé que les 70 grammes environs d'engraissement de l'oiseau avant le départ sont suffisants pour parvenir à destination d'Hawaï... Avec de telles ressources, un oiseau en vol solitaire aurait épuisé son énergie bien avant d'atteindre le but.
    Mais voilà, le pluvier doré adopte un vol collectif en forme de << V >> qui permet une économie de plus de 20 %. Les oiseaux de tête dépensent plus d'énergie, mais les suivants bénéficient de << l'appel d'air >> des précédents, ce qui facilite leur vol. C'est pour cela qu'il se relaient régulièrement en tête de la formation de vol. Ainsi, ces oiseaux arrivent à destination avec un reste d'énergie.
    Ces observations nous interpellent. Dieu met à notre disposition pour notre voyage spirituel :
    - une énergie de grande qualité par sa Parole pour une vie spirituelle abondante et renouvelée ;
    - des exhortations à ne pas rester isolés, mais à porter "les charges les uns des autres".
    Tout au long de notre vie chrétienne, il arrive que nous soyons plus fort à un moment donné, ou au contraire moins fort. Ce sera l'occasion d'aider et d'encourager un frère ou une sœur, puis, à un autre moment, de recevoir nous-mêmes quelque chose des autres. Mais nous avons aussi besoin de prières. Avons-nous la liberté de les solliciter ? C'est l'occasion de partager ses peines, ses soucis avec un frère ou une sœur connu pour leur sagesse et leur discrétion, de << vider son cœur >>. Cela suppose aussi d'être attentif aux autres, disposés à l'écoute et au partage. Pensons au bien du peuple de Dieu, prenant soin "les uns des autres". "La nature même ne [nous] enseigne-t-elle pas... ?" (1 Cor. 11. 14).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Un homme de de la maison de Lévi alla, et prit une fille de Lévi ; et la femme conçut, et enfanta un fils ; et elle vit qu'il était beau ; et elle le cacha trois mois." Exode 2.1, 2

     

    Retraçant devant les chefs religieux juifs l'histoire du peuple d'Israël, Étienne commente ainsi la naissance de Moïse : "Moïse... était divinement beau" (c'est-à-dire << beau pour Dieu >>) (Act. 7. 20). Pensons un peu à cette mère qui vient d'accoucher d'un garçon ; quelle tempête dans ses pensées ! Elle connaît le sentence royale : "Tous fils qui naîtra, jetez-le dans le fleuve !" (Ex. 1. 22). Dans ce moment très difficile, sa foi se redresse et compte sur Dieu !
    La mère de Moïse désobéit à l'ordre du Pharaon. Elle préserve la vie de son fils et conserve ce qui est beau aux yeux de Dieu : pendant trois mois elle cache son enfant (Ex. 2. 2). Le père et la mère, Amram et Jokébed, sont associés dans cette entreprise difficile : "Par la foi, Moïse, après sa naissance, fut caché trois mois par ses parents, parce qu'ils virent que l'enfant était beau, et ils ne craignirent pas l'ordonnance du roi" (Héb. 11. 23).
    Tous les chrétiens sont beaux aux yeux de Dieu car revêtus de la beauté de Christ ; il faut préserver cette beauté chez les jeunes qui risquent de subir l'influence du monde et les ruses de Satan.
    Quand Jokébed ne peut plus garder son enfant chez elle, elle le cache dans un coffret de jonc enduit de bitume et de poix, et le met sur le bord du Nil dans lequel le pharaon a ordonné de jeter les petits garçons. Bien qu'elle sache qu'il est condamné à mort, elle attend avec foi la délivrance de l'Éternel. Pour nous, c'est une figure du salut de Dieu qui est venu par Jésus Christ.
    Par des voies providentielles et en réponse à sa foi, Jokébed reprendra son fils et l'allaitera. Non seulement ce qui est beau aux yeux de Dieu doit être préservé, mais cette vie doit se développer grâce à une nourriture appropriée.
    Ayons cette affection maternelle pour les jeunes (voir 1 Thes. 2. 7, 8). Ayons le souci du développement spirituel et moral de nos enfants. S'il en est ainsi, l'âme des jeunes chrétiens s'embellira par la grâce de Dieu et ils deviendront des serviteurs comme Moïse !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ." 1 Thessaloniciens 5. 9

     

    Quand Dieu s'avança vers l'homme pour le rencontrer, il met en avant sa bonté et sa vérité : "la bonté et la vérité marchent devant ta face". Mais si Dieu est bon, il est également juste : "la justice et le jugement sont les bases de son trône" (Ps. 89. 14).
    Nous aimons à parler de la bonté de Dieu, de son amour, de ses compassion, mais nous ne pouvons pas ignorer sa juste indignation contre tout ce qui offense sa nature : Dieu est saint et il s'irrite contre le mal.
    L'évangile selon Jean, qui présente si éloquemment l'amour et la grâce de Dieu, parle également avec force de sa colère. En effet, le verset central : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle", est suivi de près par cette mise en garde : "Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3. 16, 36).
    Ma destinée éternelle dépend de mon comportement vis-à-vis du Fils de Dieu. Si, par la foi, je le reçois, Dieu m'accorde la vie éternelle comme un don gratuit. En revanche, celui qui le rejette ne connaîtra jamais la vie éternelle. La colère de Dieu demeure sur lui.
    Par sa rébellion envers Dieu, l'homme arme lui-même l'arc de la justice de Dieu contre lui. Sa colère est aujourd'hui contenue, car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés : "Il est patient... ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance" (2 Pi. 3. 9). Mais un jour, Dieu dira : << Ça suffit ! >> Sa colère éclatera . La flèche lâchée atteindra son but inexorablement "le jour où le Fils de l'homme sera révélé" (Luc 17. 30 ; voir aussi Rom. 2. 5). "L'homme qui, étant souvent repris, roidit son cou, sera brisé subitement, et il n'y a pas de remède" (Prov. 29. 1).
    À la question : "Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ?", l'Esprit Saint répond : "Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs" (Héb. 2. 3 ; 3. 7).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Comme les foules s'amassaient, il se mit à dire : Cette génération méchante ; elle demande un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n'est le signe de Jonas. Car comme Jonas fut un signe pour les Ninivites, ainsi sera le Fils de l'homme pour cette génération... Des hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération, et la condamnation ; car ils se sont repentis à la prédication de Jonas et voici, il y a ici plus que Jonas." Luc 11. 29-32

     

    Nous avons vu hier plusieurs parallèles frappants entre Jonas et Jésus. Au premier signe de Jonas relatif à son séjour dans le gros poisson, le Seigneur ajoute un second signe : celui de la conversion des Ninivites.
    Jonas est le seul prophète de l'A.T., qui ait été envoyé auprès d'un peuple païen pour l'appeler à la repentance. Désobéissant d'abord à l'ordre divin, Jonas après son séjour dans le poisson, décide d'aller à Ninive. Son message d'avertissement est aussi bref que solennel : "Encore quarante jours, et Ninive sera renversée". Cette durée représente le temps de grâce laissé pour se repentir. Et l'incroyable se produit : les hommes de Ninive, ces gens cruels, connu dans l'Antiquité pour leur violence, écoutent le message, croient Dieu et s'humilient de leurs mauvaises actions. Le jugement divin est alors écarté.
    Ce qui s'est passé au début de l'histoire de l'Église rappelle la conversion des Ninivites. Par l'intermédiaire des apôtres, le message de l'Évangile est parvenu aux païens qui se sont convertis en grand nombre. Le livre des Actes insiste sur la puissance du Saint Esprit : il œuvrait afin que des multitudes se tournent des idoles vers le Dieu vivant pour éviter la colère de Dieu. Par exemple, à Éphèse, l'apôtre Paul a insisté sur la repentance envers Dieu qui accompagne nécessairement la réception du salut (Act. 20. 21). Ce second signe, encore futur quand le Seigneur l'annonce, aurait dû parler au Juifs récalcitrants devant l'annonce de l'Évangile. En bon Israélite, Jonas était révolté par la grâce de Dieu pour les païens qu'il jugeait indignes. Les Juifs du 1er siècle ont eu la même attitude : l'idée que le salut puisse s'étendre aux nations leur était insupportable, et cet orgueil les a aveuglé.
    Aujourd'hui encore, dans l'Occident déchristianisé, on se moque volontiers de Jonas et de sa << baleine >>. En revanche, l'Évangile continue à être reçu dans d'autres pays, en Afrique ou en Asie, où de nombreuses personnes se tournent vers Christ. Réjouissons-nous de ce que Dieu n'a pas arrêté l'offre de salut du fait de l'incrédulité de ses premiers bénéficiaires !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire
  • "Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui répondirent : Maître, nous désirons voir un signe de ta part. Mais il leur répondit : Une génération méchante et adultère recherche un signe ; et il ne lui sera pas donné de signes, si ce n'est le signe du prophète Jonas. Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre." Matthieu 12. 38-40

     

    À trois reprises dans les évangiles, Jésus fait un rapprochement entre Jonas et lui (Matt. 12 ; Matt. 16 ; Luc 11). Et pourtant, quand nous lisons l'histoire de Jonas, les différences entre le Seigneur et le prophète semblent importantes !
    - Jonas n'écoute pas la Parole de Dieu, alors que Jésus dit les paroles de son Père et a la Parole de l'intérieur de lui-même.
    - Jonas désobéit à Dieu, alors que Christ a été que Jésus a été obéissant en tout point.
    - Jonas n'accepte pas la grâce de Dieu envers Ninive, tandis que le Seigneur est venu pour faire connaître la grâce à tous les hommes.
    Mais le Seigneur lui-même s'identifie à Jonas. Il relève la durée du séjour du prophète dans le gros poisson (trois jours et trois nuits) comme un signe de mort. La chronologie la plus probable indique que le Seigneur a été enseveli le vendredi en fin de journée pour ressusciter le dimanche matin ; mais la coutume juive voulait qu'on compte un jour commencé comme un jour complet.
    De plus, on peut trouver d'autres similitudes :
    - Jonas est de Gath-Hépher, petite ville de Galilée situé à 5 km environs de Nazareth (2 Rois 14. 25). Les chefs juifs orgueilleux oublient ce détail quand ils reprochent à Nicodème de défendre Jésus (Jean 7. 52).
    - Le sacrifice de Jonas a permis de sauver les marins de la tempête. La mort de Christ délivre les pécheurs de l'abîme de la colère de Dieu.
    - Jonas a été rejeté miraculeusement vivant sur la terre ferme. De même, Christ est ressuscité sans que la mort puisse faire son œuvre de corruption sur lui.
    - La prière que Jonas fait monter du ventre du poisson s'inspire souvent de psaume qui nous parlent des souffrances du Seigneur.
    En cherchant bien, d'autres parallèles pourront encore apparaître.
    Alors ce récit de l'A.T. nous touchera encore plus, car il évoquera toujours mieux pour nous celui qui est "plus que Jonas" (Matt. 12. 41), la merveilleuse réalisation d'un signe qui était déjà en lui-même extraordinaire.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique