• "La moisson est grande, mais il y à d'ouvriers ; suppliez donc le Seigneur de la moisson, afin qu'il pousse des ouvriers dans sa moisson." Luc 10. 2

     

    Le Seigneur vient de désigner soixante-dix disciples. C'est le début de sa dernière étape par mes les hommes, celle qui le conduit à Jérusalem pour y être condamné et crucifié. Il est conscient que sa fin est proche et que beaucoup n'ont pas encore entendu la bonne nouvelle du salut. Et c'est à ces soixante-dix que Jésus demande de supplier "le Seigneur de la moisson afin qu'il pousse des ouvriers dans sa moisson" Il faut qu'eux aussi soient conscients de l'urgence de leur mission, de son caractère et de son ampleur. Lorsque la moisson est prête, les ouvriers ne disposent que de quelques jours pour la rentrer.
    Mais à quel titre sont-ils embauchés ? Comme "ouvriers", c'est-à-dire comme des gens qui exercent un métier manuel. Si nous avions eu à préciser le caractère d'un envoyé dans la moisson - pour le temps actuel ou missionnaire ? Très certainement, et c'est juste, mais incomplet et insuffisant. Si Jésus choisi le terme "d'ouvriers", c'est pour marquer la soumission de l'envoyé dans sa relation avec "le Seigneur", c'est aussi pour préciser la nature et l'ampleur du service à assumer. Que de soins pastoraux, que de secours sont liés au ministère d'évangélisation ! Il s'agit de fortifier les brebis faibles, soigner celle qui est malade, bande la blessée, amener celle qui est égarée, chercher celle qui est perdue (Ezé. 34. 4). Ces soins vont au-delà d'une prédication, d'une exhortation ou d'un enseignement, aussi utiles et essentiels que soient ces ministères. Il faut encore accompagner les personnes de tout le dévouement et de la disponibilité qui découlent d'un intense et sincère amour pour elles.
    Aussi, comme pour les serviteurs mentionnés par l'apôtre Paul, estimons-les "très haut en amour à cause de leur œuvre" (1 Thes. 5. 13). Connaissant mieux la nature de leur service, sachons intercéder pour eux afin qu'ils soient "pleinement fortifiés" (Col. 1. 11) pour pouvoir fortifier les autres à leur tour.
    La prière pour les ouvriers n'est pas simplement pour qu'ils aillent, mais pour qu'ils soient envoyés. C'est la prérogative du Seigneur de les préparer et de les envoyer.
    Enfin, si le Seigneur nous rappelle dans sa moisson, sachons répondre : << Présent ! >> C'est un grand honneur d'être au service d'un si grand Seigneur !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "En effet, comme, par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été constitué pécheurs, de même aussi, par l'obéissance d'un seul, beaucoup seront constitués justes." Romains 5. 19

    "Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui." 2 Corinthiens 5. 21

     

    Être justifié devant Dieu et être pardonné par lui ne sont pas des choses identiques. Si un tribunal me pardonne, cela implique que, même si je suis reconnu coupable d'actes répréhensibles, je ne serais pas condamné à cause de ces fautes. Ainsi, grâce au sacrifice de Christ sur la croix, Dieu me pardonne tous mes péchés. C'est suffisant pour échapper à la mort éternelle, mais cela ne l'est pas pour me tenir dans la présence de Dieu. Dieu exige que, non seulement mes fautes soient ôtées, mais aussi que je sois déclaré juste. Si ce même tribunal me déclare juste, cela signifie que le dossier d'accusation ne signale plus d'actes fautifs : le juge me déclare << non coupable >>. La justification accordée par Dieu dépasse de beaucoup cette déclaration de non-culpabilité. En effet, je n'avais aucune justice, mais je peux maintenant déclarer que je suis en Christ, "n'ayant pas ma justice qui vient de la Loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu, moyennant la foi" (Phil. 3. 9). Christ a toujours été parfaitement juste, et sa justice m'a été attribuée quand je me suis confié en Lui. Dieu regarde Christ et sa perfection, puis me déclare juste parce que je suis vu en Lui, à travers Lui. C'est l'obéissance parfaite de Christ qui me procure la justice dont j'ai besoin pour être déclaré juste devant Dieu. Sa vie d'obéissance l'a amené "jusqu'à la mort de la croix", et son obéissance et sa mort sont la base de ma justification. "Il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix" (Phil. 2. 8) : la croix a été le couronnement de son obéissance. C'est à cela que la Bible se réfère lorsqu'elle dit : "Par l'obéissance d'un seul, beaucoup seront constitués justes" (Rom. 5. 19). Il ne reste plus rien devant Dieu qui puisse constituer une barrière pour le pardon de celui qui veut venir à lui. La croix est à la fois la base de notre pardon et celle de notre justification. Dieu ne pouvait pas nous sauver autrement !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Jésus lui dit : Qu'est-il écrit dans la Loi ? Comment lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même." Luc 10. 26, 27

     

    Un docteur de la Loi pose au Seigneur une question fondamentale : que faut-il faire pour recevoir la vie éternelle ? Comment Jésus va-t-il répondre ? En se référant aux divers courants de pensées des rabbins de tous les temps ? Non, il renvoie cet homme à la Loi, c'est-à-dire aux Écritures. Pour le Seigneur elles ont une souveraineté absolue, et il entend bien qu'elles aient aussi sur nous une autorité totale. Les commentaires sur la Bible sont utiles, mais nous ne devons jamais les mettre au même niveau que la Parole de Dieu.
    Voici la prise de position vigoureuse d'un homme pour qui l'amour de la Bible n'avait d'égal que l'autorité qu'il lui accordait :
    << J'avoue tout d'abord, qu'il m'est impossible de me considérer comme lié aux anciens, ni de reconnaître leur autorité en aucune façon. Je puis apprendre d'eux, je me laisserai enseigner, avec joie, par chacun d'entre eux, et je suis prêt à reconnaître, avec gratitude, ce qui leur a été donné de Dieu.
    En Luther, je vois une énergie de foi, pour laquelle des millions d'âmes devraient être reconnaissantes envers Dieu, comme je le suis moi-même.
    En Calvin, je découvre une clarté de vue et une soumission à l'autorité de l'Écriture, qui l'ont délivré, lui et ses disciples, plus encore que Luther, des corruptions et des superstitions qui avaient envahi la chrétienté et, par celle-ci, l'esprit de la plupart des saints eux-mêmes. Mais dès qu'on me les présente comme une règle de la vérité, je les rejette avec indignation. Inspiré, ils ne l'étaient nullement, et leurs enseignements ne sont pas la Parole de Dieu. Ce point, je le maintiens de toutes les forces ; je le considère comme la sauvegarde et le guide de l'Église et des saints sous la grâce, dans tous les temps, mais particulièrement de nos jours. Les hommes doués de Dieu, je les respecte quand on me les donne pour tels, me seraient en horreur dès qu'on voudrait, en quelque manière, les substituer à la Parole de Dieu, ou leur attribuer une compétence analogue à la sienne. >> (John Nelson Darby, Bible Treasury, 1858-1859)

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Vous brillez comme des luminaires dans le monde." Philippiens 2. 15

     

    Partout dans le monde, en bordure des côtes, on a construit des phares pour signaler les dangers de la mer ou la position des ports. C'est ainsi que les côtes françaises sont jalonnées de 129 phares en services (93 sur terre et 36 en mer). On les a nommés << les sentinelles de la mer >>.
    Leur base est solidement ancrée sur le rocher et leur tour s'élève vers le ciel. Beaucoup sont d'une architecture magnifique, en pierre soigneusement taillées. La tête ou seulement la lanterne est colorée. Certains ont une très grande hauteur. Celui de l'Île Vierge est le plus haut d'Europe : 82,5 m et le plus haut du monde en pierre de taille. Il balaie tout le nord du Finistère à 52 km à la ronde. Aussi cartes postales, livres et même maquettes en montrent les beautés. Beaucoup de visiteurs viennent les admirer et monter à leur sommet pour apprécier le panorama.
    Mais cette beauté est-elle essentielle ? Non ! La nuit ont ne la voit pas. Ce qui importe aux marins dans la solitude de la nuit, dans la brume ou la grosse mer, c'est d'apercevoir les éclats de lumière qui sont émis à intervalles réguliers par la lanterne du phare. Ils ne voient plus que cela, même à des dizaines de kilomètres. C'est ce qui les guide, et parfois les sauve.
    Il y a dans la société des gens qu'on appelle << brillants >>. Intelligents, cultivés, on recherche leur compagnie. Comme eux, le chrétien peut aussi posséder ces beautés extérieures. Mais ce n'est pas cela qui guide les hommes vers Dieu. Le chrétien << brillant >> possède une lumière divine, c'est-à-dire la connaissance de Jésus Christ qui nous révèle Dieu. Jésus nous dit : "Vous êtes la lumière du monde... Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux" (Matt. 5. 13, 16).
    Dans le mauvais temps, ce n'est pas la beauté d'un phare qui est utile pour un marin, c'est sa lumière : elle est essentielle pour le conduire au port !
    Soyons véritablement ce que Dieu a fait de nous : des enfants de lumière et des témoins pour lui par nos paroles, nos actes et notre comportement.
    Tout un programme, d'autant que notre attitude dans les difficultés ou la souffrance contribue souvent à étendre le rayonnement de cette lumière !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien, c'est la Parole que vous avez entendue." 1 Jean 2. 7

     

    Quel est le commandement, à la fois ancien et nouveau, auquel l'apôtre Jean fait allusion dans ce verset ? La suite nous permet de le comprendre : c'est le commandement laissé par le Seigneur Jésus juste avant sa mort : "Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous l'un l'autre ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l'un l'autre" (Jean 13. 34).
    En quoi ce commandement est-il ancien ? Et quel est donc ce commencement ? Ce pourrait être le même que celui du début de l'évangile selon Jean, où le temps se perd dans l'éternité. De tout temps, avant tout commencement pourrions-nous dire, Dieu est amour. L'apôtre le dira deux fois avec force dans la suite de sa lettre. Plus encore, de tout temps, Dieu a eu un projet d'amour pour la créature qu'il allait susciter ; il a désiré que ce qu'il est (amour) se retrouve au sein d'une famille d'hommes et de femmes auxquels il voulait être lié. Dans ce sens, le commandement est effectivement très ancien.
    De plus, quand Dieu a révélé sa pensée à un peuple choisi, Israël, il a affirmé cette primauté de l'amour : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lév. 19. 18).
    En quoi alors ce commandement est-il nouveau ? Il est nouveau depuis que Jésus est venu sur la terre.
    Par son exemple, il a montré une autre dimension de l'amour : il nous a aimés plus que lui-même, jusqu'au sacrifice complet sur la croix.
    Par son enseignement, comme dans la parabole dite << du bon Samaritain >>, Jésus a aussi indiqué que cet amour ne doit pas se laisser arrêter par des barrières humaines, mais que tout homme peut être un << prochain >>.
    Par les perspectives qu'il a ouvertes, le Seigneur a montré que l'amour serait une caractéristique fondamentale dans la nouvelle communauté qu'il allait créer, l'Église : son témoignage extérieur serait lié à la qualité du lien d'amour entre ses membres (Jean 13. 35).
    Ce commandement est également à appliquer chaque jour dans ma vie.
    La doctrine est ancienne et cette lettre de Jean a bientôt 2000 ans. Nous avons souvent entendu cette parole, mais le test reste d'une constante actualité : mon amour pour mon prochain, mon amour pour mon frère ou ma sœur en Christ, aura-t-il aujourd'hui la fraîcheur de la nouveauté ?

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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