• Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses anciennes sont passées : voici, toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes viennent du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ. Jean 5. 17-18

     

    Écoutons la suite du témoignage de Yoneko, clouée sur un lit d'hôpital :
    "Dieu s'est servi de ce message enregistré pour me parler. Avant que l'orateur ait terminé, des larmes roulaient le long de mes joues. À la fin, Akitoshi m'a demandé : "Veux-tu prier, Yoneko ?"
    "Dieu, aide-moi !" répétai-je. En prononçant ces trois mots, mes pensées se sont précipitées et je me suis dit : je vais remettre toute ma vie à ce Dieu ; quoi qu'il advienne, l'avenir lui appartient.
    Akitoshi et son ami une fois partis, j'ai fermé les yeux pour me réveiller à sept heures le lendemain matin. J'étais stupéfaite d'avoir dormi toute la nuit. Cela n'était pas arrivé depuis des mois. Le ciel était bleu, sans nuage, le soleil de mai caressait les fleurs qui allaient éclore. "Il fait un temps magnifique ce matin", ai-je pensé. Cela m'a fait sursauter. Pourquoi est-ce que je réagissais ainsi ? Aucun jour n'avait été beau depuis mon accident.
    J'ai pris le Nouveau Testament qu'Akitoshi m'avait laissé et j'ai lu quelques lignes au hasard. Une courte phrase a attiré mon regard. << Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création >>. J'ai presque crié, tant ma joie était immense. C'était bien ça : c'était ce qui m'était arrivé."
    Yoneko Tahara

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • M’en veux-tu parce que je suis bon ? Matthieu 20.15

     

    Nos salaires… vaste sujet ! Slogan de tant de manifestations. Sujet de discorde entre patrons et employés. Les premiers essayent (en général) de les tirer vers le bas, les seconds se sentent volés. Pourtant, des contrats signés entre les deux parties devraient éviter ces affrontements.
    Jésus a raconté une histoire de contrats passés entre un propriétaire terrien et des ouvriers.
    Le matin, en les engageant, il leur dit : « Venez travailler dans ma vigne et vous aurez un denier ». Cela représentait la valeur d’une journée de travail. Aujourd’hui (au moment de la rédaction, en 2013), une journée de 7 heures est généralement payée 56 euros à un cueilleur d’abricots, soit 8 euros de l’heure.
    Jésus précise que certains ont travaillé du matin jusqu’au soir. D’autres ont commencé leur journée à 9 h, et les derniers vers 17 h. Ceux-ci passent à la caisse les premiers et perçoivent le denier promis aux premiers. Alors ceux-là se réjouissent, pensant toucher dix fois plus. Or, le tarif est le même : 56 euros. Ils réclament : la justice syndicale ne peut laisser passer une telle injustice !
    Le maître leur fait remarquer qu’il respecte le contrat et ajoute que ce qui les gêne c’est qu’il fasse preuve de bonté.
    Philip Yancey a parlé des « mathématiques scandaleuses de la grâce ».
    Dieu est généreux pour tous, « les méritants et les non méritants ». Heureusement pour moi que Dieu ne regarde pas à mon mérite.

    Elfriede Eugène

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Jésus lui dit : Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment peux-tu dire, toi : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vos dis, je ne les dis pas de par moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres." Jean 14. 9, 10

     

    Nous ne pouvons pas mesurer la qualité de la communion entre Dieu et Jésus. Ce qui nous en donne une idée, c'est quand notre Seigneur évoque sa relation avec son Père. Jésus parle pour la première fois de cette relation quand, à l'âge de douze ans, il répond à ses parents : "Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ?" (Luc 2. 49). Puis au cours de son ministère public, il précise l'étendue de cette relation : c'est la volonté de son Père de donner la vie éternelle à quiconque crois dans le Fils (Jean 6. 40) ; Jésus connaît la grâce et l'amour de son Père envers les petits-enfants (Matt. 18. 10, 14) ; il parle de ce qu'il a vu chez son Père (Jean 8. 38) ; il honore son Père en lui obéissant et son Père le glorifie (Jean 8. 49). Il s'agit toujours en harmonie avec son Père, il reçoit tout de lui et se réjouit d'aller vers lui. À Gethsémané, quand il entrevoit la juste colère de Dieu contre nos péchés, une colère qui va s'abattre sur lui, c'est à son Père qu'il demande qu'elle passe loin de lui. Toutefois, c'est pour glorifier son Père qu'il accepte d'être, sur la croix, abandonné de Dieu dans l'intimité duquel il était toujours resté. Enfin, l'expiation accomplie, il se retrouve avec son Père : "Père, entre tes mains je remets mon esprit" (Luc 23. 46). De son côté, le Père proclame par deux fois du haut du ciel qu'il trouve son plaisir en son Fils bien-aimé ; rien d'étonnant à cela puisque, comme homme ici-bas, le Fils reste dans une communion parfaite et ininterrompue avec lui : il est "le Fils unique, qui est dans le sein du Père" (Jean 1. 18), son "Fils bien-aimé" (Marc 1. 11 ; 9. 7), le "Fils de son amour" (Col. 1. 13). C'est pourquoi la gloire du Père a ressuscité l'homme Christ Jésus (Rom. 6. 4) et lui a redonné la place qu'il avait auprès de lui avant que le monde n'existe (Jean 17. 5).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • L'Éternel m'est apparu de loin : Je t'ai aimée d'un amour éternel ; c'est pourquoi je t'attire avec bonté. Jérémie 31. 3

     

    Yoneko était une enfant heureuse mais, encore petite fille, elle se trouva arrachée à ce bonheur par la mort inattendue de sa mère. Désespérée, ne pouvant plus supporter sa détresse, elle décida de mettre fin à ses jours. Sa première tentative de suicide échoua. Yoneko survécut, lourdement handicapée et désespérée.
    À l'hôpital, elle reçut les visites régulières d'un jeune chrétien, Akitoshi, accompagné de l'un de ses amis. Yoneko les accueillait avec politesse, mais restait très opposée au christianisme. Un jour Akitoshi eut l'idée d'apporter à Yoneko l'enregistrement d'un message sur la rencontre du Christ avec deux disciples sur le chemin d'Emmaüs (voir Luc 24. 13-30).
    "Il était neuf heures du soir, raconte Yoneko, quand ils arrivèrent. J'étais en pleine déprime, et je ne pensais qu'à la mort qui bientôt m'apporterait la délivrance, mais je fus bientôt saisie par les paroles de l'orateur. Il parlait du Christ. Jésus m'aimait, même si j'avais perdu mes deux jambes, un bras et deux doigts. Il ne se souciait pas de ma haine pour lui. Il était venu sur la terre pour vivre, mourir sur la croix et ressusciter pour m'attirer à lui! Comme il s'était approché de ces deux hommes sur le chemin d'Emmaüs et avait fait route avec eux, il voulait maintenant faire route avec moi. Je compris que, malgré tout ce qui s'était passé, il voulait m'attirer à lui !" (à suivre)

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Alors à nouveau vous verrez qu’il y a une différence… entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Malachie 3.18

     

    Deux groupes se créent devant la prédication du prophète Malachie. Voici les propos du premier groupe : « Que Dieu nous sauve des fondamentalistes ! » Leurs paroles trahissent leur cœur : « Servir Dieu ? Ça ne rapporte rien ! Obéir à la Bible ? Quelle différence ? On est sauvé de toute façon ! La vie sourit à ceux qui prennent soin d’eux-mêmes. » Ils sont devenus des croyants myopes. Ils ne regardent ni assez loin en arrière (Hébreux 12.1), ni suffisamment loin en avant (1 Corinthiens 15.19). Malheureusement, une obéissance partielle conduit à une perte totale.
    Le deuxième groupe semble minoritaire. Ils entendent la même chose, ont les mêmes tentations. Mais quelle différence ! Ils se retrouvent, sans doute par petits groupes. Ils veulent écouter Dieu. Chez eux aussi, les paroles trahissent le cœur. Leur idée n’est pas de se contenter du strict minimum, d’une foi facile. Ils cherchent à aimer Dieu de tout leur cœur. Et Dieu les écoute.
    Nos choix ont des conséquences. Tant de peine pour rien ? Non ! Dieu nous dit : « Ce que tu fais pour moi ne sera jamais perdu. » Aujourd’hui, nous vivons dans la pénombre. Même dans l’église, le blé est mélangé à l’ivraie. Mais le jour viendra où tous verront, le jour où Dieu déclarera publiquement quels sont ceux qui sont à lui.
    Dans quel groupe sommes-nous ? Par son œuvre de salut, Christ veut guérir notre cœur froid.

    Egbert Egberts

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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