• Ce Jésus, Dieu l’a relevé d’entre les morts. Nous en sommes tous témoins. Actes 2.32

     

    On est frappé de voir qu’au tout début de l’Église, les chefs religieux juifs étaient excédés de les voir (les apôtres Pierre et Jean) instruire le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts (Actes 4.2).
    Dès la Pentecôte, Pierre à plusieurs reprises, puis après lui Paul à Antioche de Pisidie mettent la résurrection au centre de leurs prédications (Actes 2. 5 ; 13.30) : Vous l’avez tué. Dieu l’a relevé d’entre les morts. Nous en sommes témoins. En ressuscitant Jésus, Dieu a renversé de façon décisive le verdict rendu sur lui par des êtres humains, et il a attesté que Jésus est Fils de Dieu et Sauveur.
    C’est encore le point crucial dans le discours de Paul à Athènes. Tant que les Athéniens pensent que Paul parle de la résurrection comme d’une déesse (“Anasthasia”), ils l’écoutent. Mais quand ils comprennent qu’il s’agit du retour à la vie d’un mort, le partage se fait (Actes 17.32).
    Jésus est ressuscité ! Le croyez-vous ?

    François-Jean Martin

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "S'il passe et enferme et fait comparaître, qui donc le détournera ?" Job 11. 10

    "J'entrerai en jugement avec lui pour son infidélité par laquelle il a été infidèle envers moi." Ézéchiel 17. 20

     

    Le Juge suprême s'adresse maintenant au second accusé : Ève. Sa question est aussi brève que percutante : "Qu'est-ce que tu as fait ?" (Gen. 3. 13). Ève aurait pu dire ce que les frères de Joseph, coupables, diront plus tard : "Que dirons-nous à mon Seigneur ? Comment parlerons-nous, et comment nous justifierons-nous ? Dieu a trouvé l'iniquité de tes serviteurs" (Gen. 44. 16). Comme Adam, elle essaie de rejeter une partie de sa responsabilité sur un autre : "Le serpent m'a séduite...", mais finalement elle doit aussi confesser : "et j'en ai mangé" (v. 13).
    L'Éternel Dieu s'adresse enfin au troisième accusé : le serpent, le diable. Mais là, il ne pose aucune question. C'est qu'il n'y a pour lui aucune possibilité ni de confesser ni d'obtenir miséricorde. Prélude terrible au jugement dernier, sa bouche est fermée devant le juge. Pour cet ange déchu, rebelle dès le commencement, le verdict tombe, irrévocable et sans appel (v. 14, 15).
    Les deux autres coupables n'ont pas caché leur transgression, ils ont avoué. Il ne fait pas de doute qu'à ce point, ils n'ont obtenu miséricorde : "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde" (Prov. 28. 13). Elle va se manifester par deux grands faits :
    - Dieu promet un Libérateur (v. 15) ; il donnera Jésus Christ.
    - Dieu les revêts de peaux (v. 21), symbole du sacrifice nécessaire pour nous rendre justes.
    Soulagés, heureux, nous disons avec Paul triomphalement : "Il n'y a plus de condamnation" pour eux ni pour nous (Rom. 8. 1). Mais surtout qu'il est grand ce Dieu juste et Sauveur (Es. 45. 21) ! Et à l'unissons avec le prophète Michée, nous déclarons avec bonheur : "Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l'iniquité et passant par-dessus  la transgression ?" (Mich. 7. 18).
    Plus tard, Jésus dira que "le feu éternel est préparé pour le diable et ses anges" (Matt. 25. 41). Mais la volonté de Dieu est que "tout (c'est-à-dire sans distinction) les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Tim. 2. 4).
    Oui, le salut est offert à tous les hommes, et nous sommes les porteurs de cette bonne nouvelle !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • La possession de la sagesse vaut mieux que des perles. Job 28. 18

    Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées. Ecclésiaste 9. 16

    Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre. Ecclésiaste 9. 18

     

    "J'ai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a été grande pour moi: il y avait une petite ville, et peu d'hommes dedans; et un grand roi vint contre elle, et l'investit, et bâtit contre elle de grandes terrasses ; or il s'y trouva un homme pauvre et sage, qui délivra la ville par sa sagesse; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre" (Ecclésiaste 9. 13-16).
    Grâce à un seul homme pauvre et sage, toutes les forces d'un grand roi n'ont pas réussi à anéantir une petite ville sans ressources. Oui, "mieux vaut la sagesse que la force" ! Mais la sagesse du pauvre est méprisée dans ce monde ; personne ne se souvient de lui.
    Et moi, ai-je choisi la sagesse ?
    Quelle sagesse ? Me souvenir de Celui qui a été en vérité cet homme pauvre, Jésus Christ, devenu le Sauveur du monde, et qui veut être le mien. On peut l'admirer pour le bien et "la morale" qu'il a apportés, mais en réalité si on n'écoute pas son enseignement et si on ne le met pas en pratique dans sa vie, c'est comme si on ne se souvenait pas de lui.
    En écoutant Jésus, en le croyant, je comprends ce que je suis, un homme pécheur, et ce qu'il veut être pour moi : mon Sauveur. Lui ne condamne pas, il donne la vie éternelle à celui qui met sa confiance en lui. Le connaître, lui, la vraie sagesse, vaut mieux que les perles (Job 28. 18), c'est une richesse éternelle !

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • C’est de l’Éternel que vient la délivrance. Jonas 2.10

     

    Le débarquement avait déjà eu lieu en Normandie et les bombardements faisaient rage sur l’Allemagne. Erino Dapozzo avait été emmené de Paris à Hambourg suite à une dénonciation. Il était responsable d’une équipe de travailleurs déportés affamés. Un jour, ils devaient débarquer des marchandises d’un paquebot. Craignant un bombardement, Dapozzo demanda à ses camarades de s’associer à sa prière de protection. Un jeune homme lui dit : – Il n’y a pas de Dieu ! en exhibant le mot RIEN tatoué sur son cœur.
    – Tu mens, lui dit Dapozzo en le fixant. Dans ce cœur où tu prétends qu’il n’y a rien, il se trouve 1) l’amour de ta mère, 2) la crainte de la mort, 3) la connaissance du bien et du mal.
    – Ce n’est pas vrai, je ne crains ni Dieu ni la mort.
    Le lendemain « Rien » tomba à la mer et se débattit en hurlant. Il ne savait pas nager. Dapozzo plongea et arriva péniblement à le sauver.
    – N’est-ce pas que tu as peur de la mort ? lui dit Dapozzo.
    – Oui, affirma-t-il, rageur. Mais vous, continua-t-il, qu’avez-vous dans votre cœur ?
    – Jésus-Christ !
    – Qu’est-ce que cela ? demanda-t-il encore.
    Dapozzo l’invita à ses études bibliques dans l’Arbeitslager (camp de travail) où il se convertit et trouva la paix avec Dieu et la paix de Dieu. Dieu avait conduit ce jeune garçon dans l’enfer de la débâcle allemande pour qu’il le rencontre.
    Les voies de Dieu sont magnifiques.

    Théophile Hammann

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Faites silence devant moi... Qu'ils s'approchent... alors qu'ils parlent ! Approchons ensemble en jugement !" Ésaïe 41. 1

     

    Dans le chapitre 3 de la Genèse, nous assistons à une séance de tribunal. Une solennité extrême plane sur le récit ; il n'y a aucun décor inutile et les personnes sont réelles :
    - Dieu le Créateur : le Juge suprême.
    - Trois accusé :
    . Adam et Ève (c'est-à-dire potentiellement toute l'humanité).
    . Satan, un ange déchu, sous la forme d'un serpent.

     "Qu'ils s'approchent... alors qu'ils parlent !"
    "Ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l'homme et sa femme se cachèrent de devant l'Éternel Dieu au milieu des arbres du jardin. Et l'Éternel appela l'homme et lui dit : Où es-tu ?" (Gen. 3. 9).
    Les coupables sont appelés par le juge à comparaître. Ils ne peuvent plus être cachés, ni eux ni leur péché. Ils vont devoir répondre de leurs actes. Vont-ils entendre une condamnation immédiate et sans appel pour avoir désobéi au commandement divin ?
    Parvenu devant le juge, le premier accusé avoue franchement : "J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché" (v. 10).
    Le juge pose alors deux questions (comme s'il ne savait pas tout, voir Héb. 4. 13) : "Qui t'a montré que tu étais nu ? As-tu mangé de l'arbre dont je t'ai commandé de ne pas mangé ?" (v. 11).
    Par ces questions répétées, Dieu veut manifestement amener les accusés à confesser leur faute, point par point.
    L'homme répond le premier :
    "La femme que tu m'as donnée pour être avec moi, elle, m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé" (v. 12).
    Comme tout accusé, il essaie de minimiser sa faute en rejetant une partie de sa responsabilité sur sa femme, et même sur Dieu qui la lui a donnée.
    Mais finalement, il n'y a pas moyen d'échapper, il est bien coupable. Alors, il ne cache pas sa transgression, il confession franchement : "J'en ai mangé" (v. 12).
    Aujourd'hui encore, confesser reste le seul moyen d'obtenir miséricorde auprès de Dieu.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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