• "[Jésus] prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Comme il priait, l'apparence de son visage devint tout autre, et son vêtement d'une blancheur resplendissante comme un éclair ; et voici, deux hommes s'entretenaient avec lui : c'était Moïse et Élie qui, apparaissant en gloire, parlaient de sa mort qu'il allait accomplir à Jérusalem. Pierre et ceux qui étaient avec lui accablés de sommeil ; quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui se tenaient avec lui." Luc 9. 28-32

     

    Sur une montagne, le Seigneur apparaît à trois de ses disciples dans sa gloire de Fils de Dieu et parle avec Moïse et Élie. Devant cette vision magnifique, les trois disciples choisis par Jésus contemplent la gloire de celui qu'ils connaissent jusqu'à maintenant comme l'humble fils du charpentier de Nazareth. La gloire sans pareille de Jésus et celle des deux grands personnages qui parlent avec lui auraient dû, pensons-nous, les tenir en éveil, ils auraient dû être attentifs au sujet de leur conversation : la mort de leur Maître dont la splendeur est alors si éblouissante ! L'intensité de cette gloire dépasse probablement leur capacité humaine. Pierre propose de faire trois tentes, mettant ainsi au même niveau Jésus, Moïse et Élie. C'est à cet instant que, de la nuée, signe de la présence de Dieu, retenti la voix : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le". Quand la nuée se dissipe, les disciples ne voient que "Jésus seul" (Matt. 17. 8). Quel message pour eux ! Dignes représentants de la Loi et des Prophètes, Moïse et Élie ont disparu pour faire place à une seule personne : Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui reste avec eux (Marc 9. 8). C'est à lui seul qu'ils doivent s'attacher. Quel message aussi pour nous ! L'enseignement judaïque ordonnait aux hommes de respecter les commandements de Dieu afin d'obtenir sa faveur. Aujourd'hui, par la croix de notre Seigneur, Dieu a effacé l'obligation d'obéir à des ordonnances (Col. 2. 14). Il accorde à quiconque croit. Le Seigneur nous dit maintenant : vous possédez ma vie, et mon Esprit habite en vous. Votre conduite peut donc être en harmonie avec ce que vous êtes. Ne revenez pas en arrière ! Au contraire, "croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ" (2 Pi. 3. 18) !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Il vaut mieux, si telle était la volonté de Dieu, souffrir en faisant le bien qu'en faisant le mal. 1 Pierre 3. 17

    La grâce vous a été faite, à l'égard de Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui. Philippiens 1. 29

     

    Dans ses pièces de théâtre, Pierre Corneille (1606-1684) place ses personnages devant des choix impossibles et douloureux. Choix entre deux valeurs également estimables, par exemple le devoir et l'amour.
    Notre vie est faite de multiples choix. Nous les faisons en fonction de nos priorités. Quelles sont-elles ? Pour l'un, c'est la famille, pour un autre, les études, ou encore la réussite, le plaisir, l'aventure… Nous choisissons souvent par facilité ou pour ne pas nous démarquer de la pensée dominante. Nous craignons de souffrir si nous n'agissons pas comme tout le monde, de subir des préjudices si nous n'acceptons pas l'injustice. Mais la Bible nous dit : "Il vaut mieux souffrir en faisant le bien, qu'en faisant le mal".
    Et moi, ai-je choisi le bien malgré la souffrance ?
    Je peux connaître dans mon travail une situation délicate lorsqu'il m'est demandé, par exemple, de donner une réponse équivoque ou mensongère pour obtenir un marché. Si je ne la donne pas, mon patron risque d'en être contrarié, mais j'aurai fait le bien. C'est d'abord devant Dieu que je suis responsable !
    Intérieurement, le choix essentiel est celui de la vérité. Il s'agit soit de croire à la vérité, soit de croire au mensonge. Celui qui ne croit pas en Jésus Christ fait erreur. Il ne s'agit pas seulement de dire ou de connaître la vérité, il faut la croire, croire que Jésus est mort pour me délivrer de mes péchés.
    Je suis chrétien car Dieu m'a donné de rechercher la vérité. La vivre avec Jésus entraînera de l'opposition, de la souffrance… Mais Dieu me dit que cela vaut mieux !

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu, qu’aucune racine d’amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d’entre vous. Hébreux 12.15

     

    Hélène Jégado, cuisinière bretonne, fut la plus grande empoisonneuse de son temps. L’instruction qui conduisit à son exécution révéla qu’elle avait tué par empoisonnement plusieurs dizaines de personnes. Dès qu’on reprochait à Hélène Jégado son intempérance ou quelque autre défaut, l’empoisonneuse frappait une personne de l’entourage, parfois même un enfant. Les enquêteurs découvrirent qu’elle faisait des gâteaux à l’angélique confite pour masquer la couleur et l’amertume de l’arsenic.
    L’amertume conservée dans le cœur peut causer des empoisonnements aussi dangereux que l’arsenic. Ce fiel de l’esprit est contagieux et peut provoquer beaucoup de trouble autour de nous. Si nous ne voulons pas perdre la tête à cause de l’amertume, il faut nous débarrasser au plus vite de la rancune qui habite nos cœurs et tourner nos regards vers Jésus. Jésus a supporté contre sa personne toute la haine des hommes, sans devenir amer. Au contraire, il nous offre sa grâce. La grâce de Jésus sauve et chasse l’amertume de nos cœurs puis y verse l’amour pour Dieu et notre prochain.
    Ne restons pas esclaves de la rancune, mais ouvrons notre vie à la grâce de Dieu, qui seul transforme les cœurs.

    Alain Monclair

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Par la foi, Énoch fut enlevé pour qu'il ne voie pas la mort ; et on ne le trouva pas, parce que Dieu l'avait enlevé ; car, avant d'être enlevé, il a reçu le témoignage d'avoir plu à Dieu." Hébreux 11. 5

     

    Dieu avait bien averti Adam que, s'il désobéissait, la mort s'ensuivrait. Ainsi, par le péché d'Adam la mort est entré dans le monde, et elle passe à "tous les hommes du fait que tous ont péché" (Rom. 5. 12). Elle est "le roi des terreurs" (Job 18. 14) pour les hommes, tous contraints de marcher vers cette échéance inéluctable. Énoch n'échappe certainement pas à ses sentiments. Va-t-il réagir comme les descendants de Caïn en s'organisant avec ses contemporains pour vivre le mieux possible et essayer d'oublier l'issue fatale ? Pas du tout, il s'approche, au contraire, par la foi, de ce Dieu dont il connaît pourtant le justice inexorable ; il marche avec lui (Gen. 5. 22-24). C'est toujours ainsi que l'homme de foi agit. Quelle compagnie pour un mortel ! Marcher avec Dieu sur la terre, puis être avec lui pour l'éternité ; peut-on concevoir quelque chose de plus merveilleux ? En ces temps où l'au-delà n'était pas encore révélé, la mort, objet d'effroi pour le pécheur, devient pour Énoch l'occasion de faire acte de foi avant qu'elle ne soit exceptionnellement annulée pour lui. Le Dieu qui avait prononcé la mort comme châtiment du péché l'annule pour Énoch en grâce souveraine : dépassant toute attente, il enlève son témoin de cette terre. Avant son enlèvement, Énoch avait prophétisé la venue du Seigneur Dieu en jugement contre les pécheurs (Jude v. 14 et 15). Le déluge fut un premier accomplissement de cette prophétie qui annonce encore aujourd'hui que le jugement divin reste suspendu sur le monde. Le Seigneur déclare à l'église de Philadelphie : "Je te garderai de l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre habitée toute entière..." (Apoc. 3. 10). Quelles sont donc nos réactions en face d'une telle promesse ? Une joie sans mélange à la pensée d'être enlevés au ciel avant le jugement ? Davantage de piété ? Mieux, davantage de zèle pour supplier les inconvertis : "Soyez réconciliés avec Dieu !" (2 Cor. 5. 20) ? Ce n'est pas tant notre zèle, notre fidélité ou notre persévérance qui donnent de la valeur à notre témoignage, mais la personne avec laquelle nous marchons, notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • J'ai de la joie en ta parole (la parole de Dieu), comme un homme qui trouve un grand butin. Psaume 119. 162

    (Jésus dit :) Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Jean 5. 39

     

    En novembre 2011, des travaux de rénovation ont été entrepris dans une bâtisse destinée à devenir un musée: "la Maison des Lumières", à Langres (Haute-Marne). Derrière une poutre vermoulue, un ouvrier découvre une niche, et à l'intérieur, un sac en toile contenant environ deux mille pièces d'or et d'argent, un véritable trésor !
    Chrétiens, où se trouve la Bible dans nos maisons ? À portée de main, ou bien, poussiéreuse, oubliée sur une étagère ? Ce livre nous fait connaître un "trésor" : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16). Ce Fils unique, c'est Jésus Christ, qui a accepté de devenir un homme pour donner sa vie en rançon pour ceux qui se repentent de leurs péchés. On comprend donc qu'il soit précieux pour ceux à qui il a pardonné et qu'il a sauvés d'une catastrophe éternelle.
    Toute la Bible nous révèle ce trésor qu'est la personne de Jésus. En la lisant, nous apprenons à connaître le cœur de Dieu, plein d'amour et de compassion, le Dieu de lumière qui éclaire notre vie, loin du péché. Il fortifie notre foi, nous soutient dans les situations difficiles. Les multiples promesses que le croyant trouve dans la Parole de Dieu sont autant de "pièces d'or et d'argent" (Psaume 119. 72) pour la vie de la foi.
    Les richesses de ce monde, comme les pièces de monnaie cachées derrière la poutre, peuvent disparaître à tout moment. Jésus et le Dieu qu'il nous a révélé ne changent pas. Qu'il soit toujours la lumière de notre vie et le trésor de notre cœur.

     
    Source (La Bonne Semence)


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