• Allons ! descendons et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. Genèse 11.7

     

    Dieu semble muet, impuissant. À mesure que les briques s’étagent, les constructeurs voient la terre s’éloigner et ils se gonflent, ayant l’impression que leur ascension n’aura aucune borne. L’exaltation se traduit dans leurs attitudes. Leur langage se fait de plus en plus prétentieux. Des superlatifs naissent dans les colonnes à la une de leurs quotidiens où ils commentent leurs entreprises…
    Les constructeurs de la tour de Babel avaient peut-être la prétention d’un Gagarine qui, regardant la terre du haut de son Spoutnik, a dit avec arrogance ne pas avoir rencontré Dieu.
    Constamment l’homme a utilisé son langage pour se glorifier, se lancer des fleurs, se gonfler de vanité. N’est-ce pas ce moyen qui prouve sa supériorité sur l’animal !
    Dieu ne restera pas imperturbable dans son ciel. Il s’abaisse, renverse les hautains, les puissants de leur trône. Il interviendra directement pour montrer aux hommes qu’ils ne sont que des bavards incorrigibles et que leur unité est liée à des mots. « Ils se paient de mots » et cette monnaie va devenir « monnaie de singe ».
    Acceptons de laisser tarir notre langue volubile et tenons-nous muets d’admiration devant la Puissance et l’Amour de Dieu ! Sinon, nous serons un jour muets de stupeur et de confusion quand le verdict du jugement de nos péchés tombera comme un couperet…

    Gérard Peilhon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Pour nous, frères,après avoir été séparés de vous pour un temps, de visage mais non de cœur, nous avons d'autant plus ardemment désiré voir votre visage. C'est pourquoi nous avons voulu aller vers vous, du moins moi Paul, une fois et deux fois, mais Satan nous en a empêchés." 1 Thessaloniciens 2. 17, 18

     

    Paul brûlait du désir de revoir ses chers Thessaloniciens convertis depuis peu de temps et qui enduraient de sévères persécutions. Et Satan l'en avait empêché ! Nous ignorons de quelle manière. Paul et Silas avaient dû se résigner à rester seul à Athènes et à envoyer Timothée aux nouvelles.
    << Quand Dieu agit par le moyen de ses serviteurs, Satan rugit contre eux. >> Il ne se laisse jamais déposséder sans réagir ! Mais Dieu est plus fort que Satan, qui n'est qu'une créature, et il permet les attaques de l'ennemi pour éprouver et pour fortifier les croyants.
    Il faut nous en souvenir quand nous rencontrons des obstacles sur notre chemin. En effet nous nous réjouissons en constatant que le Seigneur ouvre les portes comme nous le disons. Nous prenons cela comme une marque de l'approbation divine et probablement nous avons souvent raison de le penser.
    Le danger, c'est de croire que l'inverse est vrai et de prendre le premier obstacle venu comme un signe pour ne pas persévérer dans notre action : nous estimons que Dieu ferme la porte.
    Ceux qui regardent de l'extérieur un frère ou une sœur engagé dans tel ou tel chemin sont tentés de juger leur action d'après ses succès apparents et d'estimer, à cause de cela, que Dieu lui ouvre ou lui ferme une porte.
    Dans le Psaume 107, nous avons la description saisissante d'une tempête qui assaille des marins accomplissant leur travail sur la mer. Ils crient à l'Éternel qui calme les flots et qui les conduit au port souhaité. Le résultat : c'est qu'ils célèbrent l'Éternel, l'exaltent et le louent.
    Dans le livre de Jonas en revanche, la tempête a pour but de détourner le prophète de sa désobéissance. Elle ne se calme pas par la prière, mais par la mise à l'eau de Jonas.
    Seule la communion avec Dieu peut nous montrer quel est le but qu'il poursuit en nous ralentissant et en nous arrêtant par un obstacle placé sur notre chemin. Soyons assurés qu'il veut nous faire du bien et qu'il veut mener à bonne fin ce qu'il s'est proposé d'accomplir.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Nous avons envoyé Timothée... pour vous affermir et vous encourager dans votre foi, afin que personne ne soit ébranlé dans ces tribulations ; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. 1 Thessaloniciens 3. 2, 3

    Il y a... des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l'évangile du Christ. Galates 1. 7

     

    Depuis quelques années, on entend parler de "l'évangile de prospérité". Selon cet enseignement, un chrétien ne devrait pas être pauvre ni souffrir de maladies ou de persécutions.
    Inversement, être riche et en bonne santé serait la preuve de la bénédiction divine et le témoignage d'une foi solide. Cette argumentation s'appuie sur des textes de la Bible déformés ou sortis de leur contexte.
    Cet enseignement est "un évangile différent, qui n'en est pas un autre" (Galates 1. 6). En effet, le vrai, le seul évangile enseigne la nécessité du salut de l'homme par la repentance, et le pardon des péchés acquis par la mort de Jésus Christ le Sauveur. Certes, dans le prolongement de ce salut, l'homme obtient la prospérité, mais celle-ci est avant tout spirituelle et non matérielle: la connaissance de Dieu comme Père, sa communion et son espérance sont une source de bonheur.
    Lecteur, si vous adhérez à cet "évangile de prospérité", il vous faudra admettre que l'apôtre Paul n'était pas un chrétien! Lisez seulement les versets 24 à 27 de 2 Corinthiens 11, et vous verrez qu'il a tout connu, sauf la prospérité matérielle ! Il a été battu, lapidé, il a fait naufrage trois fois, il a été "en peine et en labeur,… dans la faim et la soif, dans les jeûnes souvent, dans le froid et le dénuement". Le chrétien aurait-il une autre part que son Maître, celui qui "a vécu dans la pauvreté" (2 Corinthiens 8. 9) ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6.34

     

    « Mon fils va-t-il avoir un accident ? Et si je perds mon emploi l’année prochaine ? Et si je rate mes examens ?… » Il y a tellement de sujets qui peuvent nous stresser !
    Comment se passe une journée chargée de soucis ? L’inquiétude nous prive de notre joie, d’une partie de nos forces et nous amène à nous centrer sur nous-mêmes, sur nos problèmes. Nous pouvons alors passer à côté d’une relation plus profonde avec notre entourage ou être insensibles à leurs besoins. L’inquiétude est un mangeur de temps, de journées… C’est un parasite.
    À trois reprises, Jésus dit à la foule qui l’écoute sur la montagne « Ne vous inquiétez pas ! » (voir la lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 24 à 34) et il donne des raisons de ne pas le faire : les inquiétudes ne permettent pas de rallonger la vie, la vie est plus importante que la nourriture et le corps plus que le vêtement.
    Alors, nous aussi, ne nous focalisons pas sur ce qui est secondaire. Si Dieu s’occupe même de nourrir les oiseaux et de revêtir les lys des champs, à plus forte raison, Il prendra soin de nous.
    Demandons-lui donc de pourvoir à nos besoins : Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. (1 Pierre 5.7) Ceci ne nous dispensera évidemment pas de nos responsabilités et d’agir dans notre quotidien, mais libèrera notre cœur du poids de l’inquiétude.

    Marie Christine Fave

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Qui opprime le pauvre outrage celui qui l'a fait, mais celui qui l'honore use de grâce envers l'indigent." Proverbes 14. 31

     

    Le monde dans lequel nous vivons attache une grande importance à l'apparence extérieure d'un homme. Il pense même qu'elle traduit ses qualités intérieures. Sous l'influence de la publicité, la plupart des gens associent laideur et méchanceté, beauté et bonté : l'homme idéal est grand et sûr de lui ; la femme idéale est bien faite et souriante. Ceux qui diffèrent de cette image idéale sont parfois considérés comme les pauvres du proverbe : ceux qui présentent un handicap, un visage disgracieux, une difficulté d'expression...
    Ils sont peut-être l'objet d'une attitude de rejet plus ou moins consciente de la part de ceux qu'ils rencontrent. Même déjà à l'école, l'enfant timide, un peu maladroit s'attire les moqueries de ses camarades, et parfois même un certain désintérêt de la part de son instituteur.
    Vivants dans le même univers culturel, les croyants doivent prendre garde à ne pas avoir les mêmes attitudes que le monde et à ne pas s'écarter, sans toujours s'en rendre compte, de ceux qui ne sont pas comme eux.
    Attention ! Le mépris ou la compassion à l'égard des plus défavorisés remonte jusqu'au Créateur (verset du jour) !
    Le roi David nous donne un bel exemple "d'une bonté de Dieu" (2 Sam. 9. 3) envers un déshérité. Il invite Mephibosheth, qui était boiteux des deux pieds, à manger "continuellement le pain à [sa] table" (2 Sam. 9. 10).
    Surtout considérons comment le Seigneur, lui, s'est approché de tous les malheureux, boiteux, paralysés, aveugles, mendiants, lépreux. Rejetés par la société, ils trouvaient en lui d'abord sa compassion, puis la délivrance de leurs péchés et enfin la guérison de leurs infirmités.
    N'oublions jamais que les hommes ont été faits à la ressemblance de Dieu (Jac. 3. 9). << L'homme est l'image de Dieu, mais le pauvre est aussi l'empreinte du Christ >> (Georges Herbert).
    Appliquons-nous à ne pas juger nos semblables sur leur apparence extérieure, mais faisons comme Dieu qui regarde au cœur (1 Sam. 16. 7). C'est honorer Dieu que manifester de la considération envers ceux que le monde méprise et d'être pour eux des témoins de Christ et de sa grâce : "Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres quant au monde, riches en foi et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ?" (Jac. 2. 5).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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