• Tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est de bonne réputation - s'il y a quelque vertu et quelque louange -, que cela occupe vos pensées. Philippiens 4. 8

     

    Le sujet de nos pensées occupe une place importante dans la Bible. Il est mentionné plus de trois cents fois. Pourquoi nos pensées sont-elles si importantes ? Parce qu'elles sont à l'origine de nos paroles, de nos actes et de nos choix. Il y a interaction constante entre nos pensées, le sens que nous donnons à notre vie, et nos actes.
    Amis chrétiens, veillons sur nos pensées. Ne nous permettons pas de penser à tout ce qui nous plaît. Personne n'a jamais succombé à une tentation sans y avoir d'abord pensé. Alors de quoi nourrissons-nous notre esprit ? Certaines lectures, certains films, certains actes éveillent en nous des mauvais désirs, alors que d'autres lectures, fréquentations, choix de vie, etc. nous entraînent vers le bien, vers le Christ.
    Lorsque nous prenons l'avion, nos bagages sont passés au scanner pour vérifier que nous ne transportons pas d'objets interdits. Ce serait une bonne idée d'établir un scanner spirituel pour nos pensées. Quel est ce scanner ? Cela pourrait être le verset cité au début de ce feuillet : "Tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable…"
    Et si de mauvaises pensées nous assaillent, prions ! Nous pouvons aussi en parler à un ami et prier avec lui à ce sujet. Le Seigneur veut nous donner la victoire sur le mal et nous faire éprouver son amour plus grand, plus puissant que tout ce qui cherche à nous asservir.
    La grandeur de son œuvre envers ceux qu'il a rachetés se discerne dans cette exhortation qui leur est donnée : "Ayez donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus" (Philippiens 2. 5).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • À qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps ? Matthieu 11.16

     

    Jésus a dit de Jean-Baptiste : Parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’en a paru aucun de plus grand que Jean-Baptiste. Et pourtant, plusieurs ont dit de Jean-Baptiste : Il a un démon. Et de Jésus lui-même, le sauveur du monde, les responsables religieux ont dit : Cet homme ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin !
    Jésus les a comparés à des enfants qui s’interpellent sur la place publique : Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé. Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas lamentés.
    Jésus et Jean-Baptiste n’ont pas été mieux considérés que des chanteurs de rue. Bien des gens de leur époque ont négligé leurs paroles qui venaient de Dieu.
    Plus tard, entendant l’apôtre Paul leur annoncer l’Évangile, les Athéniens n’ont guère fait mieux. Au mot de « résurrection des morts », les uns se moquaient, d’autres déclarèrent : « Nous t’entendrons là-dessus une autre fois. »
    Et aujourd’hui ? Sait-on, à notre époque où la Bible est à la disposition de qui veut la lire, prêter attention à l’enseignement de Jésus-Christ ?
    Oui, que dirait Jésus des gens de notre époque ? Est-ce qu’il les comparerait à des jeunes assis sur la place publique qui laissent passer, sans s’en préoccuper, le plus important de leur vie ?
    Sachons prêter attention à la bonne nouvelle du salut qu’il nous a annoncée !

    Bernard Smagghe

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Quand ceux des nations, sans avoir de loi, font naturellement ce que la Loi ordonne, ils sont loi à eux-mêmes, sans savoir de loi, et ils montrent, écrite dans leurs cœurs, l’œuvre de la Loi, leur conscience rendant en même temps témoignage, et leurs pensées s'accusant entre elles ou bien se disculpant." Romains 2. 14, 15

    La conscience

    La conscience ressemble à une scène où des personnes sont réunies pour débattre de la valeur morale d'un acte. Les uns disent  << c'est bien >>, les autres << c'est mal >>. Leurs discours opposés ne reposent pas forcément sur des arguments très cohérents.
    La conscience est un témoin intérieur commun à tous les êtres humains qu'ils aient la loi de Dieu ou non. Son rôle est de nous rappeler notre responsabilité. En générale, elle est comme une voix intérieure qui témoigne en faveur de la vérité et de la justice. Mais l'homme peut chercher à l'affaiblir, à l'obscurcir, à l'étouffer en lui résistant, ou à la fausser par des arguments fallacieux.
    La conscience est une faculté caractéristique de l'homme. Elle est universelle et son fonctionnement échappe à toute analyse intellectuelle. Mais si la conscience est un témoin universel, elle n'est pas un témoin absolu.
    Elle est sensible aux événements extérieurs. Du coup, son témoignage intérieur peut être incertain, confus ou faux.
    La lumière de l'Évangile entre dans l'âme quand Dieu, par les Écritures, la fait pénétrer dans notre conscience, c'est-à-dire nos pensées. Encore faut-il l'accepter.
    C'est ainsi que par ses mots, le Seigneur a sondé la conscience d'un homme riche qui connaissait la Loi et croyait l'appliquer dans son ensemble : "Une chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi" (Marc. 10. 21). Mais il s'est éloigné de Christ qui éclairait sa conscience. En revanche, la Samaritaine, dont la vie était désordonnée, a laissé la lumière pénétrer sa conscience quand Jésus lui a dit : "Va, appelle ton mari et viens ici" (Jean 4. 16). La flèche atteint son but, elle reconnaît qu'elle vit avec un homme sans que celui-ci ne soit son mari.
    Chez le chrétien, la conscience est formée, instruite dans la vérité, par les Écritures et par l'action de l'Esprit Saint. Il faut vivre la vérité pour la comprendre : c'est par la pratique que "les sens [sont] exercés à discerner le bien et le mal" (Hébreux 5. 14).
    Nourrissons-nous de la Parole, vivons-la, pour que notre conscience ne s'émousse pas !

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Il n'y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Romains 3. 23

    Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Romains 10. 13

    J'ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme une nuée tes péchés. Ésaïe 44. 22

     

    Dans beaucoup de pays, tous les hommes sont égaux devant la loi. Pourtant, au sein de la société il y a des différences flagrantes entre eux. Certains vivent dans le luxe, d'autres dans la précarité, voire le dénuement le plus total ; certains cumulent plusieurs emplois, d'autres sont au chômage ; certains ont une excellente santé, d'autres sont malades… La liste de toutes ces différences serait bien longue !
    Et aux yeux de Dieu, qu'en est-il ? Nous sommes tous parfaitement égaux devant sa loi : tous pécheurs, car nous lui avons tous désobéi. Bien sûr, nous ne sommes pas tous des criminels, des voleurs ou des blasphémateurs, mais nous sommes tous pécheurs. Aucun homme, aucune femme, malgré tous ses efforts, ne peut rien y changer : "Quand tu te laverais avec de la soude, et que tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité reste marquée devant moi, dit le Seigneur, l'Éternel"" (Jérémie 2. 22). Tout est-il donc perdu pour nous ?
    Non, car Dieu nous considère sur un autre plan: tous égaux devant lui, nous pouvons tous être graciés, pardonnés gratuitement ! Dieu aime tous les humains d'un même amour et a donné pour tous un Sauveur, Jésus Christ : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16). L'offre de l'amour divin est aussi large que l'humanité entière. La saisir pour avoir la vie éternelle, c'est : crois ! Ce critère fera la différence entre les hommes.
    Tous égaux : tous ont péché, mais la même grâce est à la disposition de chacun.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Quand vous priez, si vous avez quoi que ce soit contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père céleste vous pardonne, lui aussi, vos fautes. Marc 11.25

     

    Le refus de pardonner est cause de nombreux troubles physiques et psychiques. Telle personne est si amère qu’elle est devenue inapprochable et perturbe toute sa famille…
    Sous l’occupation nazie, Corrie ten Boom (1892-1983) et sa sœur Betsie ont caché de nombreux juifs à Haarlem (Pays-Bas). Après une dénonciation en 1944, famille et amis sont jetés en prison où le père meurt. Les deux sœurs sont internées à Ravensbrück où Betsie décède. Corrie sera libérée suite à une erreur administrative.
    En 1947, elle prêche à Munich. Un des pires gardiens de Ravensbrück est présent. Alors il lui demande pardon. Après une lutte intense dans la prière, elle lui pardonne au nom de Jésus.
    Quant au dénonciateur, il a été emprisonné. Corrie lui écrira : « Votre dénonciation a causé la mort de mon père, de mon frère, de son fils et de ma sœur […] Je vous ai pardonné en souvenir du pardon et de l’amour de Jésus pour moi. Il est entré dans ma vie et entrera aussi dans la vôtre, si vous lui confessez vos péchés. Sur la croix du calvaire, Jésus a payé votre dette et la mienne. » Voici sa réponse : « J’ai prié : “Jésus, si tu peux mettre dans le cœur de tes disciples un tel amour pour leurs ennemis, il y a un espoir pour moi.” Je lui ai confessé mes fautes et je sais qu’il m’a pardonné. »
    Vous n’arrivez pas à pardonner ? Invoquez Jésus !

    Théophile Hammann

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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