• Un homme a semé de la bonne semence dans son champ… Matthieu 13.24

     

    Jésus raconte une histoire pour faire comprendre ce qu’est le royaume de Dieu. Ensuite il en donne l’explication à la demande de ses disciples (Voir la lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 13, versets 36 à 43) : Il compare le royaume de Dieu à un champ ouvert auquel l’ennemi a accès. C’est un espace où cohabitent “les bons et les mauvais”. Dans cette parabole, les semences représentent des personnes : la bonne semence représente les fils du royaume, l’ivraie, les fils du malin.
    Les uns ne sont pas dans un champ et les autres dans le champ voisin. Ils vivent mélangés, côte à côte. Et le plus étonnant, c’est, dit Jésus, qu’ils doivent rester côte à côte. Les serviteurs eux, auraient préféré un champ propre : pour cela ils proposaient d’arracher les mauvaises herbes. Mais comment savoir si, ce faisant, ils n’arracheraient pas la pousse de blé au lieu de l’ivraie ? Au début, elles se ressemblent tellement.
    Il serait tentant de ne considérer que ceux qui sont “comme moi”… Cette histoire m’encourage à ne pas poser de jugement définitif sur quelqu’un. Je ne suis pas Dieu pour connaître le devenir d’une personne. Elle m’encourage aussi à vivre au milieu de gens qui ne partagent pas ma foi et à les fréquenter.
    Le tri entre la mauvaise herbe et le blé ne se fera qu’en toute fin de saison, à la moisson.
    Ma responsabilité est de faire en sorte que je sois à ce moment-là tel le blé qui sera amassé dans le grenier.

    Elfriede Eugène

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Et maintenant , va, et je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu diras." Exode 4. 12

    Dieu donne la sagesse

    "Maintenant, viens, et je t'enverrai vers le Pharaon, et tu feras sortir hors d'Égypte mon peuple, les fils d'Israël" (Exode 3. 10). Telle est la mission que l'Éternel a décider de confier à Moïse.
    Après quarante ans de vie pastorale dans le désert, Moïse se sent bien incapable de paraître devant la cour d'Égypte et peu désireux de mobiliser ses frères dont il connaît l'inconstance. Il invoque plusieurs raisons pour décliner l'honneur, très périlleux à ses yeux, que l'Éternel lui offre.
    Finalement, il déclare qu'il a la bouche et la langue embarrassées, comme si Dieu n'avais pas remarqué ce handicap dans leur discussion. C'est alors que Dieu lui répond par les paroles de notre verset.
    Il nous arrive aussi de recevoir des missions délicates : rendre visite à un malade, consoler une personne dans le deuil, approcher un frère ou une sœur dont le comportement nous paraît moralement dangereux, etc. Que notre langue nous paraît maladroite au moment d'obéir ! Mais sommes-nous crédibles, si nous venons avec des phrases qui coulent toutes seules dans de telles circonstances ? Quelques paroles bien pesées valent mieux qu'un discours << bien léché >>.
    Dans notre vie familiale ou professionnelle, il nous arrive également de nous sentir bien incapables de trouver et d'exposer de bon arguments pour accomplir, par obéissance à Dieu, telle ou telle démarche dont nous envisageons avec crainte les conséquences possibles.
    Le Seigneur ne confie pourtant pas une tâche sans donner les moyens de la mener à bien. Si je suis assez humble pour reconnaître que j'ai besoin de son aide, je peux compter sur son secours. Je dois agir par la foi, car bien souvent, c'est seulement au moment de l'action, quand j'ai commencé à obéir, qu'il m'accorde, au fur et à mesure, les ressources nécessaires.
    Lorsque nous réalisons notre peu d'intelligence ou de discernement, mettons en pratique l'exhortation : "Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il demande à Dieu qui donne à tous libéralement sans faire de reproches, et elle lui sera donnée" (Jacques 1. 5).
    La réponse ne nous arrive certainement pas d'une manière foudroyante et spectaculaire, mais à chaque étape, du service que nous accomplissons, nous recevons le secours nécessaire. Alors, regardant en arrière, nous pouvons dire : "L'Éternel nous a secourus jusqu'ici" (1 Samuel 7. 12).

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Éternel ! use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j'ai péché contre toi. Psaume 41. 4

    Jésus... a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance. Actes 10. 38

     

    Quentin a des douleurs et la fièvre ne baisse pas. Une visite chez le médecin s'impose. Alors un examen est pratiqué et un traitement proposé. Ce n'est pas le diagnostic qui guérira l'enfant, il faudra qu'il prenne les médicaments pour retrouver la santé.
    Quentin a dû reconnaître qu'il était vraiment malade, se rendre chez un médecin compétent, accepter son diagnostic et suivre les indications de l'ordonnance.
    Moralement, tous les hommes sont atteints et marqués par la "maladie" du péché, cette volonté au plus profond de nous de vivre sans Dieu. Pour en être guéris, suivons le même cheminement que Quentin.
    Prenons conscience que nous n'allons pas bien, que notre âme a besoin de soins. N'hésitons pas à nous confier à Dieu, le seul médecin compétent pour soigner notre âme. Il se présente à nous comme le Médecin divin : "Je suis l'Éternel qui te guérit" (Exode 15. 26).
    Acceptons son diagnostic : "Tous ont péché", et son pronostic : "Le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 3. 23 ; 6. 23).
    Et suivons son ordonnance : "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé" (Actes 16. 31). "Quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés" (Actes 10. 43).
    "Christ a souffert pour vous… Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois" (de la croix) et "par ses meurtrissures nous sommes guéris" (1 Pierre 2. 21, 24; Ésaïe 53. 5).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Le Seigneur de l’univers va donner sur cette montagne un festin pour tous les peuples […] Il anéantira la mort pour toujours ! Ésaïe 25.6-8

     

    De loin, ce gros rocher se découvre comme une colline qui semble insignifiante.
    Il faut s’en approcher depuis le village de Saint-Sauveur-de-Peyre (Lozère) pour comprendre son importance. Puis faire l’effort de gravir les 74 marches qui conduisent au sommet où une grande croix se détache sur l’immense horizon.
    Là-haut on découvre une vue panoramique à 360° sur tout le département, des volcans du Cantal aux Cévennes.
    Ce lieu illustre cette petite colline de Jérusalem, appelée Golgotha. Là, il y a 2000 ans, le Christ-Jésus, envoyé du Père, a manifesté son incomparable amour, acceptant volontairement le redoutable supplice de la croix. Il est venu ainsi régler la dette de nos fautes, en offrant sa vie sainte en sacrifice, pour nous offrir le pardon et la vie éternelle.
    De loin, son message peut sembler bien insignifiant, aux yeux des “sages ou philosophes” de ce monde. Ainsi il est écrit : La parole de la croix est en effet folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui sont en train d’être sauvés…elle est puissance de Dieu. (1 Corinthiens 1.18)
    Mais la parole du Christ crucifié et ressuscité a un effet libérateur : elle nous communique la puissance de Dieu pour croire en sa grâce, avec le courage de renoncer au mal qui nous asservit.

    Reynald Kuffer

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ; et il tomba aux mains de brigands qui, après l'avoir dépouillé et accablé de coups, s'en allèrent, le laissant à demi mort." Luc 10. 30

    "Un homme avait deux fils ; le plus jeune... partit pour un pays éloigné... Il commença à être dans le besoin... mais personne ne lui donnait rien... Revenu à lui-même, il dit : Combien d'ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim !" Luc 15. 11-17

    Deux blessés

    On est émerveillé de la façon dont Jésus enseignait ceux qui l'écoutaient. Nous sommes de ceux-là aujourd'hui. Par des récits simples, si vraisemblables, il nous montre la conditions de l'homme pécheur et l'intervention en miséricorde de Dieu.
    L'histoire du voyageur, dépouillé et "accablé de coups", est l'image poignante de l'homme victime. Il descendait de Jérusalem à Jéricho quand des voleurs l'ont agressé. Mais qui sont ces voleurs qui, de tout temps, s'attaquent à l'homme ? C'est d'abord le diable. Il est l'ennemi de l'homme dès le commencement. Celui-ci ne cherche qu'à voler, tuer et détruire l’œuvre de Dieu (Jean 10. 10) : voler à Dieu le cœur de l'homme, détruire le corps et l'âme. Poussés par Satan, les hommes deviennent aussi ennemi les uns des autres. Ils se blessent mutuellement de bien des manières.
    Dans cette situation dramatique, désespéré de l'homme victime, Jésus apparaît tel le bon Samaritain. Il soigne le pauvre homme, le prend totalement en charge, le libère de l'ennemi... Cela nous parle des divers aspects de notre salut en Jésus Christ.
    Avec l'histoire du plus jeune fils qui s'en va et tombe dans la déchéance morale, Jésus présente le côté de l'homme responsable de son propre état. Lui aussi est profondément blessé ; mais il ne peut s'en prendre qu'à lui. La repentance et la foi le conduisent au Père qui l'accueille dans sa grâce miséricordieuse.
    Autour de nous, il y à encore aujourd'hui ces deux catégories de blessés. Jésus a nettement distingué les deux pour nous enseigner l'activité divine dans l'un et l'autre cas. Mais, dans la réalité, ces deux types de blessures atteignent souvent le même individu.
    Il est important que nous soyons attentifs à l'enseignement de Jésus pour avoir une attitude adaptée envers ces blessés : certaines plaies réclament des soins, d'autres nécessitent la repentance.

    Source (Plaire au Seigneur)


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