• J’ai l’esprit abattu, je suis désemparé. Psaume 143.4

     

    Qui n’a pas connu l’expérience de David, le psalmiste ? Mais comment s’en sortir ? Le recours à des trucs n’est pas d’un grand effet. Les “Je prie pour toi” sont précieux, mais combien de fois représentent-ils un vrai engagement ?
    David crie à Dieu. Le Dieu vivant me connaît et, même s’il est terrifiant, ses compassions sont inépuisables. Même si aucun homme n’est juste devant lui, à qui aller d’autre ? Aller avec des louanges et de la reconnaissance ? La pression est bien trop terrible pour cela. Quand la situation devient dramatique, peut-on faire autre chose que crier au secours ?
    David a sans doute déjà prié – peut-être sans succès. Mais il sait que sans Dieu il est fini. Il n’a pas de plan B. Fais-moi entendre ta bonté au réveil. Ainsi j’aurai l’assurance que ma relation avec toi est sauve. Alors, je pourrai faire face. Montre-moi le chemin, pour que je puisse vérifier que je ne me suis pas trompé de route.
    Peu à peu, dans le psaume, la prière devient plus réfléchie, moins haletante. Ta voie, ta volonté, ton Esprit, tout cela nous aide à prendre un peu de recul, à ne pas couler ou nous égarer.
    L’assurance et le repos naissent de la prière. Les angoisses disparaissent. Pourquoi ? Parce que Dieu reste fidèle à lui-même. Les ennemis, il s’en occupera. Oui, le servir nous met à l’abri de sa face.

    Egbert Egberts

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, quand elle a conçu, enfante le péché, et le péché, la mort. Jacques 1.14-15

     

    Telle est la règle générale. Tentations et désirs mauvais trouvent naturellement leur origine en notre propre nature léguée par nos premiers parents. Mais mentalité ambiante, publicité, copinage, médias peuvent être autant d’autres sources de tentation. Celles-là sont extérieures, mais trouvent un complice en nous. Sans quoi, elles demeureraient inopérantes.
    Il en est encore une autre forme : celle à laquelle Jésus lui-même fut affronté. Ce sont les suggestions plus ou moins directes, insistantes ou permanentes de celui que la Bible nomme le diable ou Satan, l’Adversaire. Toute tentation extérieure est sous son contrôle. Il tire les ficelles politiques, économiques, médiatiques.
    Il n’est cependant ni tout-puissant ni partout à la fois, contrairement à ce qu’il aimerait nous faire croire. De manière directe ou non, il pousse l’un ou l’autre à agir de façon malhonnête, impure, haineuse ou blasphématoire. Et quand il ne peut se faire passer pour tout-puissant, il s’efforce de faire croire qu’il n’existe pas.
    Il existe bel et bien. Jésus l’a nommé le menteur et le père du mensonge qui a été meurtrier dès le commencement. Contre lui, nous avons un recours, un seul : nous réfugier dans les bras de Dieu, lui résister avec la force divine.

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Actes des Apôtres 17.27

     

    Plonger en apnée rappelle notre besoin de respirer ! Chaque réalité physiologique, psychologique, spirituelle de l’homme le relie à un besoin particulier et à une réponse appropriée. La faim indique le besoin de se nourrir. Le sommeil montre la nécessité de dormir. Le froid nous incite à rechercher la chaleur et vice versa. Notre conscience aspire à la tranquillité. La solitude souligne notre besoin relationnel avec nos semblables. De même, notre sentiment d’insignifiance, notre soif de sens, notre désir d’immortalité révèlent une absence, une attente… Ce manque exprime un besoin de Dieu.
    Certains affirment que Dieu est la projection de notre conception religieuse ! Mais nous constatons que notre pensée du divin est une réalité innée et universelle. Elle n’est pas la conséquence d’un raisonnement construit, mais celle d’une insatisfaction existentielle. L’athée prétend que l’homme a créé Dieu ! Le chrétien déclare que Dieu a créé l’homme à son image (Genèse 1.27).
    C’est pourquoi, dans toutes les civilisations, l’homme a toujours cherché à Le connaître.
    Non, ce vide spirituel n’est pas imaginaire ! C’est le Créateur qui l’a inscrit en chacune de nos âmes pour que nous Le cherchions. Oui, cette faim de Dieu existe parce qu’Il existe !

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Ils erraient dans le désert, ils marchaient dans la solitude, sans trouver une ville où ils pussent habiter. Psaume 107.4

     

    « La solitude, ça n’existe pas ! » chantait avec l’ironie du désespoir l’un des porteurs des aspirations humaines.
    Quand le « King » Elvis Presley est mort, l’Express parlait d’une « overdose de solitude ».
    Notre monde surpeuplé est devenu un désert où l’errance de l’homme le conduit au désespoir et souvent au suicide. Inutile de citer des cas, lisez vos journaux : leurs colonnes vous les donnent.
    Malraux, dans « La condition humaine », dit : « Nous vivons seuls et surtout nous mourrons seuls, et même si quelqu’un voulait nous accompagner dans la mort, ce ne serait encore que deux agonies parallèles, deux agonies solitaires ».
    Mais d’où vient cet état de solitude ? L’homme n’a-t-il pas été appelé un « animal social » ?
    Dieu, dans la Genèse, dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ». Et c’est ainsi que l’homme à son réveil a trouvé à son côté celle qui allait tout partager avec lui. Il a apprécié sa présence en s’exclamant à peu près comme ceci : « Voilà exactement mon “complément d’objet direct” ».
    Mais la lune de miel idyllique n’allait pas durer. Le diable – le diviseur – allait semer dans les cœurs des germes de zizanie. Ceux-ci conduiront l’homme à accuser sa compagne. Et la solitude est survenue en conséquence de leur péché. Elle ne peut disparaître que si le péché est effacé.

    Gérard Peilhon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • Joseph, descendant de David, n’aie pas peur de prendre Marie pour femme. Matthieu 1.20

     

    Le mariage approche, mais Joseph est dans une situation bien compliquée : sa fiancée Marie est enceinte… Que faire ? Homme juste et bon, il ne veut pas d’un divorce public. Marie se retrouverait seule, avec un enfant en bas âge et une réputation d’adultère. Un divorce privé en présence de deux témoins lui semble préférable. Penser au bien de la personne qui nous a blessé, quel bel exemple de sagesse !
    Mais les solutions de Dieu ne sont pas les nôtres, et sont bien meilleures. Dieu dit à Joseph d’épouser quand même Marie, puisque l’enfant qu’elle porte vient du Saint-Esprit. Par ce mariage anticipé, Dieu demande à Joseph de reconnaître aux yeux du monde la paternité de cet enfant à venir ! Joseph abandonne donc sa propre solution, qui lui avait pourtant semblé si sage, et obéit à Dieu.
    Cette troisième solution, si peu évidente pour lui, était effectivement la meilleure. Dieu seul savait pleinement qui sera et ce que fera cet enfant, Jésus, lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
    Pour notre vie aussi, Dieu est toujours celui qui a la vision globale et le contrôle de toutes choses.
    Il est donc le seul à même de connaître la meilleure solution à nos petits et grands problèmes. Vous pouvez lui faire confiance !

    Paul Leplay

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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