• "Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître." Jean 1. 18

    La mission de Jésus-Christ et la nôtre

    La puissance éternelle et la divinité de Dieu peuvent se discerner dans toute la création, dans l'infiniment petit comme dans l'infiniment grand. Toutefois, Dieu lui-même, amour et lumière, est restée invisible aux hommes jusqu'à la venue de Jésus-Christ, son Fils unique.
    Lui, tout au long de sa vie ici-bas, a révélé le Père à tous ceux qui ont reçu son message de grâce et de vérité : "Celui qui m'a vu a vu le Père" (Jean 14. 9). En effet, tout dans sa personne, dans sa vie, dans ses actes et ses paroles, tout manifestait l'amour et la lumière de Dieu d'une manière parfaitement adaptée à ses interlocuteurs.
    Dans sa première lettre, l'apôtre Jean déclare : "Personne n'a jamais vu [ou contemplé] Dieu" et il ajoute : "si nous nous aimons l'un l'autre, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous" (achevé, amené à une parfaite réalisation) (1 Jean 4. 12).
    Oui, personne ne peut voir Dieu dans ce monde qui lui est entièrement opposé. C'est aux croyants de rendre Dieu visible aux hommes de leur génération puisque Dieu demeure en eux, lorsqu'ils se manifestent l'amour dont ils ont été si complètement bénéficiaires.
    Cette constatation rejoint la parole du Seigneur ressuscité à ses disciples : "Comme le Père m'a envoyé (sous-entendu, pour se révéler aux hommes), moi aussi je vous envoie" (sous-entendu, pour poursuivre ici-bas cette mission) (Jean 20. 21). Ou encore : "À ceci tous connaîtrons que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour entre vous" (Jean 13. 35).
    Nous rendons-nous suffisamment compte du privilège qui nous a été confié, d'être ceux qui rendent Dieu visible dans ce monde ? Nous rendons-nous compte de la grâce de Dieu qui ne nous impose pas, pour être ses témoins, de lois astreignantes ou d'exercices de piété éprouvants et extraordinaires, comme des pèlerinages ou des actes de mortifications.
    Dieu nous demande seulement de nous aimer "l'un l'autre" (1 Jean 3. 11), et de manifester ainsi le si grand amour dont il a usé à notre égard dans le don de son Fils unique.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Conduisez-vous d'une manière digne de l'évangile du Christ. Philippiens 1. 27

    (Jésus a dit :) Prenez garde, veillez et priez. Marc 13. 33

     

    Le village de Winterthur, en Suisse, fut en 1978 le théâtre d'une forme de vandalisme inexplicable: sous le capot des voitures en stationnement, quelqu'un sectionnait les fils électriques. Des équipes de surveillance furent mises en place, et on découvrit enfin les coupables : c'étaient des fouines, qui pénétraient dans les moteurs et s'attaquaient à tous les éléments en caoutchouc !
    Ces faits nous font penser à un verset de la Bible : "Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur" (Cantique des cantiques 2. 15). Des créatures en apparence inoffensives peuvent causer des dégâts irréversibles compromettant floraison et récolte. La vigne, dans l'enseignement biblique, est parfois l'image d'un lieu (par exemple, un groupe de croyants). La sève dans les sarments représente la vie du croyant qui doit produire du fruit à l'honneur de Dieu. Ce verset est donc une exhortation à la vigilance : bien des paroles ou attitudes, anodines en apparence, peuvent compromettre le développement de notre vie spirituelle, interrompre notre communion avec Dieu. Toute notre activité dans l'oubli de Dieu sera sans fruit pour lui.
    Ne soyons pas dupes : ces glissements à peine perceptibles qui s'opèrent parfois dans nos vies, ces petits arrangements ou accommodements, n'ont d'autre résultat que d'altérer notre relation de communion avec Dieu. Soyons vigilants et prions pour chasser "les petits renards".

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Je t’ai choisi du milieu du peuple juif et des païens, vers lesquels je t’envoie. Actes 26.17

     

    Nous sommes en l’an 60. L’apôtre Paul, injustement accusé par les chefs religieux juifs, est retenu prisonnier à Césarée dans la forteresse du gouverneur romain Festus. Lors d’une visite du roi Agrippa, qui régnait sur le nord de la Palestine, et de son épouse Bérénice, Festus convoque Paul devant eux pour qu’il présente sa défense. Celui-ci raconte alors la vision aveuglante qu’il a eue de Jésus sur le chemin de Damas. Puis il parle de l’appel reçu ce jour-là à témoigner de Christ devant les juifs et les païens : Tu devras leur ouvrir les yeux et les faire passer des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu pour qu’en croyant en moi, ils reçoivent le pardon de leurs péchés et une part d’héritage avec ceux qui appartiennent à Dieu. (Actes 26.18 à 24) Paul doit apporter le message qu’il a reçu de Jésus lui-même aux gens d’humble condition comme aux personnages importants. Et quel message ? Tous devaient changer, se convertir à Dieu et traduire ce changement par des actes. (Actes 26.18 à 24)

    Festus préfère esquiver cette invitation et s’écrie : Tu es fou, Paul ! Ton grand savoir te fait perdre la tête ! (Actes 26.18 à 24)
    Aujourd’hui encore, l’Évangile s’adresse à tous sans distinction… aux petits comme aux grands de ce monde. Nous avons tous besoin de changer, de nous convertir à Dieu et de traduire ce changement concrètement dans notre vie.
    Quel écho ce message trouve-t-il en vous ?

    Bernard Grebille

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Qu'ils sachent, depuis le lever du soleil et depuis le couchant, qu'il n'y en a point hors moi. Moi, je suis l'Eternel, et il n'y en à pas d'autre... Déclarez, et faites-les approcher ! Oui, qu'ensemble ils consultent ! Qui a fait entendre cela d'ancienneté ? Qui l'a déclaré dès longtemps ? N'est-ce pas moi, l'Éternel ? Et hors moi il n'y a pas de Dieu ; - de Dieu juste et sauveur, il n'y en a point si ce n'est moi." Ésaïe 45. 6, 21

    Faire connaître Dieu

    Dans tous les pays, les populations sont de plus en plus en contact les uns avec les autres. Les diversités ethniques, religieuses ou linguistiques donnent souvent lieu a des conflits. Pour les éviter, faut-il garder le silence sur notre foi en évitant de rendre témoignage à Christ ? Nous sommes parfois interpellés : << Votre Dieu qu'est-il plus que... ? Jésus, en quoi est-il différent d'un autre fondateur de religion ? >> C'est bien pour répondre à ce genre de remarques que le prophète Ésaïe insiste sur l'unicité de Dieu. Un mot revient souvent dans les chapitres 40 à 48, c'est "le Même", et c'est l'un de ses noms : "Je suis le Même". Immuable dans son Être, il est au-dessus tout, il domine tout, il englobe tout : "Il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en tous" (Éphésiens 4. 6).
    De telles affirmations pourraient couper court à tout entretien. Il est donc nécessaire de mettre en évidence l'excellence de Jésus Christ et de démontrer que c'est par lui-seul qu'une relation peut être établie avec Dieu, devenu notre Père. Comparer le "Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ" avec un autre dieu exempt d'amour, de grâce et de justice, c'est aller au-devant d'une totale confusion, celle que dénonce Ésaïe.
    Il y a un seul Dieu et aussi, par le Fils unique de Dieu, une seule "image" de Dieu : "Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître" (Jean 1. 18). "Le Fils de son amour... Lui est l'image du Dieu invisible" (Colossiens 1. 13, 15). Il ne s'agit pas là d'un icône ou d'une statue, mais d'un Être qui est l'essence de Dieu, fait homme dans la personne de Jésus Christ (Jean 1. 14). Durant sa vie, Jésus a montré ce que Dieu est.
    Voulons-nous faire connaître Dieu ? Parlons de la vie du Seigneur Jésus Christ et de tous ses actes de bonté, de justice et de vérité.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Prenez... l'épée de l'Esprit,qui est la Parole de Dieu. Éphésiens 6. 17

    La Parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants..., elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Hébreux 4. 12

     

    Quelle image surprenante! Une épée est un objet matériel, métallique, dur, alors que l'Esprit est invisible, immatériel, impondérable… Et pourtant, dans les combats de la foi, le chrétien doit prendre cette épée, "l'épée de l'Esprit", une arme spirituelle, pénétrante, et même vivante. Quelle est cette épée ? C'est la Parole de Dieu, c'est le message de la Bible. Par son moyen, nous pouvons lutter contre les attaques spirituelles, les raisonnements mensongers et les flèches de l'incrédulité.
    Pour bien manier cette arme, il faut en avoir éprouvé la force pour soi-même – on pourrait presque dire contre soi-même. Elle doit avoir pénétré notre cœur, notre esprit, elle doit nous avoir convaincus à la fois que le mal est en nous et que l'amour de Dieu est pour nous.
    La Parole de Dieu révèle la perfection morale de la vie de Jésus. Par contraste, elle met en lumière "les pensées et les intentions" de nos cœurs: pas seulement les péchés évidents, mais plutôt les désirs, les motivations opposés à la vie de Jésus. Lui allait "de lieu en lieu, faisant du bien" (Actes 10. 38), sans aucune trace d'égoïsme, alors que nous vivons si souvent pour nous-mêmes !
    La Bible montre tout ce qui, dans les cœurs, vient de la nature pécheresse, qu'elle appelle la chair. Et chaque fois que la volonté de celle-ci et ses convoitises sont en activité, la Parole de Dieu agit comme un bistouri pour ôter le mal. En même temps, elle nous donne confiance et espérance dans le Seigneur. Elle démasque le mal et apporte la grâce de Dieu. C'est la seule arme offensive du chrétien.

     
    Source (La Bonne Semence)


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