• "[La veuve de Sarepta] dit à Élie : Que veux-tu homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de ma faute, et pour faire mourir mon fils ?" 1 Rois 17. 18 (Segond)

    Grâce et vie

    Par la parole de l'Éternel, Élie annonce au roi impie Achab que son pays subira une terrible sécheresse. Après l'annonce de ce jugement sur tout Israël, l'Éternel ordonne à Élie de se cacher dans le ravin du torrent du Kerith. Mais le torrent sèche et Dieu envoie son prophète à Sarepta, une ville hors d'Israël, chez une veuve démunie de tout et qui n'a qu'un fils. Là, un miracle s'opère : parce que cette femme croit Élie qui lui parle au nom de l'Éternel, le seul pot de farine et la seule cruche d'huile qui lui restent ne s'épuisent pas pendant toute une année. Pour elle, tout va bien jusque-là. Sa foi a été récompensée. Mais une nouvelle épreuve touche cette femme : son fils meurt. Cette veuve est alors dépouillée de ce qui lui est le plus cher. Après s'être servi d'elle pour nourrir son prophète, Dieu l'abandonnerai-il ? Elle pensait peut-être que son accueil du prophète la mettrait hors d'atteinte des épreuves. Elle s'indigne donc et fait des reproches à Élie (1 Rois 17. 18). Elle se demande si le prophète ne serait pas venu chez elle pour la punir d'une faute qu'elle aurait commise, en faisant mourir son fils. A juste titre, elle reconnaît que la mort est le salaire du péché, mais elle en déduit, faussement, qu'une épreuve est toujours le châtiment du péché. Peut-on le lui reprocher ? Il fallait qu'elle apprenne toute l'étendue de la grâce de Dieu et sa puissance en résurrection : par une pure grâce, non seulement Dieu soutient la vie, mais il la communique. Le prophète alors implore l'Éternel : "Éternel, mon Dieu, je t'en prie, veuille faire revenir en lui le souffle de vie de cet enfant !" (v. 21). L'enfant revient à la vie et la femme reconnaît que "la parole de l'Éternel... est la vérité" (v. 24). La grâce, non les œuvres est la seule base de notre relation avec Dieu. Cette faveur immérité est sans contrepartie et s'élève toujours à la hauteur de chaque épreuve. "De sa plénitude en effet, nous tous nous avons reçu et grâce sur grâce" (Jean 1. 16).

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Il y aura un homme qui sera comme une protection contre le vent et un abri contre l'orage,... comme l'ombre d'un grand rocher dans un pays aride. Ésaïe 32. 2

    Dieu ne nous a pas destiné à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ. 1 Thessaloniciens 5. 9

     

    J'avais laissé ma famille sur la plage pour escalader les rochers surplombant la mer. Soudain une grosse pierre se détacha sous mes pieds et se mit à rouler sur la pente. À ce moment-là, les têtes de mes deux petites filles apparurent derrière un rocher, juste sur la trajectoire de la pierre. J'eus à peine le temps de crier : "Couchez-vous !" Dans un dernier rebond la pierre heurta le rocher et se brisa, les fragments volèrent dans toutes les directions. Je dégringolai la pente et trouvai mes deux filles saines et sauves, accroupies au pied du rocher. Profondément émus, nous avons remercié Dieu, notre Père, pour sa protection.
    Sauvé à l'abri du rocher ! N'est-ce pas la situation de ceux qui ont reçu Jésus Christ pour Sauveur ? La Bible parle de la colère de Dieu, prête à tomber sur tout homme qui ne croit pas au Fils de Dieu (Jean 3. 36), mais qu'il retient encore aujourd'hui. Le Dieu saint parle ainsi de sa colère, non pour menacer, mais pour avertir du péril que notre propre désobéissance fait peser sur nous. En effet, il nous offre le salut et le pardon par Jésus Christ, son Fils. Dieu nous aime et nous appelle à nous mettre à l'abri de Christ, le rocher. Lors de la crucifixion, la colère de Dieu s'est déversée sur lui afin que tous ceux qui acceptent sa grâce soient épargnés et mis à l'abri du jugement. Le chrétien peut reprendre les paroles de David : "L'Éternel est mon rocher et mon lieu fort, et celui qui me délivre. Dieu est mon rocher, je me confierai en lui,… mon refuge" (2 Samuel 22. 2, 3).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Un homme a semé de la bonne semence dans son champ… Matthieu 13.24

     

    Jésus raconte une histoire pour faire comprendre ce qu’est le royaume de Dieu. Ensuite il en donne l’explication à la demande de ses disciples (Voir la lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 13, versets 36 à 43) : Il compare le royaume de Dieu à un champ ouvert auquel l’ennemi a accès. C’est un espace où cohabitent “les bons et les mauvais”. Dans cette parabole, les semences représentent des personnes : la bonne semence représente les fils du royaume, l’ivraie, les fils du malin.
    Les uns ne sont pas dans un champ et les autres dans le champ voisin. Ils vivent mélangés, côte à côte. Et le plus étonnant, c’est, dit Jésus, qu’ils doivent rester côte à côte. Les serviteurs eux, auraient préféré un champ propre : pour cela ils proposaient d’arracher les mauvaises herbes. Mais comment savoir si, ce faisant, ils n’arracheraient pas la pousse de blé au lieu de l’ivraie ? Au début, elles se ressemblent tellement.
    Il serait tentant de ne considérer que ceux qui sont “comme moi”… Cette histoire m’encourage à ne pas poser de jugement définitif sur quelqu’un. Je ne suis pas Dieu pour connaître le devenir d’une personne. Elle m’encourage aussi à vivre au milieu de gens qui ne partagent pas ma foi et à les fréquenter.
    Le tri entre la mauvaise herbe et le blé ne se fera qu’en toute fin de saison, à la moisson.
    Ma responsabilité est de faire en sorte que je sois à ce moment-là tel le blé qui sera amassé dans le grenier.

    Elfriede Eugène

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Et maintenant , va, et je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu diras." Exode 4. 12

    Dieu donne la sagesse

    "Maintenant, viens, et je t'enverrai vers le Pharaon, et tu feras sortir hors d'Égypte mon peuple, les fils d'Israël" (Exode 3. 10). Telle est la mission que l'Éternel a décider de confier à Moïse.
    Après quarante ans de vie pastorale dans le désert, Moïse se sent bien incapable de paraître devant la cour d'Égypte et peu désireux de mobiliser ses frères dont il connaît l'inconstance. Il invoque plusieurs raisons pour décliner l'honneur, très périlleux à ses yeux, que l'Éternel lui offre.
    Finalement, il déclare qu'il a la bouche et la langue embarrassées, comme si Dieu n'avais pas remarqué ce handicap dans leur discussion. C'est alors que Dieu lui répond par les paroles de notre verset.
    Il nous arrive aussi de recevoir des missions délicates : rendre visite à un malade, consoler une personne dans le deuil, approcher un frère ou une sœur dont le comportement nous paraît moralement dangereux, etc. Que notre langue nous paraît maladroite au moment d'obéir ! Mais sommes-nous crédibles, si nous venons avec des phrases qui coulent toutes seules dans de telles circonstances ? Quelques paroles bien pesées valent mieux qu'un discours << bien léché >>.
    Dans notre vie familiale ou professionnelle, il nous arrive également de nous sentir bien incapables de trouver et d'exposer de bon arguments pour accomplir, par obéissance à Dieu, telle ou telle démarche dont nous envisageons avec crainte les conséquences possibles.
    Le Seigneur ne confie pourtant pas une tâche sans donner les moyens de la mener à bien. Si je suis assez humble pour reconnaître que j'ai besoin de son aide, je peux compter sur son secours. Je dois agir par la foi, car bien souvent, c'est seulement au moment de l'action, quand j'ai commencé à obéir, qu'il m'accorde, au fur et à mesure, les ressources nécessaires.
    Lorsque nous réalisons notre peu d'intelligence ou de discernement, mettons en pratique l'exhortation : "Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il demande à Dieu qui donne à tous libéralement sans faire de reproches, et elle lui sera donnée" (Jacques 1. 5).
    La réponse ne nous arrive certainement pas d'une manière foudroyante et spectaculaire, mais à chaque étape, du service que nous accomplissons, nous recevons le secours nécessaire. Alors, regardant en arrière, nous pouvons dire : "L'Éternel nous a secourus jusqu'ici" (1 Samuel 7. 12).

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Éternel ! use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j'ai péché contre toi. Psaume 41. 4

    Jésus... a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance. Actes 10. 38

     

    Quentin a des douleurs et la fièvre ne baisse pas. Une visite chez le médecin s'impose. Alors un examen est pratiqué et un traitement proposé. Ce n'est pas le diagnostic qui guérira l'enfant, il faudra qu'il prenne les médicaments pour retrouver la santé.
    Quentin a dû reconnaître qu'il était vraiment malade, se rendre chez un médecin compétent, accepter son diagnostic et suivre les indications de l'ordonnance.
    Moralement, tous les hommes sont atteints et marqués par la "maladie" du péché, cette volonté au plus profond de nous de vivre sans Dieu. Pour en être guéris, suivons le même cheminement que Quentin.
    Prenons conscience que nous n'allons pas bien, que notre âme a besoin de soins. N'hésitons pas à nous confier à Dieu, le seul médecin compétent pour soigner notre âme. Il se présente à nous comme le Médecin divin : "Je suis l'Éternel qui te guérit" (Exode 15. 26).
    Acceptons son diagnostic : "Tous ont péché", et son pronostic : "Le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 3. 23 ; 6. 23).
    Et suivons son ordonnance : "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé" (Actes 16. 31). "Quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés" (Actes 10. 43).
    "Christ a souffert pour vous… Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois" (de la croix) et "par ses meurtrissures nous sommes guéris" (1 Pierre 2. 21, 24; Ésaïe 53. 5).

     
    Source (La Bonne Semence)


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