• Ils lui dirent alors : Toi, qui es-tu ? Et Jésus leur répondit : Absolument, ce qu'aussi je vous dis ! Jean 8. 25

    Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8. 12

     

    À l'occasion du "festival du mot" organisé à la Charité-sur-Loire, un des deux mots choisis comme mots de l'année 2013 était "transparence". En commentant ce choix, le président du jury a dit : "La transparence réclame la visibilité de ce que l'on soupçonne caché. Une matière parfaitement transparente comme le verre ne permet pas de voir dans la nuit. Ainsi réclamer la transparence n'a aucun sens si on néglige d'apporter la lumière".
    Quand Jésus est venu dans le monde, il a apporté la lumière, cette lumière spirituelle qui éclaire nos motivations intérieures. Il était "la lumière du monde". Mais cela a tellement gêné les hommes qu'ils ont préféré rester dans la nuit. "La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises" (Jean 3. 19). Qui aimerait que toutes ses pensées de la semaine écoulée soient enregistrées sur un DVD et projetées en public, ou même seulement à ses proches ?
    Voulons-nous être transparents à la lumière de Dieu, la laisser sonder notre cœur et notre âme au plus profond ? Ne craignons pas de le faire, car cette lumière nous conduira à confesser nos fautes et à obtenir le pardon de Dieu. Et comme chrétiens, appliquons-nous à "marcher comme des enfants de lumière", en mettant en évidence, par nos paroles et notre conduite, la bonté, la justice et la vérité divines (Éphésiens 5. 8, 9).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. Jean 8.11

     

    Quel beau message et quelle belle promesse contenus dans ces paroles ! Voilà une femme prise en flagrant délit d’adultère qui ne peut se défendre devant ses accusateurs. Ses accusateurs ont la loi de Moïse pour eux. D’après elle, il faut lapider cette femme. Mais les réelles intentions des scribes et pharisiens sont autres. La situation n’est pour eux qu’un prétexte pour éprouver et accuser Jésus. Seulement leur démarche va se retourner contre eux. Jésus, par deux fois, écrit sur la terre. Qu’a-t-il écrit ? Nous ne le savons pas.
    S’adressant à ceux qui continuent de l’interroger, Jésus leur fait une proposition : Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre contre elle. En entendant cela, accusés dans leur conscience, ils se retirent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers. Nous sommes parfois enclins à juger nos semblables en nous référant aux commandements de Dieu. Et notre jugement peut être sévère, sans la moindre compassion.
    Jésus n’est pas venu abolir la loi, mais l’accomplir (Matthieu 5.17). Il demande à cette femme de changer catégoriquement de vie. Elle est PARDONNÉE, mais INVITÉE À NE PLUS PÉCHER.
    Plutôt que de reprocher leur péché aux autres, n’avons-nous pas besoin, comme ces hommes, de nous rappeler la grâce dont Jésus a usé envers cette femme ? Nous en sommes les heureux bénéficiaires jusqu’à aujourd’hui. Et elle nous donne la force de nous détourner du mal.

    Jack Mouyon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Mon intime ami... qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi." Psaume 41. 9

    Refuser la grâce

    En Jean 13. 18, le Seigneur cite partiellement le verset du jour et l'applique à la trahison de Judas. Pierre y fera aussi référence (Actes. 1. 16).
    Le ministère public du Seigneur est terminé. Il sait "que son heure est venue pour passer de ce monde au Père" ; il réunit ses disciples pour un repas et les prépare à son départ et à la venue du Saint Esprit. Une chose le trouble cependant, car l'un d'eux le livrera. Il le sait et leur fait part. Inquiets, ils questionnent Jésus qui, au lieu de le nommer, répond : "C'est celui à qui je donnerai le morceau après l'avoir trempé". Jésus trempe alors un morceau dans le plat commun et le donne à Judas, comme le faisait à l'époque l'hôte d'un festin en signe d'honneur ou d'amitié envers l'un de ses invités. Le geste n'a aucun effet, Judas s'endurcit. Conséquence tragique : Satan entre dans Judas.
    Satan influençait déjà Judas en exacerbant sa passion de l'argent. La Bible relate ses larcins au détriment de la bourse commune, puis son indignation relative au prix du parfum de Marie, enfin sa démarche auprès des principaux sacrificateurs : "Que voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai ?" (Matthieu 26. 15). L'aggravation est notoire, mais jusqu'au souper rien n'est encore irrémédiable.
    Il n'en est plus ainsi après qu'il eut reçut le morceau. Insensible à la grâce que le Seigneur lui fait, Judas devient la proie de Satan. Il fallait que la preuve de l'amour du Seigneur ait été donnée et méprisée pour que Satan s'empare de Judas et l'accule ensuite à parachever sa trahison, ce qui le conduira au suicide (Actes 1. 18). Après avoir mangé le pain, c'est la ruade brutale du psaume 41 !
    Cette même nuit, le Seigneur assimile l'endurcissement de Judas à celui des Juifs : "Si je n'avais pas fait parmi eux les œuvres qu'aucun autre n'a faites, ils n'auraient pas eu de péché" (Jean 15. 24). Ce principe est encore valable de nos jours ; certes la grâce de Dieu et sa patience sont illimitées, mais si l'homme les rejette obstinément et endurcit son cœur "par la séduction du péché" (Hébreux 3. 13), Satan peut en prendre possession. Même si notre responsabilité première est de prêcher "Christ crucifié" et de témoigner que Dieu est un Dieu d'amour, nous ne pouvons laisser ignorer à quoi s'expose celui qui refuse la grâce de Dieu.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Vous étiez en ce temps-là sans Christ..., n'ayant pas d'espérance et étant sans Dieu dans le monde. Éphésiens 2. 12

    [Dieu] délivrera le pauvre qui crie à lui, et l'affligé qui n'a pas de secours. Il aura compassion du misérable et du pauvre. Psaume 72. 12, 13

     

    Au temps du roi David, la Bible nous présente l'histoire d'un jeune homme qui se trouvait dans une situation désespérée (1 Samuel 30. 11-20). Cet esclave avait été froidement abandonné en chemin par son maître, parce qu'il était tombé malade. Là, sans nourriture et sans eau, sans force, il n'avait plus aucun espoir. Ses pensées se brouillaient déjà. Il était en train de mourir.
    Situation dramatique et douloureuse de ceux qui parfois laissent échapper cette expression : on m'a laissé tomber !
    Mais le récit se poursuit et nous apprend que David et sa troupe rencontrent par hasard ce jeune homme. David s'arrête, s'occupe du malade, lui donne à boire et à manger. Rétabli et reconnaissant, le jeune homme suit David. Il a changé de maître.
    Comme David, Jésus Christ veut répondre aujourd'hui à nos besoins, même si notre situation est désespérée. Nous pouvons avoir été abandonnés par tous, rejetés par notre famille, licenciés par notre employeur. Mais si David s'est trouvé sans l'avoir voulu sur le chemin de ce jeune homme, Jésus, lui, sait exactement où nous sommes, et où nous en sommes. "Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19. 10). Il veut que nous changions de maître, que nous abandonnions notre vie passée et l'esclavage de Satan, pour le suivre, lui qui nous aime, le Sauveur.
    À celui qui le reçoit, il donne la vie éternelle. Il répond ensuite à ses besoins quotidiens, de cœur et d'esprit, il s'occupe de lui, et le prend à son service pour la gloire de Dieu.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • [Jésus dit :] Ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Luc 13.4

     

    Clément d’Alexandrie écrivait : « Direz-vous au miroir qui vous montre votre laideur que c’est lui qui la cause ? Accuserez-vous le médecin qui vous annonce une maladie de l’avoir fait naître ? »
    De même, accuserons-nous Dieu du malheur que nous vivons ? Dans la douleur, l’homme est tenté d’accuser Dieu d’injustice. En réalité, les maux de ce monde sont les conséquences de nos inconséquences ! Non seulement les hommes se causent du tort les uns les autres. Mais refusant de servir Dieu, ils voudraient que Dieu les serve selon leurs besoins et leurs plaisirs. Ils pensent à Dieu seulement dans le malheur et s’étonnent que la nature n’obéisse pas à leurs caprices.
    À propos de ce drame de la tour de Siloé, Jésus répond à sa propre question : Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Surprenant, mais mordant de vérité ! Assurément, le vrai drame est de perdre sa vie sans être réconcilié avec son Créateur. Les maux que nous traversons et la mort que nous côtoyons révèlent nos faiblesses et notre profond besoin de Dieu.
    N’accusons pas Dieu, mais choisissons de nous accuser ! Ne soyons pas injustes et amers, reconnaissons nos fautes. Plaçons-nous sous la protection et l’autorité de son Fils.

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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