• Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5.17

     

    Un clochard avait été autorisé à dormir au sous-sol d’un immeuble. Il s’y trouvait une vieille harpe déclarée irréparable. Or, dans le silence de la nuit, les locataires entendirent venir jusqu’à eux, une musique merveilleuse. On s’empressa, dès le jour venu, de se rendre auprès de lui pour lui demander comment il avait pu tirer de si belles mélodies d’un vieil instrument irréparable.
    Il répondit simplement : « C’est moi qui ai fabriqué cette harpe. Celui qui a pu la faire peut aussi la réparer ! »
    Peut-être connaissiez-vous cet authentique fait divers. Quelle merveilleuse illustration de la plus glorieuse certitude au cœur qui se sent souillé, détruit par le péché et se lamente de n’être bon qu’à être mis au rebut !
    Oui, il y a de l’espérance. Nous sommes les créatures de Dieu. Et Celui qui nous a faits peut nous refaire. Paul écrit même qu’Il ne se contente pas de nous réparer. Il nous recrée, fait de nous, si nous voulons bien nous abandonner entre ses mains, le résultat d’un nouvel acte créateur.
    Notre entourage peut nous croire irrécupérables, nous tourner le dos, nous condamner avec de bonnes raisons. Dieu ne cesse pas pour autant de nous regarder avec tendresse et de nous implorer de le laisser nous transformer à son image.
    Pour Lui, personne n’est irrécupérable !

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? et que vous n'êtes pas à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à prix !  Glorifiez donc Dieu dans votre corps." 1 Corinthiens 6. 19, 20

     

    C'est à propos de la fornication, pratique courante à Corinthe, que la mise en garde contenue dans ce verset nous est adressée. Elle nous instruit toutefois d'une manière tout à fait pratique sur la considération que le chrétien doit avoir pour son corps. De longue date, certains chrétiens ont prétendu que le corps, source de toutes les tentations et de toutes les chutes, n'était que l'enveloppe méprisable de l'âme et de l'esprit. D'autres, de nos jours, lui accordent une importance exagérée, se préoccupant sans cesse de ce qu'il convient de manger ou de ne pas manger, d'ingérer comme médicament ou de pratiquer comme sport. La bonne attitude consiste à nous mettre au service de Dieu, dans l'intégralité de notre être : corps, âme et esprit. En effet, il n'est pas possible de dissocier ces trois aspects de notre personnalité tellement ils sont imbriqués l'un dans l'autre et dépendants l'un de l'autre. En nous consacrant entièrement au Seigneur, nous pouvons trouver un équilibre dans nos pensées et nos actions. Nous prenons soin de notre corps, non pas pour lui faire accomplir des performances, mais parce qu'il est, ainsi que notre âme et notre esprit, le temple du Saint Esprit et le support de notre activité pour le Seigneur. Peut-être notre corps souffrira-t-il dans le service : celui de l'apôtre Paul portait beaucoup de cicatrices dues au travail qu'il accomplissait pour le Seigneur. Combien d'évangélistes et de missionnaires mettent leurs corps à rude épreuve par amour pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur ! En revanche, le croyant veille à ne pas mettre en jeu sa santé physique pour la satisfaction de ses propres désirs. Son corps ne lui appartient pas plus que son âme ou son esprit. Le croyant s'abstient donc de la fornication, mais aussi de tout ce qui est reconnu comme nuisible à la santé humaine. Notre corps est une œuvre merveilleuse (Ps. 139. 13-15). Il appartient au Seigneur (1 Cor. 6. 13). Soumettons entièrement les actions et les fonctions de notre corps à Celui qui en est le seul Seigneur ! Dieu en sera glorifié.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Père, Seigneur du ciel et de la terre,... tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et... tu les as révélées aux petits enfants. Luc 10. 21

    Le monde, par le moyen de la sagesse, n'a pas connu Dieu. 1 Corinthiens 1. 21

     

    En réponse à cet homme religieux qui vient l'interroger, Jésus prononce cette phrase forte : "Si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu" (Jean 3. 3). Un peu plus tard, il déclare à ses disciples : "Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux" (Matthieu 18. 3). Le Seigneur Jésus présente à ses interlocuteurs un but et une condition :
    - le but : entrer dans le royaume de Dieu.
    - la condition : naître de nouveau, y entrer comme un petit enfant. Tout être humain se trouve par naissance dans le domaine naturel dont Dieu est exclu par la prétention humaine à la connaissance. Incapable de sortir lui-même de ce domaine, il est invité par Dieu à mettre sa confiance, sans résistance et sans raisonnement incrédule, dans le salut que Christ lui propose. C'est en quelque sorte trouver la fraîcheur de la confiance que manifeste si spontanément un enfant. Remarquons bien que retrouver l'esprit d'un enfant ne consiste pas à abdiquer l'intelligence, à affecter la naïveté ou à jouer les adultes immatures. C'est tout à la fois beaucoup plus simple et beaucoup plus difficile : c'est faire confiance à Dieu simplement, croire ce qu'il a donné dans sa Parole. Avons-nous su faire taire en nous cette voix de la sagesse humaine pour écouter la sagesse de Dieu ? Sommes-nous venus à Jésus avec la simplicité et la confiance d'un enfant pour entrer dans ce domaine divin : le royaume de Dieu ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Le potier doit-il être considéré comme de l’argile pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : il ne m’a point fait ? Pour que le vase dise : il n’a point d’intelligence ? Ésaïe 29.16

     

    L’homme a toujours été tenté de rabaisser Dieu à son niveau. Imbu de lui-même, il ne saisit pas les différences fondamentales qui les séparent l’un de l’autre. Dieu n’a, par exemple, ni début ni fin. Il existe par lui-même. Il se suffit à lui-même. Il n’a ni conseiller, ni personne à qui il doive rendre compte. Il est la sagesse même. Cela signifie que personne ne peut avoir de meilleures pensées que lui. Dieu ne fait aucune erreur. Il n’a rien qu’il ait à regretter parce que ce serait mal fait.
    Parce que l’homme rabaisse Dieu à son niveau, il a la prétention de lui demander des comptes. Il agit comme l’argile qui rabrouerait le potier pour son manque d’intelligence. Dans notre folie, nous en sommes là. Dieu nous a créés homme et femme. Mais certains défendent l’idée que cette identité n’est pas déterminée par le sexe. Il est possible, disent-ils, d’être une autre personne que celle que nous imposent nos gènes. En vérité, le problème de l’homme est qu’il n’accepte pas le fait d’être une créature. Dès lors, il considère chaque limite comme une injustice. Et il crie à l’inégalité.
    Oui, Dieu nous est supérieur ! Que vous le reconnaissiez est le premier pas vers une vie humaine apaisée. Rappelez-vous cette vérité : refuser ce que vous êtes, c’est aussi refuser que Dieu soit Dieu !

    Gilles Georgel

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Jésus leur répondit... celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie dans ce monde-ci la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera." Lire Jean 12. 20-26

     

    Jésus a d'abord parlé de lui-même et de sa gloire aux Grecs et leur a enseigné que, par sa mort, lui, le véritable "grain de blé", porterait "beaucoup de fruit" en donnant la vie à ceux qui croiraient en lui. Jésus leur parle maintenant de l'usage qu'ils ont à faire de cette vie précieuse, renonçant à leurs propres intérêts pour le servir. Pour inestimable qu'elle soit, la vie, don de Dieu, ne saurait être considérée comme une fin en soi. De même, se contenter de savoir qu'on le possède sans lui donner l'occasion de se manifester serait se méprendre gravement sur les intentions du donateur. Sans activité et sans témoignage visibles, une telle vie ne serait-elle pas accordée en pure perte ? En revanche, cette vie prend toute sa valeur quand celui qui l'a reçue la met en valeur comme un instrument que Dieu place entre ses mains pour accomplir sa volonté. Le Seigneur promet d'emblée une récompense à celui qui s'engage à la suivre et à le servir. Elle est double : être avec Jésus et être honoré par le Père. Suivre le Seigneur est un vaste thème abondamment traité par les divers auteurs du N.T. et dont les conséquences pratiques sont tout un programme. Ainsi Pierre affirme que Christ nous a laissé un modèle afin que nous suivions ses traces (1 Pi. 2. 21). Jean précise : "Celui qui dit demeurer en lui doit lui-même aussi marcher comme lui a marché" (1 Jean 2. 6). Paul exhorte : "Soyez donc imitateurs de Christ... et marchez dans l'amour" (Eph. 5. 1). Les Grecs désiraient voir Jésus. Non seulement ils l'ont vu, mais ils ont eu le privilège immense d'entendre le Seigneur leur faire découvrir lui-même la signification et les résultats de sa mort pour lui et pour le monde. Et afin que ce message ne reste pas lettre morte, ils ont été engagés à le servir avec pour promesse la récompense glorieuse du Père : un magnifique résumé de la vie chrétienne du début à l'éternité.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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