• Le semeur sortit pour semer sa semence. Luc 8.5

     

    Une nouvelle année ! La vivrons-nous avec Dieu ? Ne disons pas trop vite : « Bien sûr que oui ! » Car tout dépendra de notre réaction à la Parole semée. Tombera-t-elle en nous, ou seulement sur nous ? Cette parabole si connue a toujours de quoi nous interpeller.
    La Parole de Dieu reçue peut se dessécher faute de racines. La semence est bonne, et même la terre est bonne : il ne manque qu’un peu de profondeur.
    Le roc d’un cœur dur n’a jamais éclaté sous l’effet du marteau de la Parole. On a beau semer, à chaque nouvelle épreuve la semence se meurt.
    Et que penser de la Parole étouffée ? Il y a tant de soucis, tant de choses à désirer, tant de petits plaisirs. La Parole de Dieu est concurrencée dans le cœur d’un chacun ! Faute de travail, de binage, elle étouffe. Un peu de foi, un peu de Parole et pas mal de plantes sauvages créent peut-être un joli pré fleuri, mais ne donnent pas de fruit. Sans Christ, soucis, richesses et plaisirs nous feront mourir. Avec Christ, nous les ferons mourir.
    Il est normal que la Parole semée soit féconde. Quand elle est semée dans le cœur d’un Zachée (Luc 19.1-8) ou d’une Marie-Madeleine (Jean 20.11-17), elle donne une riche moisson. Ce n’est pas exceptionnel : c’est son effet habituel.
    Cette année, quelle sera la plante dominante dans le jardin de mon cœur ?

    Egbert Egberts

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Malheur à ceux qui s'appellent le mal bien, et le bien mal, qui mettent les ténèbres pour la lumière, et la lumière pour les ténèbres, qui mettent l'amer pour le doux, et le doux pour l'amer." Ésaïe 5. 20

     

    Le 23 janvier 1996, le Révérant Joe Wright ouvre à Topeka la session de la Chambre des représentants du Kansas par une prière écrite de Bob Russell, un pasteur du Kentucky. Voici ce que les 125 représentants de la Chambre entendirent et qui choqua nombre d'entre eux : Père céleste, Nous venons devant toi aujourd'hui pour demander ton pardon et chercher ta direction et ton conseil. Nous savons que ta Parole dit : << Malheur à ceux qui appellent le mal bien >> et c'est exactement ce que nous avec fait. Nous avons perdu notre équilibre spirituel et inversé nos valeur. Nous le confessons. Nous avons tourné en dérision la vérité absolue de ta Parole et appelé cela pluralisme. Nous avons adoré d'autres dieux et appelé cela multiculturalisme. Nous avons approuvé la perversion et appelé style de vie alternatif (...) Nous avons négligé les pauvres et appelé cela instinct de conservation. Nous avons récompensé la paresse et appelé cela assistance. Nous avons tué nos foeutus et appelé cela choix (...) Nous avons négligé de discipliner nos enfants et appelé cela développer l'estime de soi. Nous avons abusé de notre puissance et appelé cela sens politique. Nous avons convoité les biens de nos voisins et appelé cela ambition. Nous avons pollué l'atmosphère par nos obscénités et la pornographie et appelé cela liberté d'expression. Nous avons ridiculisé les valeurs séculaires de nos ancêtres et appelé cela nouvelles lumières. Sonde-nous, ô Dieu, et connaît nos cœurs aujourd'hui. Mets-nous à l'épreuve et regarde si nous sommes sur une mauvaise voie. Purifie-nous de tout péché et délivre-nous. Guide et bénis ces hommes et ces femmes qui ont été envoyés ici par les citoyens de cet État et mis en place par toi pour gouverner le grand État du Kansas. Accorde-leur ta sagesse pour gouverner et que leurs décisions nous dirigent au cœur de ta volonté. Je prie au nom de ton Fils, le Sauveur vivant, Jésus Christ. Cette prière courageuse nous rappelle que notre société s'éloigne toujours plus des enseignements de la Parole de Dieu. Et si comme croyants nous n'avons pas à nous impliquer dans la politique de ce monde, nous n'avons à nous impliquer dans la politique de ce monde, nous devons au moins nous humilier devant Dieu et, par amour pour tous les hommes, prier "avant tout" pour les autorités que Dieu a établies (1 Tim. 2. 1-4).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. 2 Corinthiens 5. 8

    J'ai le désir de partir et d'être avec le Christ, car c'est, de beaucoup, meilleur. Philippiens 1. 23

     

    Après sa mort, le chrétien est dans un état de bonheur conscient. Son âme attend encore la résurrection de son corps, mais elle est consciente et heureuse dans la présence du Seigneur. Telle était la certitude de l'apôtre Paul qui écrit que si nous sommes "absent du corps", nous sommes "présents avec le Seigneur". Le Seigneur n'a pas dit au brigand qu'il aurait à attendre le royaume, mais : "Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis" (Luc 23. 43). Avant de mourir lapidé, Étienne a prié : "Seigneur Jésus, reçoit mon esprit" (Actes 7. 59). Il savait qu'il allait immédiatement au ciel où il venait de voir le Seigneur "debout à la droite de Dieu" (v. 55, 56). Pour le croyant, la mort est "un gain" car être avec le Seigneur c'est, "de beaucoup, meilleur". L'espérance du Christ, c'est la venue du Seigneur ; alors les morts en Christ ressusciteront et les croyants vivants seront enlevés à sa rencontre (1 Thessaloniciens 4. 16, 17). En attendant, nous soupirons intérieurement, "désirant avec ardeur revêtir notre domicile qui est du ciel" (Romains 8. 23 ; 2 Corinthiens 5. 2). "Nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’œil" (1 Corinthiens 15. 51, 52). Mais avant que cela se réalise, le chrétien peut avoir à passer par la mort : il s'endort (Jean 11. 11) ; c'est l'image de son corps devenu inerte, mais qui va se réveiller. Et il possède cette lumineuse espérance d'être, en pleine conscience, dans la présence du Seigneur !

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié… Matthieu 6.9-10

     

    S’il est un élément dont je me souvienne de mon éducation religieuse, c’est le fait que l’on m’ait inculqué la prière dite du « Notre Père ». Tout au long de mon enfance, et ce jusqu’à mon quart de siècle, je n’ai jamais pu m’endormir sans la réciter. Pour autant, je ne me rendais pas vraiment compte de ce que je disais. Mais Dieu, lui, entendait et voyait mon cœur meurtri notamment par un profond sentiment de rejet.
    Il a mis sur ma route des chrétiens engagés qui m’ont donné la possibilité de lire un évangile. Si d’emblée une chose m’a frappé, c’était le fait que Jésus ne rejetait pas le lépreux, l’aveugle, la prostituée. Et je me sentais comme souillé par le péché, aveuglé sur le sens réel de l’existence, livrant mon âme à de nombreuses idoles de notre société et des convoitises qu’elle suscite.
    J’ai ressenti que Jésus m’aimait, moi aussi. Magnifique, mais interpellant aussi. Lorsque quelqu’un vous manifeste une telle bonté, comment réagir ? Lui rendre la pareille ? Ce qui sous-entend un prix , celui de renoncer à ce qui lui déplaisait dans ma vie. J’ai pris conscience de ce que le Fils de Dieu a payé, pour que j’accède aux richesses de son règne. Son engagement en ma faveur m’a aidé à lui remettre mon passé boiteux, pour me jeter dans les bras d’amour de Dieu, ce Père miséricordieux et plein de tendresse.

    Guy Gentizon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "[Le] Père... vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l'Esprit de vérité." Jean 14. 16

     

    A quatre reprises, dans son discours d'adieu à ses disciples, à la fin de l'évangile selon Jean, Jésus évoque le Saint Esprit que le Père allait envoyer. Il le nomme d'un terme grec paraclet que l'on traduit généralement par "Consolateur". Ce mot pose un problème aux traducteurs, car il recouvre un certain nombre de concept : << réconfort >>, << défenseur >>, << avocat >>, << conseiller >>, << aide >>, << assistant >>, << protecteur >>, << allié >>, << intercesseur >>, << soutien >>. L'étude des textes profanes anciens en grec, où l'on retrouve ce mot, conduit cependant à privilégier le sens juridique du terme. C'est dans ce contexte qu'on le rencontre le plus souvent, avec trois sens proches mais distincts qui, tous les trois s'appliquent à l’œuvre du Saint Esprit :
    - Un paraclet peut être un conseiller juridique, qui connaît le droit et donne des avis judicieux en fonctions de la situation. Cela correspond à la première fonction du Saint Esprit : "Le Consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jean 14. 26). Par l'Esprit, les auteurs du N.T. ont pu se rappeler les paroles de Jésus et être conduits dans la vérité, exposée dans les épîtres (16. 13). Aujourd'hui, le croyant qui lit ces textes bénéficie de l'aide de l'Esprit pour les appliquer aux besoins du moment.
    - Un paraclet est aussi un avocat, celui qui soutient et aide son client quand il est en situation difficile, par exemple quand il est accusé. Le Seigneur a annoncé : "Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que depuis le commencement vous êtes avec moi" (15. 26, 27). Face à un monde hostile, le chrétien n'est pas seul : à travers lui, c'est l'Esprit qui rend témoignage et le soutient pour qu'il reste ferme.
    - Un paraclet est parfois un procureur qui rassemble les éléments à charge et réclame une peine. C'est vis-à-vis du monde que l'Esprit joue ce rôle d'accusateur public : "Si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, lui, il confondra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement" (16. 7, 8). L'avocat se transforme alors en accusateur des pécheurs incrédules. Mais pour nous qui ne sommes plus "du monde", il reste éternellement de notre côté, toujours prêt à nous défendre ou à nous conseiller avec amour.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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