• "La reine de Sheba entendit parler de la renommé de Salomon, en relation avec le nom de l’Éternel, et elle vint pour l'éprouver par des énigmes... et Salmon lui expliqua toutes les choses dont elle parlait : il n'y eut pas une chose cachée pour le roi, pas une chose qu'il ne pas expliquât." 1 Rois 10. 1-3

     

    De la même manière que la reine de Sheba, les hommes désirent comprendre ce qui se passe autour d'eux et en eux, toutes ces énigmes que leur pose le fonctionnement de l'univers et de leur esprit. Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire de l'humanité, on trouve les traces de la recherche, souvent maladroite, d'une explication. Longtemps les hommes sont restés conscients que cette explication ne pouvait être trouvée sans l'intervention de forces qui leur étaient extérieures qu'ils nommaient dieux, esprits, etc. Depuis trois siècles, des philosophes et des hommes de science ont voulu mettre Dieu de côté et expliqué le monde sans tenir compte de son existence. Le résultat est là : les énigmes subsistent. Philosophes et scientifiques se posent toujours les questions essentielles sur l'origine et la finalité de la création. L'organisation du monde engendre des conflits et de la misère ; ceux qui réfléchissent n'entrevoient pas de solutions satisfaisantes aux problèmes qui se posent à l'humanité. Pourtant, pour chaque homme et chaque femme, il existe une démarche pour sortir de ces interrogations angoissantes : celle de la reine de Sheba. Il faut aller chercher les réponses auprès de ceux qui sont "en relation avec le nom de l’Éternel", aujourd'hui les chrétiens. Ce n'est pas qu'ils possèdent en eux-mêmes une puissance de raisonnement exceptionnelle, mais ils disposent de la Bible, la Parole de Dieu, et du Saint Esprit pour la comprendre. Sommes-nous prêts à répondre à ces énigmes : la création ; la souffrance ; la mort et ce qui la suit ; et tant d'autres encore ? Connaissons-nous suffisamment la Bible ? Reconnaissons humblement qu'il y a des questions embarrassantes auxquelles seul Dieu pour nous dicter la réponse ; si nous vivons près du Seigneur, nous discernerons les besoins de l'âme que cachent ou révèlent les questions de notre interlocuteur, et recevrons la réponse de paix à lui apporter.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui. Psaume 37. 7

    Remets ta voie sur l’Éternel, et confie-toi en lui ; et lui, il agira. Psaume 37. 5

     

    Un ami avait décidé d'apprendre à nager tout seul, à l'âge de vingt-huit ans. Ce fut au début, une suite de mouvements et d'efforts désordonnés, qui l'amenaient rapidement à couler ! Après plusieurs échecs, il finit par s'adresser à un moniteur de natation, qui dès la première leçon lui fit faire la planche. L'apprenti nageur fut tout surpris de voir que l'eau le portait, sans qu'il ait besoin de faire d'efforts. Il en est souvent de même lors de la conversion. Il nous faut constater que tous nos efforts pour obtenir le salut de notre âme sont inutiles. Il faut se tourner vers Christ. On s'abandonne, tel qu'on est, à sa grâce, et on reçoit alors le pardon qu'il accorde à celui qui fait appel à lui en confessant ses péchés. Et dans la vie de tous les jours, que d'énergie nous déployons pour régler, seuls, les problèmes multiples que nous rencontrons ! Nous nous démenons, nous nous faisons du soucis. Il nous faut apprendre à placer ce qui nous pose problèmes entre les mains de Dieu, et à agir dans sa communion :
    - Prier et attendre : "L’Éternel... écoute la prière des justes" (Proverbes 15. 29). "Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j'attendrai" (Psaume 5. 3).
    - Ne pas douter de sa puissance ni de son amour : "Je sais que tu peux tout, et qu'aucun dessein n'est trop difficile pour toi" (Job 42. 2). "Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu" (Romains 8. 28).
    - Être certains qu'il s'occupe sans cesse de nous : "Mes temps sont en ta main" (Psaume 31. 15).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Oh ! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix ! Psaume 95.7

     

    Nipper, un Jack Russel terrier né en 1884, est un chien mondialement connu. Pourquoi ? Son portrait a été repris par la compagnie anglaise Gramophone pour son label de musique « La Voix de son Maître ». On y voit Nipper, la tête inclinée, écouter attentivement la voix de son maître, provenant du cornet d’un gramophone (ancêtre du tourne-disque). Son air intrigué et son empressement à écouter cette voix connue et aimée ont touché bien des gens. Ainsi Nipper a-t-il contribué à faire connaître la firme de disques.
    Et nous, quels maîtres-penseurs écoutons-nous : athéisme, philosophie, gourous spirituels ou religieux ? Une question se pose : reconnaissent-ils la divinité de Jésus-Christ ? Non ? Alors ils nous trompent. Derrière leurs idées attrayantes se cache un mauvais maître : le Prince des ténèbres, dont la Bible dévoile la supercherie : Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière ? (2 Corinthiens 11.14) Nous perdre, voilà son but !
    Jésus a dit : Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. Je suis le bon berger (Jean 10.10-11). La voix du Seigneur est douce et aimante, pleine de grâce et de vérité, sans compromis. Prêtez une oreille attentive à ses paroles… avec autant de bonheur que Nipper écoutait la voix de son maître !

    Françoise Lanthier

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger". Matthieu 11. 29, 30

    "Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé". Psaume 55. 22

     

    Ces deux versets semblent contradictoires. Dans le premier, le Seigneur invite tous ceux qui sont fatigués et chargés à venir à lui et à prendre son joug. Un joug est une pièce en bois utilisée pour atteler les boeufs. Jésus emploie ici ce terme dans un sens symbolique, c'est-à-dire se soumettre à son autorité et lui obéir. Ce chemin de soumission est le chemin du repos. C'est d'abord l'appel de l’Évangile : les hommes peuvent porter de lourds fardeaux sur leur conscience, ils peuvent être accablés, abattus, ils peuvent être lassés d'une vie inutile : tous ceux qui viendront à Jésus trouverons le repos de leur âme. Prendre son joug, c'est aussi apprendre de Jésus, au moyen de sa parole, pour imiter son exemple et vivre de sa vie. Ne craignons pas de nous mettre à son école, nous dit avec amour, car "je suis débonnaire et humble de cœur". Répondons de plein gré, car une obéissance forcée reste un lourd fardeau. Dans le second verset, le Seigneur nous invite à rejeter sur lui notre fardeau. Il s'agit donc de nous décharger de nos soucis, de lui remettre nos préoccupations. Garder sur nous nos soucis, nos tensions, nos inquiétudes, ce n'est pas faire totalement confiance à Dieu, c'est douter qu'il s'occupe de nous. Cela revient aussi à ne pas vouloir admettre que nous avons des besoins. Certains disent trouver les forces en Dieu pour supporter leurs fardeaux. Le Seigneur nous invite au contraire à lâcher notre fardeau (litt. à rouler nitre fardeau sur lui), à lui abandonner nos inquiétudes, à rejeter "sur lui tout [notre] souci, car il prend soin de [nous]" (1 Pi. 5. 7). Faire confiance à Dieu exige de l'humilité et de la foi : il s'agit d'accepter l'épreuve comme venant de la main de Dieu qui contrôle nos circonstances et qui nous aime. "Mes temps sont en [sa] main" (Ps. 31. 14), je peux compter sur son soutien.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Par la foi, nous comprenons. Hébreux 11. 3

    Que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2. 5

     

    La culture occidentale actuelle propose une vision de la vie, de la pensée et de la morale dans laquelle il n'y a guère de place pour tout ce qui nous dépasse. Tout est supposé être sous le contrôle et le jugement de la raison, mais aussi d'une liberté individuelle absolue. Pourtant, ne pensons pas que la raison et la liberté sont en contradiction avec la foi. Au contraire, la foi nous ouvre des perspectives nouvelles sur le sens de la vie ; elle seule peut nous libérer de ce qui nous asservit. Elle nous fait découvrir que nous ne vivions pas dans un univers clos mais qu'il y a quelqu'un qui nous dépasse absolument, qu'il y a Dieu. "Dieu est plus grand que l'homme... Dieu est puissant et ne méprise personne" (Job 33. 12 ; 36. 5). La foi ne résulte pas de nos efforts personnels. Elle est la réponse libre et joyeuse à l'appel de Dieu. "Dieu... veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2. 4). Peut-être êtes-vous hésitant par rapport à la foi chrétienne, peut-être avez-vous beaucoup de questions... Apportez-les à Dieu, demandez-lui de vous répondre. Ce qui fait naître la foi et qui la fortifie, c'est d'écouter et de recevoir la parole de Dieu. Dieu vient à nous lorsque nous lisons la Bible, mais il ne s'impose pas. La foi est une rencontre personnelle avec Dieu, une relation nouvelle et heureuse. Et cette relation nous amène à rechercher le contact avec d'autres croyants. La foi est partage, fraternité, joie de croire, joie d'aimer Dieu et par là son prochain.

     
    Source (La Bonne Semence)


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