• (Jésus dit :) Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. Matthieu 5. 44

     

    En Amérique, au temps de l'esclavage, un fermier dur et sans cœur avait un esclave chrétien. Un jour, il lui dit :
    - Soko, je ne veux pas que quelqu'un prie encore dans mon domaine. Si tu ne m'obéis pas, je te ferais fouetter.
    - Mais, Massa, je ne peux pas arrêter de prier. Soko fut lié et battu, mais malgré ses souffrances, il ne poussa pas un cri. Mécontent, mon maître rentra à la maison.
    - Pourquoi Soko ne peut-il pas prier dans sa hutte ? lui demanda sa femme. Il ne nous fait quand même pas de mal !
    - Je ne veux pas qu'on prie dans mon domaine.
    Le fermier alla se coucher, mais l'attitude calme et courageuse de son esclave l'avait fortement impressionné et l'empêchait de trouver le sommeil. Sa conscience l'accusait de cette violence inhumaine et gratuite. Un jour, ne devrait-il pas rendre compte à Dieu ? À minuit, il réveilla sa femme et lui demanda de l'apaiser : Prie pour moi !
    - Quelle idée ! Je n'ai jamais prié de ma vie ! s'exclama-t-elle.
    - Je suis tourmenté en pensant à ce que j'ai fait. Y a-t-il quelqu'un qui pourrait demander pour moi la grâce de Dieu ?
    - Je ne connais que Soko.
    - Alors, faisons-le appeler ! Il faut que quelqu'un prie pour moi !
    Lorsque l'esclave arriva, son maître lui demanda instamment de prier pour lui. Soko lui fit cette réponse émouvante :
    - Massa, depuis que tu l'as fait fouetter, je n'ai pas arrêter de prier pour toi...

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Affermis mes pas dans ta parole… Psaume 119.133

     

    J’aime les montagnes. Elles évoquent pour moi la majesté, la force et la paix. Elles expriment si bien la splendeur et la grandeur de notre Créateur. J’aime aussi les courses en montagne, même si la pointe semble prendre de l’altitude chaque année à en juger par le temps qu’il me faut pour l’atteindre.
    Cet été, je suis allé sur un glacier des Alpes. Ce n’était pas une marche particulièrement difficile.
    Des guides avaient marqué la piste en peignant des bandes sur des pierres et des rochers à intervalles réguliers. Pour éviter le danger et ne pas se perdre, il n’y avait qu’à suivre les bandes de couleur. Mais certaines pierres marquées étaient recouvertes par des éboulements. Parfois, le brouillard empêchait de voir le marquage suivant. À un moment donné, j’ai décidé de prendre un « raccourci ». Le sentier s’est rétréci entre une paroi abrupte d’un côté et un précipice de l’autre. J’ai été obligé de revenir sur mes pas pour retrouver le marquage. Mon coup de tête m’a rendu la tâche plus complexe et ardue que nécessaire.
    Face aux complexités et aux défis de ma vie quotidienne, je remercie Dieu qui ne m’a pas abandonné dans le brouillard de la confusion. Par sa Parole, et le témoignage et l’expérience de ceux qui m’ont précédé, le Seigneur a placé des marques claires pour me garder sur le bon chemin.
    La prière de l’apôtre Paul pour les Thessaloniciens est aussi très pertinente pour ma vie : Que le Seigneur dirige votre cœur vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ ! (2 Thessaloniciens 3.5)

    Silvano Perotti

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Le monde s'en va." 1 Jean 2.17
    "Une génération s'en va." Ecclésiaste 1. 4
    "Notre vie s'en va." Psaume 90. 10
    "Je viens bientôt." Apocalypse 22. 20

     

    << Tout s'en va et Jésus vient >>. Je réfléchis souvent à cette parole qu'un serviteur de Dieu âgé m'a laissé ; simple mais magistrale. En effet la Bible nous parle de ce qui s'en va, de ce qui se passe :
    "Le monde s'en va"
    Parce qu'il ne tient aucun compte de Dieu ni de sa volonté, le monde en tant que système politique, culturel et religieux est en train de se désintégrer. Aussi, il ne pourra subsister, il sera détruit et jugé. En revanche, celui qui met sa foi en Christ et fait sa volonté, n'a rien à craindre par rapport à la destruction du monde : il demeurera éternellement (1 Jean 2. 17, Jean 6. 40).
    "Une génération s'en va, et une génération vient"
    Nous l'expérimentons avec une certaine tristesse ; ce ne sont pas seulement des frères et des sœurs dans la foi qui nous quittent, mais toute une génération. Nous sommes souvent déjà de la suivante quand nous en prenons conscience. Nous avons écouté l'enseignement de nos aînés, nous avons appris de leur marche pieuse, nous nous sommes inspirés de leurs conseils ; la fermeté de leur foi et de leur espérance a souvent été un réconfort pour nous... certes, leur souvenir est toujours là, mais eux sont partis - toute une génération.  Nous nous sentons un peu plus seuls. C'est alors que notre génération soit apprendre, comme tout à nouveau, à s'appuyer sur Dieu, sur son Esprit, sur sa Parole.
    "Notre vie s'en va"
    Devant la grandeur de Dieu, Moïse, l'auteur du psaume 90, médite sur la fragilité et la brièveté de la vie (70 ans, 80 ans pour les plus robustes). Il constate avec lucidité : "Notre vie s'en va bientôt" ; les jours, les années sont bientôt derrière nous. Mais plein d'espérance, il ajoute : "Nous nous envolons", nous partons vers le ciel !
    Ce chrétien avait bien raison : le monde, une génération, notre vie, << tout s'en va >>. Mais il ajoutait avec bonheur : << Jésus vient >>. Il vient chercher son Église, ressusciter les morts, changer les vivants (1 Thes. 4. 15-18). Il vient établir son règne (2 Tim. 4. 1, 8 ; 2 Pi. 1. 16). Certes, nous sommes au milieu de ce qui passe, mais Jésus vient !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera... Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit complète. Jean 16. 23, 24

    Voici la confiance que nous avons en lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 1 Jean 5. 14

     

    Le Seigneur a promis de nous donner, si nous les lui demandons en priant :
    - La sagesse. "Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il demande à Dieu qui donne à tous libéralement sans faire de reproches, et elle lui sera donnée" (Jacques 1. 5). Une telle sagesse vient "d'en haut" ; elle "est premièrement pure, ensuite paisible, modérée, conciliante" (3. 17). "Elle est plus précieuse que les rubis" (Proverbes 3. 15). On ne peut pas obtenir cette sagesse dans une école, il faut la demander à Dieu par la prière.
    - La miséricorde et la grâce. "Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun" (Hébreux 4. 16). Ressentons-nous nos faiblesses, nos misères ? Allons au Seigneur : il nous accordera ses compassions, sa grâce qui enrichit, et le secours dont nous avons tant besoin. Et ces liens avec lui, entretenus par la prière, produiront :
    - La joie. "Demandez, et vus recevrez, afin que votre joie soit complète" (Jean 16. 24). La prière n'est pas un fardeau : elle remplit de joie. Et la joie du Seigneur, c'est notre force (Néhémie 8. 10).
    - La paix. Le monde recherche la paix, mais les problèmes renaissent sans cesse... Seul Dieu nous donne la paix, une paix qui est au-dessus des circonstances de la vie : "Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu... et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus" (Philippiens 4. 6, 7).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Dieu a créé tous les peuples pour qu’ils habitent toute la surface de la terre ; il a fixé des périodes déterminées et établi les limites de leurs domaines. Actes 17.26

     

    La psychanalyste Claude Halmos écrit : « Un enfant sans limites n’est ni libre ni heureux ». Les limites sont indispensables à la construction d’un enfant. Sans limites, l’enfant n’est pas “libre”, car il est l’otage de ses pulsions, et il n’est pas heureux, car il vit dans l’angoisse. L’enfant livré à lui-même n’a pas d’autre guide que sa satisfaction immédiate.
    En lisant attentivement la Bible, nous découvrons Dieu posant des limites. En voici quelques-unes :
    – dans la Création. Dieu assigne des limites pour séparer les eaux de la terre ferme. Les luminaires servent à distinguer le jour de la nuit et pour marquer les saisons, les jours et les ans (Genèse 1.9 et 14-15).
    – la vie de l’homme. Dieu a fixé le nombre de ses jours et a fixé le terme de sa vie (Job 14.5).
    – entre les nations. Dieu a donné un territoire aux peuples et les a disséminés sur la terre, en fixant les frontières des diverses nations (Deutéronome 32.8).
    – les Dix Commandements. Dieu les a donnés pour mettre en évidence les transgressions de l’ordre divin et rendre les hommes conscients de leur péché. (Galates 3.19) Dieu nous donne un cadre et pose des limites, non pour nous contraindre, mais pour nous permettre de vivre libres et heureux. Acceptons donc ces limites et posons-en aussi à nos enfants, pour leur bien et le nôtre.

    Béatrice Guerche

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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