• Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Luc 24.27

     

    Vous est-il déjà arrivé d’être dans le désarroi ? Avec tout ce que cela peut avoir comme impact déstabilisant ? C’est ce qu’ont pu éprouver deux disciples de Jésus, après que celui-ci eut été injustement accusé et mis à mort. Leur tristesse est si profonde qu’elle les empêche de donner crédit à une rumeur qui circule à Jérusalem affirmant la résurrection de leur maître. Et, lorsqu’un inconnu les rejoint sur le chemin qu’ils ont emprunté pour rejoindre leur domicile, ils n’hésitent pas à lui partager leur état d’âme.
    C’est alors que cet homme, le Ressuscité en personne, prend la peine de leur expliquer les prophéties écrites au sujet du Messie que Dieu leur enverrait un jour. Progressivement, ils découvrent avec joie que tous les fils de l’Ancien Testament se sont noués pour former une magnifique tapisserie dont ils commencent à entrevoir le dessin.
    Les écailles tombent enfin de leurs yeux, toute angoisse les quitte. Ils réalisent que Jésus n’a pas échoué dans sa mission, mais qu’en acceptant de mourir de la sorte, le plan de Dieu s’est accompli.
    Que le Christ vivant puisse nous rejoindre sur nos chemins de douleur, et que nous puissions prendre conscience que Dieu reste le maître des temps et des circonstances de chaque étape de nos vies !

    Guy Gentizon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Un nommé Ananias, homme pieux selon la Loi, ayant un bon témoignage de tous les Juifs qui demeuraient là, vint se présenter à moi et me dit : Saul, frère, retrouve la vue. À l'instant même, en levant les yeux, je le vis." Actes 22. 12, 13

     

    Le livre des Actes des Apôtres présente trois Ananias, très différents les uns des autres.
    - Le premier Ananias, est un disciple de Jérusalem. En accord avec sa femme Sapphira, il vend une parcelle de terrain, mais il n'apporte qu'une partie du prix de la vente. Il la dépose aux pieds des apôtres en laissant croire qu'il s'agit de la somme complète. Comme Pierre lui reproche d'avoir menti au Saint Esprit, il s'écroule et meurt. Sapphira répète trois heure plus tard le mensonge de son mari et elle subit le même sort que lui (Act. 5. 1-11).
    Ananias et Sapphira ont cherché à se donner une apparence de piété en imitant ce que Barnabas et d'autres avaient fait (Act. 4. 34-37). Chercher l'admiration des hommes conduit au mensonge et à l'hypocrisie. La punition est sévère, mais c'était le premier péché dans l’Église, habitée par le Saint Esprit.
    - Le deuxième Ananias est un disciples de Damas (Act. 9. 10-19). Dans une vision, le Seigneur lui apprend la conversion de Saul et l'envoie pour lui rendre la vue. Malgré sa réticence initiale, car Saul de Tarse est connu comme un persécuteur acharné des chrétiens, Ananias obéit. Au risque de sa réputation et même de sa vie, il apporte le message du Seigneur à Saul, le délivre de sa cécité, le baptise. Humble, il apparaît et disparait aussitôt son service accomplit.
    Comme ce fidèle Ananias, sachons écouter le Seigneur et lui obéir même s'il y a des risques.
    - Le troisième Ananias est un souverain sacrificateur (Act. 23. 2). L'histoire nous apprend que cet homme, cruel, colérique et corrompu, réduisait les sacrificateurs à la misère en les privant de dîmes pour mieux s'enrichir. Nul doute qu'il considérait Paul comme un apostat un renégat, un traître à la religion juive. Dès le début du procès, quand Paul est traduit devant le sanhédrin, Ananias ordonne de frapper l'apôtre sur la bouche pour le faire taire (Act. 23. 2) : c'est un indice qui montre qu'il est à court d'arguments. De plus, Ananias viole la loi juive qu'il est censé représenter, car il présume Paul coupable sans le juger et ordonne sa punition (Deut. 19. 15).
    A quel Ananias voulons-nous ressembler ?

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d'entre es morts. 2 Timothée 2. 8

    Sur ce roc je bâtirai mon assemblée. Matthieu 16. 18

     

    Sur la côte chinoise, au sommet d'une colline dominant l'enclave de Macao, une gigantesque cathédrale avait été érigée par les Portugais. Il n'en reste plus qu'une façade dominée par une croix géante. La mer, souvent houleuse à cet endroit, a provoqué de nombreux naufrages, mais cette croix, toujours debout et facile à repérer, à guidé bien des marins en péril vers le refuge pour leur salut.Quelle image saisissante de l'état actuel du monde chrétien que cette cathédrale en ruine ! Elle symbolise tout le système organisé, hiérarchisé, que les hommes ont édifiés. Il paraît puissant et immense ; pourtant parmi ceux qui se disent chrétiens, où se trouve le foi authentique et vivante ? Ce qui a ruiné cet édifice, ce sont moins les attaques extérieures que le relâchement moral, les éléments politiques et humains qui se sont substitués à l'autorité de la Parole du Seigneur. Toutefois il reste ce témoignage d'un fait unique dans l'histoire de l'humanité : une croix sur laquelle est mort le Sauveur du monde. Une croix qui reste visible à tous ces naufragés de la vie ; elle peut, miracle toujours renouvelés, les conduire sur la terre ferme, le sûr rocher, qui est le Christ, le Fils de Dieu. Il faut regarder avec foi vers Celui qui, sur la croix, s'est chargé des péchés de tous ceux qui croient en lui et les a expiés. En subissant le châtiment que nous avions mérités, Jésus nous a acquis un salut éternel. Et ceux qu'il a sauvés, Jésus les ajoute à son assemblée qu'il bâtit sur le roc.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. Actes 4.20

     

    Est-il si difficile de croire à la résurrection des morts ? La nature ne nous l’enseigne-t-elle pas par le grain de blé ? Il meurt pour donner naissance à un bel épi qui donnera finalement plusieurs grains. Bien sûr, ce n’est qu’une image, mais très parlante. Pourquoi la mort ne serait-elle pas suivie d’une résurrection d’entre les morts ? L’Évangile nous apporte une certitude : Jésus-Christ a réduit la mort à l’impuissance et a mis en évidence la vie. Il est sorti du tombeau. Des témoins dignes de foi l’ont vu vivant. On a essayé de les faire taire. Ils ont été battus, jetés en prison, mais ont persévéré dans leur témoignage.
    C’est aussi le témoignage de millions d’hommes et de femmes qui ont écouté et reçu le message de l’Évangile. Ils croient que Jésus est vivant. La preuve qu’ils avancent : Jésus vit en eux, il les conduit, les soutient, remplit leur cœur de paix.
    Nous ne prêchons pas un Sauveur mort qui ne serait qu’un exemple à imiter. Nous prêchons un Sauveur vivant qui vit près de nous. Plus encore : un Sauveur qui vit en nous et nous aide à accomplir de bonnes œuvres et à répandre son amour envers ceux qui en ont tant besoin.
    Ce Sauveur est pour vous, qui que vous soyez, quel que soit votre passé. Priez-le de venir vivre en vous si vous ne l’avez pas encore fait. Il vous répondra et votre vie sera changée.

    Francis Bailet

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour." Luc 24. 46

     

    La résurrection de Jésus Christ est le point culminant de l'histoire de la rédemption. La preuve suprême que Jésus est le Messie n'est pas son enseignement, ses miracles, ni même sa mort, c'est sa résurrection. La mort ne pouvait le retenir à cause du dessein de Dieu qui est de nous sauver et de glorifier son fils. Sur le chemin de Jérusalem à Emmaüs, il avait dit à deux disciples : "Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances et qu'il entre dans sa gloire ?" (Luc 24. 25). Le même soir, il les retrouve dans une chambre haute de Jérusalem avec les apôtres et leurs compagnons. Il se tiens au milieu d'eux et leur dit : "Paix à vous !" Il leur donne des preuves de son identité :"Voyez mes mains et mes pieds : c'est moi-même" et il les invite à le toucher pour les convaincre qu'ils n'ont pas affaire à un esprit. Il mange devant eux. Malgré ces preuves audibles, visibles et concrètes, ils doutent encore ! Alors Jésus fait appel à leur mémoire : ne leur avait-il pas déclaré avant sa mort que tout ce qui avait été écrit à son sujet se réaliserait ? Il leur rappelle, preuve suprême et suffisante, que tout ce que les Écritures avaient annoncé à son sujet s'est accompli. Il leur ouvre l'intelligence pour qu'ils comprennent les Écritures. Il leur dit : "Il est ainsi écrit ; et ainsi, il fallait que le Christ souffre, qu'il ressuscite d'entre les morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés soient prêchés en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem" (Luc 24. 46, 47). Quel fruit de la grâce de Dieu ! Si nous acceptons Jésus comme Sauveur et Seigneur, nous entrons dans le plan souverain de Dieu ! "[Dieu] nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein (son propre plan, ce qu'il s'est proposé) et sa propre grâce. Cette grâce nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles, mais elle a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et à fait luire la vie et l'incorruptible par l'évangile" (2 Tim. 1. 9, 10).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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