• Jésus n’est point ici, il est ressuscité, comme il l’avait dit. Matthieu 28.6

     

    Mille trompettes sonnant à l’unisson, un feu d’artifice de mille bouquets déchirant l’obscurité, une salve de mille canons, rien n’aurait pu émouvoir l’humanité comme cette petite phrase :
    Il est ressuscité !
    C’est elle qui inspirera le « Gloria » de Vivaldi et l’« Alléluia » de Haendel.
    Elle permit à d’humbles travailleurs manuels de tenir tête aux religieux juifs, tous bardés de diplômes et hostiles à l’Évangile. C’est encore elle qui donna aux martyrs chrétiens ce courage, cet amour, cette espérance, face à la gueule des lions dans les arènes, au supplice de la croix ou du bûcher, et aux mille et une autres tortures inventées par leurs tortionnaires…
    Il est ressuscité !
    Les orthodoxes fêtent cet événement en allumant une bougie. Dans l’ancienne URSS, les autorités combattaient la foi chrétienne par tous les moyens. Et pourtant en 1981, plus de 30 millions de bougies ont été vendues à la veille de Pâques. 30 millions de lueurs ont illuminé des yeux en ce merveilleux matin de Pâques. Car les ténèbres épaisses de l’athéisme et du matérialisme ne peuvent retenir cette espérance, cette certitude, pas plus que la lourde pierre du sépulcre n’avait pu résister à la puissance de vie de Jésus ressuscité !
    Avec l’enthousiasme des deux Marie de retour du tombeau vide, voulons-nous clamer à la face du monde : « Il est ressuscité » ?

    Gérard Peilhon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Il a été retranché de la terre des vivants ; à cause de la transgression de mon peuple, lui, a été frappé. Et on lui donna son sépulcre avec les méchants ; mais il a été avec le riche dans sa mort." Ésaïe 53. 9

    "Le soir venu, il arriva un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph qui lui-même était aussi devenu disciple de Jésus. Il se rendit auprès de Pilate et demanda le corps de Jésus ; alors Pilate donna l'ordre de le lui remettre. Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un linceul immaculé et le mit dans son tombeau neuf qu'il avait taillé dans le roc ; puis il roula une grande pierre contre la porte et s'en alla." Matthieu 27. 57-60

     

    Juifs et Romains destinaient certainement le corps de Jésus à finir avec celui des brigands dans quelque fosse commune. Mais Dieu ne voulait pas que son Fils soit traité ainsi et il donne à Joseph d'Arimathée le courage de demander à Pilate le corps de Jésus pour l'ensevelir dans son propre sépulcre d'homme riche. L'abrupte mention d'un riche dans la prophétie d'Ésaïe devait demeurer une énigme jusqu'à l'ensevelissement de Jésus. Cette prophétie, la seule concernant ce sabbat et le séjour de Jésus dans la tombe, embarrasse encore ceux qui ne peuvent accepter une prédiction détaillée. Le tombeau était neuf, personne n'y avait été jamais déposé nous dit Luc 23. 53. La parole du psaume 16 v. 10 : "Tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption" se réalisait pleinement à l'égard du corps de notre Seigneur et du lieu où il était mis. Jésus reposa dans le sépulcre pendant les 24 heures du sabbat. Le premier et le dernier des trois jours de l'ensevelissement de Jésus, de la crucifixion à la résurrection, furent des jours incomplets. Seul le sabbat fut, dans le plein sens du terme, un jour de repos dans la tombe. Ce jour-là, les principaux sacrificateurs et les pharisiens si scrupuleux dans l'observation du sabbat, n'hésitent pas à le profaner. Ils se rendent ensemble chez Pilate pour lui présenter une nouvelle demande. Ils se souviennent tout à coup d'une parole du Seigneur (que ses propres disciples ont oubliées !) : "Après trois jours, je ressuscite". Redoutant la proclamation de la résurrection du Seigneur, ils imaginent une intrigue : les disciples vont s'emparer du corps de Jésus. Donc, il faut faire garder la tombe. Pilate autorise la protection du site. On appose des sceaux sur la pierre, des gardes veillent. Ainsi les ennemis de Christ n'ont pas faut autre chose que de nous assurer de l'accomplissement de ce qu'ils craignaient, de fournir des preuves incontestables à la réalité de la résurrection. Dieu a changé leur "sagesse" en folie. Il a permis que leur "folie" serve son propre dessein et détruise le leur.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Celui qui a été semé sur la bonne terre, c'est celui qui entend et comprend la Parole (de Dieu), qui aussi porte du fruit. Matthieu 13. 23

    À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Jean 12. 24

     

    À travers l'image d'un simple grain de blé, la Bible nous enseigne plusieurs choses :
    - Dans la Parabole du semeur (Matthieu 13), Jésus compare la Parole de Dieu à un grain que l'on sème, comme le blé. Semée dans le cœur des hommes, elle rencontre des "terrains" variés. Ceux qui n'y prêtent pas attention, ou la refusent, ne portent pas de fruit. Mais ceux qui écoutent sont comme "la bonne terre", où la Parole semée porte un fruit abondant, visible dans leur vie.
    - Le grain de blé nous parle aussi de celui qui se donne, afin d'apporter la vie à d'autres. Il doit être mis en terre et mourir, pour produire du fruit. Jésus se compare lui-même clairement au grain de blé, qui doit mourir pour ne pas rester seul (Jean 12). Au terme de sa vie parfaite, il aurait pu monter au ciel sans passer par la mort. Mais il y serait resté seul... Jésus a choisi de mourir volontairement pour communiquer sa vie - la vie éternelle - à tous ceux qui croient en lui. Il les a rachetés, ils sont les fruits précieux de sa mort sur la croix, ses biens-aimés.
    - Enfin, le grain de blé nous parle de la résurrection du corps des croyants : une graine de taille insignifiante, semée dans la terre, devient un bel épi. Ainsi, le corps du croyant, mis en terre, sera ressuscité et transformé en un corps glorieux, semblable à celui de Jésus. "Il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire" (1 Corinthiens 15. 43).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. Matthieu 11.28

     

    Près d’un carrefour, à l’entrée d’un hameau, un calvaire de pierre de l’ancien temps. Pour aménager l’endroit, on a posé là deux rochers tout neufs, que la mousse n’a pas encore colonisés, et un banc de pierre blanc, tout neuf lui aussi.
    En découvrant cette belle installation, mes pensées sont allées vers le calvaire où Jésus mourut :
    Au pied de sa croix, nous pouvons déposer nos fardeaux. Ils sont tels de gros rochers aux arêtes vives que le temps n’a pas encore pu polir… Des charges lourdes, trop lourdes à porter. Chaque fois que nous les prenons à bras-le-corps, elles se vengent en nous meurtrissant. Ce sont nos soucis, nos problèmes, nos souffrances vives.
    Et ce banc de pierre, ne parle-t-il pas du repos que trouve notre âme quand nous nous déchargeons du poids de notre péché aux pieds du Crucifié au corps meurtri pour nous ?
    Oui, allons à Lui ! Nous pourrons alors reprendre notre route avec joie !

    Francis Schneider

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Vous avez été rachetés de votre vaine conduite... par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, qui, par lui, croyez en Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance soient en Dieu." 1 Pierre 1. 18-21

     

    Avant la fondation du monde, Dieu a prévu d'envoyer son Fils sur la terre pour y être offert en sacrifice. Cette révélation nous pousse à nous prosterner en entrevoyant ses plans d'amour. Nous discernons cet amour tout au long des Écritures, dans toutes les circonstances où Dieu manifeste sa bonté envers les hommes. La preuve éclatante de cet amour sera donnée à tout l'univers, quand il viendra habiter au milieu de créatures qui avaient mille fois mérité son jugement, mais auxquelles il va offrir sa grâce. Pendant des siècles, Dieu déploie sa patience et montre que les hommes sont incurablement pécheurs. Jusqu'à "la fin des temps", ils seront en révolte contre lui. Mais Dieu poursuit poursuit la réalisation de son plan d'amour. Quelle perfection dans la personne de Jésus, l'Agneau de Dieu choisi pour le sacrifice. En lui, il n'y a pas seulement absence de défaut, de tache, de péché, mais il y a plénitude de sagesse, d'intelligence, de puissance ! Non seulement il ne sort d sa bouche aucune fraude, mais la grâce et la vérité s'écoulent de ses lèvres. Plus que l'absence totale d'imperfection, c'est ce qu'il est qui rend cet agneau si précieux. Mais voyez ! Cet Agneau, unique dans sa perfection, est mené à la boucherie ! Il se laisse prendre, il se laisse lier, il se laisse insulter, il se laisse battre, il se laisse cracher au visage, il se laisse déchirer, couronner d'épine et traîner devant les juges iniques. Il n'ouvre pas la bouche ! C'est l'Agneau de Dieu ! On le cloue sur un bois comme un maudit ! On lui perce les mains et les pieds. Le juste est mis au rang des malfaiteurs, des brigands ! L'Agneau sans défaut et sans tache est fait péché pour nous. L'expiation terminée, l'Agneau dit : "C'est accompli" ; il baisse la tête et expire. Cependant, le tombeau dans lequel il sera placé ne pourra le retenir ; il en sortira victorieux ; il sera élevé au ciel et s'assiéra à la droite de Dieu.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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