"La fête des Pains sans levain, qui est appelée la Pâque, approchait. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient faire mourir [Jésus] ; car ils craignaient le peuple. Et Satan entra dans Judas, appelé Iscariote, qui était du nombre des douze, et celui-ci alla parler avec les principaux sacrificateurs et les capitaines sur la manière dont il le leur livrerait. Ils se réjouirent et convinrent de lui donner de l'argent. Il s'engagea et cherchait une occasion pour le leur livrer sans que la foule y soit." Luc 22. 1-6

C'est le mercredi de cette semaine tragique. Dans deux jours, ce sera la Pâque, qui inaugure les sept jours de la fête des pains sans levain (Matt. 26. 2). Les chefs religieux sont décidés à faire périr Jésus, mais seulement une fois que les foules auront quitté les lieux. Ils ne veulent pas courir le risque de déclencher une émeute pendant les jours de fêtes, car beaucoup de gens considèrent encore Jésus comme un prophète. Ils pourraient se retourner contre eux. Les chefs religieux s'assemblent dans le palais du souverain sacrificateur pour délibérer de leur dessein meurtrier au moment même où Jésus annonce sa mort à ses disciples et en précise le jour exact : "Vous savez que, dans deux jours, c'est la Pâque, et le Fils de l'homme est livré pour être crucifié" (Matt. 26. 2). Le programme des chefs est bouleversé d'une manière imprévue : prenant l'initiative de sa trahison, Judas Iscariote offre de leur livrer son Maître à l'écart de la foule, sans provoquer d'émeute. Le plan proposé les remplit de joie. Un marché est conclu entre eux et Judas, en présence des commandants de la garde du temple, puisqu'ils vont arrêter Jésus. Les formes sont respectées ! Tandis que Jésus prophétisait, ses ennemis complotaient. Au-delà de leurs projets, il a annoncé, lui l'Agneau de Dieu, que le jour de sa mort coïnciderait avec celui où l'agneau pascal juif sera immolé ! Pleinement conscient de sa mission et maître des circonstances, il va triompher de Satan et de la mort qui nous asservit. Dans sa sagesse, Dieu a utilisé ces hommes pour accomplir son dessein de salut et de grâce. L'apôtre Pierre le dira aux Juifs le jour de la Pentecôte : "Jésus le Nazaréen... a été livré selon le dessein arrêté et la préconnaissance de Dieu..." (Act. 2. 23). La foi en la préscience et la sagesse de Dieu a été source de hardiesse chez les premiers chrétiens pour annoncer la Parole (Act. 4. 28).

 
Source (Plaire au Seigneur)

(Jésus a dit :) Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Matthieu 11. 25

En lisant la Bible, je peux trouver des versets difficiles à comprendre (2 Pierre 3. 16). Cela n'a rien d'étonnant. Je ne dois pas oublier que la Bible est la Parole de Dieu et que seul l'Esprit de Dieu peut révéler à mon esprit limité la profondeur et la portée de son message. Si je ne comprends pas aujourd'hui tel ou tel verset, je connais la sagesse infinie de mon Dieu. Je sais qu'il me dit la vérité. Même après la mort, je reconnaîtrai la valeur de ce que la Parole de Dieu m'aura enseigné sur la terre. "Quand l’Écriture parle, c'est Dieu qui nous parle. Il n'y a pas de limites à la confiance et à la soumission que nous devons aux Écritures. Si bien que, quand le jour sera venu où j'entrerai dans le monde invisible, je m'attends à trouver les choses comme la Parole de Dieu me les a représentées ici-bas" (A. Monod). Si le sens et la portée de certains textes bibliques échappent à ma logique, je dois rester dans un esprit d'écoute et de prière. Souvenons-nous de la joie de Jésus, qui louait son Père parce qu'il avait caché ses penses profondes "aux sages et aux intelligents", et les avait "révélées aux petits enfants". Demandons humblement et simplement à Dieu, devant la Parole divine, d'ouvrir notre intelligence pour saisir ce qu'il veut dire à notre cœur (Luc 24. 45). Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, elles sont bien au-dessus des nôtres. La Parole de Dieu est la vérité (Jean 17. 17). Lisons-là sans nous décourager.

 
Source (La Bonne Semence)

Partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait. Matthieu 26.13

Chaque année depuis sa création en 1955, le « Guiness des Records » publie ses découvertes étonnantes. Ainsi ce dogue allemand, le plus grand chien du monde, pesant 70 kg et consommant 14 kg de croquettes par jour !
Le geste de cette femme dont parle Jésus n’y figurera jamais. Néanmoins, un nombre infini de chrétiens et de prédicateurs s’y sont référé, au fil des siècles, sous toutes les latitudes.
L’avant-veille de l’arrestation et de la condamnation à mort de Jésus, elle déverse sur sa tête tout le contenu d’un vase rempli d’un parfum très cher, équivalent à une année de salaire d’un ouvrier agricole de l’époque. Les disciples sont consternés : ils auraient pu vendre le parfum et donner cet argent pour les pauvres.
Mais Jésus discerne la motivation de cette femme. Elle avait perçu le don total de Jésus dont le ministère arrivait à son apogée. En mettant du parfum sur son corps, d’avance elle le prépare pour la tombe. La beauté de son geste, qui dépasse la raison, demeurera à jamais comme une marque d’affection et d’adoration au retentissement universel.
Et nous, avons-nous saisi la portée de la mort de Jésus sur la croix ? Quelle preuve d’amour à notre égard d’un Sauveur merveilleux, qui attend notre foi et le don de nos cœurs en retour !

Guy Gentizon

 
Source (Vivre Aujourd'hui)