• "Jésus lui dit : Qu'est-il écrit dans la Loi ? Comment lis-tu ?" Luc 10. 26

     

    Jésus pose deux questions à un docteur de la Loi qui s'informe sur ce qu'il faut faire pour hériter de la vie éternelle. Ce sont là deux questions essentielles à se poser en lisant la Bible. Le docteur de la Loi répond correctement à ces deux questions, puisque le Seigneur l'approuve : "Tu as bien répondu" (Luc 10. 28). En effet, il rapproche deux versets de l'A.T., qui sont au cœur de la Loi, et montre ainsi son intelligence du texte sacré. Mais Jésus ajoute : "Fais cela, et tu vivras". Par cette parole, il renvoie à sa propre conscience ce docteur de la Loi venu pour l'éprouver. S'il était vraiment sincère, il aurait dû reconnaître son incapacité à accomplir la Loi. Mais cela revenait à se condamner ! Aussi, pour se justifier, il contourne la difficulté en demandant comment reconnaître son prochain. C'est l'occasion pour Jésus de raconter une parabole qui a pour but de faire réfléchir son interlocuteur. Connue sous le nom du << Bon Samaritain >>, cette parabole nous interpelle encore aujourd'hui. soulignons le message du Seigneur à ce docteur de la Loi et à travers lui à chacun de nous. La connaissance de la Parole de Dieu est fondamentale. C'est une condition nécessaire, mais non suffisante. Il faut y ajouter la mise en pratique : "Va, et toi fais de même" (v. 37). C'est ce que fait remarquer l'apôtre Paul : "Ce ne sont pas les auditeurs de la Loi qui sont justes devant Dieu ; mais seront justifiés ceux qui accomplissent la Loi" (Rom. 2. 13). Dans son message à ce docteur de la Loi, Jésus nous montre que la compréhension de la Parole de Dieu se vit dans l'action, par sa mise en pratique dans les circonstances quotidiennes de la vie. Il le dit d'ailleurs à ses disciples à la fin de son ministère : "Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites" (Jean 13. 17). Quand savoir et obéir vont ensemble, il en résulte toujours une grande bénédiction.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Levé le matin, longtemps avant le jour, [Jésus] se rendit dans un lieux désert, et il priait là. Marc 1. 35

    Il alla sur la montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu. Luc 6. 12

     

    En priant, nous suivons l'exemple de Jésus Christ, de ses apôtres et de ses serviteurs. Le Seigneur était véritablement l'Homme de prière. Ses premières et ses dernières paroles sur la croix ont été adressées à son Père. Il a prié toute une nuit avant de choisir ses disciples. Plus tard, c'est en réponse à sa prière que le Père a envoyé le Saint Esprit. Il priait avant de prendre la nourriture, il priait devant la souffrance des hommes... Avant tout, il priait pour les autres, et maintenant, il est "toujours vivant" afin d'intercéder pour ceux qui recherchent Dieu (Hébreux 7. 25). L'apôtre Paul était un homme de prière, durant son ministère public, comme en prison. Lui et un de ses compagnons, après avoir été battus et emprisonnés à Philippes, "en priant, chantaient les louanges de Dieu" (Actes 16. 25). Dans la prison de Rome, Paul priait pour les assemblées de croyants. Il leur demandait aussi de prier pour lui et de combattre avec lui par la prière (Romains 15. 30 ; 1 Thessaloniciens 5. 25). Tous ceux qui ont été zélés et utiles dans l’Église, tout au long des siècles, étaient des hommes de prière. C'est par la prière que la Parole de Dieu s'est répandue à travers le monde. Une reine écossaise de 16e siècles, Marie Stuart, disait craindre davantage les prières de John Knox que toute une armée ! Qu'il s'agisse d'évangélistes par lesquels de nombreuses personnes sont venues au Seigneur, ou de prédicateurs qui ont enseigné la Parole de Dieu, tous ont saisi l'importance de la prière. Suivons leur exemple ! (à suivre)

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et qui la médite jour et nuit. Psaume 1.2

     

    Notre civilisation est si pleine d’obligations : travail, culture, vie sociale, voyage, loisirs… qu’on n’a plus le temps pour ce qui en demande. Il faut avoir rapidement compris, rapidement conclu, rapidement fait, rapidement récupéré, rapidement profité… et par là, rapidement rejeté ce qui demande du temps.
    Suis-je bien sûr d’y échapper ?
    J’y pensais en méditant, brièvement – eh oui ! – une phrase de Sénèque que je vous livre :
    « Chaque fois que tu veux connaître le fond d’une chose, confie-la au temps. »
    De fait, on ne se croit plus guère obligé de connaître le fond des choses. On demeure superficiel en tout. C’est tragique, parce que souvent on règle aussi les choses les plus importantes de la vie ainsi. Quoi de plus important, par exemple, que de savoir pourquoi l’on existe ? Quelles en sont la finalité et la signification ? Quoi de plus important que de s’interroger sur l’au-delà de la mort ?
    De nombreuses personnes, les chrétiens, prétendent avoir trouvé le sens de leur vie dans la Bible. Et les derniers à avoir contribué à la rédaction de celle-ci disent l’avoir trouvé dans la personne de Jésus. Se font-ils des illusions ? Ce qui est certain, c’est que cela a changé leur vie.
    Voulez-vous savoir si c’est vrai ? Devenez l’un de ces heureux hommes qui méditent la Bible encore et encore pour aller au fond des choses.

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Ayant donc reçu le secours qui vient de Dieu, me voici debout jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant petits et grands." Actes 26. 22

     

    Vers la fin de sa vie, l'apôtre Paul rend témoignage du secours de Dieu en sa faveur. Dans cet épisode du livre des Actes, Paul est prisonnier depuis plus de deux ans. De la forteresse de Jérusalem, il a été conduit par des soldats de Césarée où il a été emprisonné sur ordre de Félix, procurateur de Judée, un homme d'une grande immoralité et d'une cruauté légendaire. Pour gagner la faveur des Juifs, Félix a laissé Paul à Jérusalem (ch. 22) a eu pour auditeur la foule, les "petits" de ce monde. Puis c'est le sanhédrin, la cour suprême des Juifs et le commandant de la garnison qui l'entendent (ch. 23). Le procurateur de Judée et le souverain sacrificateur Ananias sont ensuite témoins de sa défense (ch. 24). Maintenant (ch. 26), c'est devant le jeune roi Hérode Agrippa II, arrière-petit-fils d'Hérode le Grand, qu'il prononce sa défense ; ce sont les "grands" dont il parle dans le verset du jour. Selon son habitude, Paul saisit l'occasion de répondre à ses accusateurs en "rendant témoignage". À chaque fois, il rappelle les plans de Dieu pour son peuple, révélés par les prophètes. Il parle de Jésus, mort et ressuscité, en qui ces plans s'accomplissent ; par lui le salut et la grâce de Dieu s'étendent aux nations. Mais quel que soit l'auditoire, les réactions sont décevantes : violence et menaces de la foule, arrogance du sanhédrin, agression du souverain sacrificateur Ananias, endurcissement de Félix, ironie méprisante de Festus qui croit que Paul délire. Pourtant, malgré les chaînes, Paul est "debout jusqu'à ce jour, rendant témoignage". Par la suite, les prisons romaines attendent Paul; l'avenir paraît sombre, mais ce "jusqu'à ce jour" achève une étape et résonne comme un gage de confiance pour l'avenir. Soyons encouragés par l'exemple de l'apôtre, même si nous ne sommes pas dans la même situation, et écoutons-le : "Je suis persuadé que [Jésus Christ] a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu'à ce jour-là", à savoir jusqu'à la venue du Seigneur (2 Tim. 1. 12) ; telle est la conclusion de Paul à la fin de la dernière étape de sa vie ! Alors même que son avenir semble fort compromis, Paul n'appréhende pas la mort. Personne ne pourra empêcher l’Évangile de se répandre.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Jésus leur dit encore une parabole pour montrer qu'il leur fallait toujours prier et ne pas se lasser. Luc 18. 1

    Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous lui demandiez. Matthieu 6. 8

    Priez sans cesse. 1 Thessaloniciens 5. 17

     

    Dieu sait de quoi nous avons besoin. On peut donc se demander à quoi sert de prier. D'abord, n'oublions pas que la prière ne se limite pas à des demandes : il y a des prières pour remercier, des prières de louange, et des prières qui expriment devant Dieu nos regrets, nos confessions... Il y a aussi des prières dans lesquelles nous lui confions simplement nos pensées. Mais pourquoi présenter nos demandes à Dieu ? Parce que c'est le moyen qu'il nous a donné pour recevoir de lui. Dieu aime communiquer, il aime donner. Il n'est pas comme les dieux des païens qui ont "une bouche et ne parle pas..., des yeux et ne voient pas..., des oreilles et n'entendent pas" (Psaume 115. 5, 6). Dès qu'il a créé l'homme, notre Dieu a parlé avec lui. Quand Adam et Ève ont péché, il leur a parlé et à écouter leurs réponses. Il désire que ses enfants lui parlent. C'est cela la prière. Plusieurs versets encouragent à prier :
    - "Demandez, et il vous sera donné... Car quiconque demande reçoit" (Matthieu 7. 7, 8).
    - "Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces" (Philippiens 4. 6).
    - "Priez pour toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l'Esprit, et veillez à cela, avec toute persévérance" (Éphésiens 6. 18).
    - "Veillez et priez, afin que vous n'entreriez pas en tentation" (Matthieu 26. 41).
    - "Vous n'avez pas, parce que vous ne demandez pas" (Jacques 4. 2). (à suivre)

     
    Source (La Bonne Semence)


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