• "Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui répondirent : Maître, nous désirons voir un signe de ta part. Mais il leur répondit : Une génération méchante et adultère recherche un signe ; et il ne lui sera pas donné de signes, si ce n'est le signe du prophète Jonas. Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre." Matthieu 12. 38-40

     

    À trois reprises dans les évangiles, Jésus fait un rapprochement entre Jonas et lui (Matt. 12 ; Matt. 16 ; Luc 11). Et pourtant, quand nous lisons l'histoire de Jonas, les différences entre le Seigneur et le prophète semblent importantes !
    - Jonas n'écoute pas la Parole de Dieu, alors que Jésus dit les paroles de son Père et a la Parole de l'intérieur de lui-même.
    - Jonas désobéit à Dieu, alors que Christ a été que Jésus a été obéissant en tout point.
    - Jonas n'accepte pas la grâce de Dieu envers Ninive, tandis que le Seigneur est venu pour faire connaître la grâce à tous les hommes.
    Mais le Seigneur lui-même s'identifie à Jonas. Il relève la durée du séjour du prophète dans le gros poisson (trois jours et trois nuits) comme un signe de mort. La chronologie la plus probable indique que le Seigneur a été enseveli le vendredi en fin de journée pour ressusciter le dimanche matin ; mais la coutume juive voulait qu'on compte un jour commencé comme un jour complet.
    De plus, on peut trouver d'autres similitudes :
    - Jonas est de Gath-Hépher, petite ville de Galilée situé à 5 km environs de Nazareth (2 Rois 14. 25). Les chefs juifs orgueilleux oublient ce détail quand ils reprochent à Nicodème de défendre Jésus (Jean 7. 52).
    - Le sacrifice de Jonas a permis de sauver les marins de la tempête. La mort de Christ délivre les pécheurs de l'abîme de la colère de Dieu.
    - Jonas a été rejeté miraculeusement vivant sur la terre ferme. De même, Christ est ressuscité sans que la mort puisse faire son œuvre de corruption sur lui.
    - La prière que Jonas fait monter du ventre du poisson s'inspire souvent de psaume qui nous parlent des souffrances du Seigneur.
    En cherchant bien, d'autres parallèles pourront encore apparaître.
    Alors ce récit de l'A.T. nous touchera encore plus, car il évoquera toujours mieux pour nous celui qui est "plus que Jonas" (Matt. 12. 41), la merveilleuse réalisation d'un signe qui était déjà en lui-même extraordinaire.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu. 1 Jean 3. 2

    Vote Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. Matthieu 6. 8

    Ne soyez pas en souci... Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Matthieu 6. 31, 32

     

    Si vous avez un jeune enfant, vous prenez soin de lui tout naturellement, sans qu'il ait besoin de vous le demander, dans une relation heureuse, basée sur l'amour et la confiance. Un enfant qui se montrerait inquiet ou méfiant, malgré les soins que vous lui prodiguez, vous causerait de la peine et du souci, à juste titre !
    Nos enfants, tant qu'ils sont jeunes, sont à notre charge, ils dépendent entièrement de nous. Nous prenons soin d'eux parce qu'ils sont nos enfants et que nous les aimons, tout simplement. Et nous aimons les voir heureux et confiants.
    Les chrétiens, par la foi en Jésus, ont reçu la vie divine, et sont devenus des enfants de Dieu (Jean 1. 12). Dieu prend soin d'eux comme un Père. Pourtant, nous nous comportons souvent envers lui comme si nous n'avions pas confiance dans ses soins ! Notre Père céleste serait-il moins fidèle qu'un père humain ?
    Ne soyons pas des chrétiens inquiets, vivant dans la crainte de ce qui pourrait nous arriver. N'imaginons pas Dieu comme un père sévère, ne craignons pas de nous approcher de lui, mais profitons paisiblement de son amour, comme ses enfants bien-aimés (Éphésiens 5. 1).
    Au lieu de nous faire du souci pour tous les détails de la vie quotidienne, rejetons tous nos soucis sur notre Dieu, qui prend soin de nous (1 Pierre 5. 7).
    Enfant de Dieu, je suis "enfant à charge" d'un Père aimant et tout-puissant. Que me faut-il de plus ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! Romains 15.13

     

    D’un point de vue psychologique, l’espérance est une nécessité pour l’être humain qui veut envisager un avenir pour lui-même.
    Mais cette espérance peut, évidemment, n’être que précaire et illusoire. La plupart des penseurs séculiers du monde antique ne la considéraient pas comme une vertu, mais comme une simple illusion temporaire.
    L’espérance biblique est une notion très différente. Contrairement au verbe français « espérer », le terme du Nouveau Testament ne comporte aucune notion d’incertitude ; il renvoie à quelque chose de certain, quoique pas encore réalisé. L’espérance au sens biblique devient possible dans le cadre d’une foi en un Dieu vivant, qui agit et intervient dans la vie humaine, et dont les promesses sont fiables.
    L’espérance n’est donc pas comme un cerf-volant qui serait à la merci des vents. Mais elle est comme l’ancre de notre vie, sûre et solide ! (Hébreux 6.19) Pénétrant jusque dans le monde invisible et éternel.
    Placer sa confiance en Jésus, c’est prendre au sérieux ses paroles, en particulier ses nombreuses promesses. Que cela concerne la vie ici-bas ou dans l’au-delà ! Dieu aime trop les hommes pour s’engager à la légère à leur égard.

    Guy Gentizon

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "La moisson est grande, mais il y à d'ouvriers ; suppliez donc le Seigneur de la moisson, afin qu'il pousse des ouvriers dans sa moisson." Luc 10. 2

     

    Le Seigneur vient de désigner soixante-dix disciples. C'est le début de sa dernière étape par mes les hommes, celle qui le conduit à Jérusalem pour y être condamné et crucifié. Il est conscient que sa fin est proche et que beaucoup n'ont pas encore entendu la bonne nouvelle du salut. Et c'est à ces soixante-dix que Jésus demande de supplier "le Seigneur de la moisson afin qu'il pousse des ouvriers dans sa moisson" Il faut qu'eux aussi soient conscients de l'urgence de leur mission, de son caractère et de son ampleur. Lorsque la moisson est prête, les ouvriers ne disposent que de quelques jours pour la rentrer.
    Mais à quel titre sont-ils embauchés ? Comme "ouvriers", c'est-à-dire comme des gens qui exercent un métier manuel. Si nous avions eu à préciser le caractère d'un envoyé dans la moisson - pour le temps actuel ou missionnaire ? Très certainement, et c'est juste, mais incomplet et insuffisant. Si Jésus choisi le terme "d'ouvriers", c'est pour marquer la soumission de l'envoyé dans sa relation avec "le Seigneur", c'est aussi pour préciser la nature et l'ampleur du service à assumer. Que de soins pastoraux, que de secours sont liés au ministère d'évangélisation ! Il s'agit de fortifier les brebis faibles, soigner celle qui est malade, bande la blessée, amener celle qui est égarée, chercher celle qui est perdue (Ezé. 34. 4). Ces soins vont au-delà d'une prédication, d'une exhortation ou d'un enseignement, aussi utiles et essentiels que soient ces ministères. Il faut encore accompagner les personnes de tout le dévouement et de la disponibilité qui découlent d'un intense et sincère amour pour elles.
    Aussi, comme pour les serviteurs mentionnés par l'apôtre Paul, estimons-les "très haut en amour à cause de leur œuvre" (1 Thes. 5. 13). Connaissant mieux la nature de leur service, sachons intercéder pour eux afin qu'ils soient "pleinement fortifiés" (Col. 1. 11) pour pouvoir fortifier les autres à leur tour.
    La prière pour les ouvriers n'est pas simplement pour qu'ils aillent, mais pour qu'ils soient envoyés. C'est la prérogative du Seigneur de les préparer et de les envoyer.
    Enfin, si le Seigneur nous rappelle dans sa moisson, sachons répondre : << Présent ! >> C'est un grand honneur d'être au service d'un si grand Seigneur !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Romains 6. 23

    C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Éphésiens 2. 8

     

    On raconte qu'un soldat de l'armée impériale fut condamné à mort pour avoir commis une faute très grave. Sa mère alla implorer la grâce de Napoléon. Il lui répondit que la justice exigeait la condamnation à mort de son fils.
    – Mais je ne demande pas justice, dit la mère, j'implore votre grâce !
    – Votre fils ne mérite aucune grâce, répliqua-t-il.
    – Sire, dit la mère, ce ne serait pas une grâce s'il la méritait !
    Ébranlé par cet argument, l'empereur prononça les mots tant espérés : "Alors je veux lui faire grâce". Et la vie du fils fut épargnée.
    Cette anecdote met en évidence ce qu'est la grâce : une faveur imméritée à l'égard de coupables. Toutefois la grâce de Dieu ne repose pas sur une décision arbitraire. Elle a pour base le sacrifice de Christ qui a pris sur lui le châtiment que nous méritions. À qui s'adresse-t-elle ? À tous ! Car tout homme commet des fautes qui méritent la condamnation de Dieu. Tous condamnés car tous pécheurs, telle est la loi d'un Dieu juste et saint.
    Alors comment bénéficier de la grâce de Dieu ? Elle ne peut être obtenue ni par nos efforts, ni par nos mérites. Elle est le don de Dieu pour tous ceux qui reconnaissent qu'ils sont coupables devant lui et méritent d'être punis. Cette grâce s'obtient par la foi en l'œuvre de Jésus Christ. Il a pris sur lui notre condamnation pour que nous soyons épargnés. "L'Éternel a fait tomber sur lui (Jésus Christ) l'iniquité de nous tous… Par ses meurtrissures nous sommes guéris" (Ésaïe 53. 6, 5).

     
    Source (La Bonne Semence)


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