• Dieu a voulu par Christ, tout réconcilier avec lui-même […] en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Colossiens 1.20

     

    Toute la Bible nous invite, non seulement à une bonne conduite, mais à marcher avec Dieu. C’est à dire connaître Dieu, l’aimer, rechercher sa volonté et l’accomplir.
    Notre conduite seule ne peut obtenir le pardon des péchés. Le prophète Michée en était convaincu, lui qui a loué Dieu pour sa compassion : Quel Dieu est semblable à toi qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés […] car tu prends plaisir à la miséricorde (Michée 7.18).
    Sept siècles après cette déclaration, Jésus allait venir offrir sa vie en sacrifice sur la croix. C’est à ce prix-là que le pardon des péchés peut être accordé.
    Et Dieu offre une réconciliation complète à celui qui croit. Il oublie ses péchés, l’adopte comme son enfant et lui ouvre les portes du ciel. Il lui donne aussi la paix du cœur.
    Quel plus grand cadeau espérer !
    « Avec quoi me présenterais-je devant Dieu ? » La foi en Jésus-Christ est la seule réponse satisfaisante pour être accueilli en sa présence.

    Francis Rivère

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, avec des cœurs par aspersion purifiés d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'eau pure." Hébreux 10. 22

    "Ainsi donc, sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre." Hébreux 13. 13

    Approchons... sortons

    Dans l'épître aux Hébreux, ces deux invitations complémentaires s'imposent à toute vie chrétienne. Elles sont sans équivoques.
    Approchons...
    Christ nous a ouvert l'accès à Dieu par la croix. Toutes les barrières ont été ôtées, car il nous a purifier et lavé. Nous pouvons donc nous approcher de Dieu sans crainte Usons de ce privilège : le libre accès spirituel à sa présence ne dépend pas nos mérites. Dans quel état moral nous approcher de Dieu ?
    - "avec un cœur vrai" : c'est-à-dire droit devant Dieu, sans fraude.
    - "en pleine assurance de foi" : sans émettre de doute sur l'efficacité de l’œuvre de Christ, avec une pleine confiance dans les promesses de Dieu et la ferme conviction qu'il nous accepte dans sa présence, comme ses bien-aimés enfants que nous sommes devenus.
    - "avec des cœurs par aspersion purifiés d'une mauvaise conscience" : nous nous approprions l’œuvre rédemptrice de Christ qui nous a délivrés du sentiment de culpabilité que le péché produisait en nous.
    - "le corps lavé d'eau pure" : lavé une fois pour toutes de la culpabilité du péché par la mort de Christ, l'Esprit, par la Parole de Dieu, nous lave, quand c'est nécessaire, de la souillure du péché.
    Sortons...
    Vivants par la foi en Jésus Christ, mis à part pour Dieu, séparons-nous moralement de ce monde où il n'y a pas de place de Jésus. Pour le suivre :
    - Sortons du camp incrédule et rebelle qui a condamné injustement notre Seigneur.
    - Sortons loin de la Loi et des traditions religieuses.
    - Rompons avec notre précédente manière de vivre, renonçons à ce qui est opposé à Christ, abandonnons tout ce qui fait obstacle à notre communion avec lui, pour nous attacher à lui seul. Sortir hors du camp, c'est aller résolument vers Jésus pour l'adorer et lui rendre témoignage. C'est choisir de le suivre qu'il en coûte et où que ce soit. David Livingstone disait : << Je suis prêt à aller n'importe où, pourvu que ce soit en avant. >>

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Le Dieu d'éternité, l'Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas. On ne sonde pas son intelligence. Ésaïe 40. 28

    Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Matthieu 5. 45

     

    Dieu n'est pas la nature. Dieu n'est pas la destinée. Dieu n'est pas la providence.
    Dieu est le Créateur de toutes choses, et toutes lui obéissent, le servent (Psaume 119. 91). Il décide de tout. Nous devons accepter de ne pas comprendre, car nous sommes des créatures limitées, alors que Dieu est infini et éternel. Il règne sur l'univers entier en dirigeant tout selon sa volonté parfaite. Dieu serait-il, de ce fait, également responsable de toute l'injustice dans le monde, de toutes les catastrophes ? Non, les injustices résultent du fait que nous n'obéissons pas aux sages commandements que Dieu a placés dans la Bible. Il dit par exemple : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lévitique 19. 18). "Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent" (Matthieu 5. 44). Le monde ne serait pas injuste si l'homme obéissait aux instructions divines, mais il ne le peut pas !
    Quant aux catastrophes naturelles, nous en ressentons toute la tristesse, et nous pouvons les percevoir comme des avertissements. Jésus dit : "Ces dix-huit (hommes) sur qui tomba la tour à Siloé, et qu'elle tua, croyez-vous qu'ils étaient plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement" (Luc 13. 4, 5).
    Dieu est tout-puissant, souverain, mais il est aussi amour. Alors n'accusons pas Dieu, inclinons-nous plutôt devant lui, recevons son message : "Venez à moi" (Matthieu 11. 28). Approchons-nous de Jésus, qui a côtoyé et soulagé tant de souffrances.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire […]. Il séparera les uns d’avec les autres. […] Il dira à ceux qui sont à sa gauche : Allez loin de moi, maudits, vers le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Matthieu 25.31,32,41

     

    Le texte de Matthieu 25 est partiellement symbolique. Il compare les hommes à des brebis ou des boucs que le Fils de l’homme mettra à sa droite (les brebis) ou à sa gauche (les boucs). Mais l’enseignement qui s’en dégage est l’affirmation claire qu’il y aura deux sorts possibles pour les humains : sort bienheureux pour ceux que Jésus appelle les justes et qu’il dira bénis de son Père, terrible pour les autres, en partage avec le diable.
    La lecture proposée est sobre. Elle ne mentionne comme critère de ce jugement (apparemment pas le dernier) que l’attitude pratique – secours ou indifférence – adoptée envers ceux que Jésus nomme les plus petits de ses frères. À l’époque, un Juif n’aurait appelé “frère” qu’un autre Juif. On doit y voir comme un raccourci. Car le salut ou la perdition sont d’abord liés à la foi ou l’incrédulité, avant de l’être aux fruits que portent l’une ou l’autre de ces attitudes du cœur.
    Je ne peux m’étendre sur les détails relatifs à ce double sort possible des humains. Ce qu’en dit la Bible doit pourtant suffire à nous convaincre de nous abandonner à la miséricorde et au pardon de Dieu afin d’être au nombre de ses brebis et non des boucs qu’Il sera contraint de rejeter loin de Lui.

    Richard Doulière

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "[L'Éternel] chassa l'homme, et plaça à l'orient du jardin d'Éden les chérubins et la lame de l'épée qui tournait çà et là, pour garder le chemin de l'arbre de vie." Genèse 3. 24

    "Vous avez été approchés par le sang de Christ." Éphésiens 2. 13

    "Approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi." Hébreux 10. 22

    Chassés - Approchés

    Pour avoir fait entrer le péché dans le jardin d'Éden et ainsi contaminé toute l'humanité, Adam et Ève, qui en étaient les seuls habitants, sont chassés de ce lieu de délice. De crainte que l'homme "n'avance sa main et ne prenne aussi de l'arbre de vie et n'en mange et ne vive à toujours", l'Éternel fait garder l'accès par des chérubins (anges veillant à l'administration de la justice et du jugement divins, Exode 25. 18 ; Psaume 80. 1 ; Hébreux 9. 5). C'en est fini pour l'homme de rencontrer Dieu dans une innocence heureuse. Cette séparation est concrétisée dans le tabernacle, puis dans le temple : un voile marque les limites entre le lieu saint et le lieu très saint, lieu qui typifie la présence de Dieu. "Tu feras un voile de bleu, de pourpre, et d'écarlate, et de fin coton retors ; on le fera d'ouvrage d'art avec des chérubins" (Exode 26. 31). Ces chérubins brodés sur le voile rappellent ceux qui empêchent l'homme d'accéder à l'arbre de vie. Ainsi, pendant des siècles le lieu saint est séparé du lieu très saint par ce voile. Seul le souverain sacrificateur pouvait accéder au lieu très saint, au-delà du voile., mais qu'une fois par an et avec d'infinies précautions. Jésus est fait péché à notre place, il porte nos péchés. À la fin, quand tout est accompli, le chemin vers Dieu s'ouvre. Le rideau qui ferme le lieu très saint se déchire tout seul en deux, depuis le haut jusqu'en bas, au moment où Jésus rend l'esprit (Matthieu 27. 51). L'accès à Dieu est désormais offert à tous les humains, par le moyen de Christ mort et ressuscité, un chemin nouveau et vivant (Hébreux 10. 19-22). Approchons-nous de Dieu, sans crainte, nous avons une pleine liberté pour le faire, en pleine assurance de foi. Notre place est là, dans la présence de Dieu, elle ne dépend pas de nos mérites, mais de l’œuvre de Jésus à Golgotha.

    Source (Plaire au Seigneur)


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