• Seigneur, auprès de qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jean 6. 68

    Le connaître, lui et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances. Philippiens 3. 10

     

    Lorsque j'étais adolescente, j'ai rencontré un responsable d'église qui connaissait bien la Bible. Mais elle n'était pour lui qu'un document culturel. Lorsqu'on l'interrogeait sur Jésus, il pouvait expliquer que Jésus était né à Bethléem, qu'il avait grandi à Nazareth, qu'il était mort à Jérusalem, mais il ne connaissait pas vraiment Jésus, pas plus qu'il ne discernait les implications d'une vie consacrée au Christ. Son cas est loin d'être unique. On compte beaucoup d'hommes ou de femmes religieux qui ne cessent d'approfondir leurs connaissances sur la Bible, mais s'éloignent toujours plus de la foi.
    Connaître Jésus dépasse largement le fait de connaître la Bible. Connaître Jésus, c'est d'abord croire en lui, reconnaître qu'il est Dieu, le Fils de Dieu devenu homme. C'est aussi croire qu'il est mort à notre place, mais qu'il est maintenant vivant auprès de Dieu. Cette foi initiale nous permet d'être en relation avec lui.
    Comme toute relation, celle que nous avons avec Jésus doit être cultivée, ce qui exige de passer du temps avec lui, en le priant et en lisant la Bible, non comme un objet d'étude intellectuelle, mais comme une parole vivante donnée par Dieu. La Bible nous aide à mieux connaître notre Sauveur, à mieux l'aimer. Dieu nous a appelés à vivre en communion avec son Fils, notre Seigneur Jésus Christ (1 Corinthiens 1. 9). Vivre dans sa communion, c'est croire en son amour, et désirer "lui plaire à tous égards" (Colossiens 1. 10). C'est chercher à le connaître toujours mieux comme un Sauveur vivant.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Saul ne pensait qu’à menacer et à tuer les disciples du Seigneur […] dans les synagogues, il se mit tout de suite à proclamer que Jésus est le Fils de Dieu. Actes 9.1 et 20

     

    Un vieux missionnaire raconte : « Dieu m’envoya à Mexico pour y annoncer l’Évangile. Deux ans après mon arrivée, mon collaborateur fut assassiné, percé de balles. Un autre chrétien qui était chez lui fut adjuré par le bandit Chrisanto Zebeda de renier la foi évangélique. Il refusa. Alors le bandit le descendit, puis quitta la ville quelque temps. À son retour, il demanda si les hérétiques étaient partis.
    – Non, ils sont toujours plus nombreux et, ce soir même, ils se réunissent encore.
    – Nous avons tué leur chef, on se chargera bien des autres. J’irai moi-même à cette réunion. Si j’en jette quelques-uns par la fenêtre, vous vous occuperez d’eux pour les achever !
    Le bandit s’y rendit donc. Mais ce jour-là, l’orateur se contenta de citer des versets bibliques. Chrisanto fut de plus en plus attentif. À la fin, il demanda à l’orateur : – Tu as constamment lu dans un grand livre. Peux-tu me le prêter ?
    On lui donna un Nouveau Testament. Il dit : – Je lirai tout ce livre : si j’y trouve quoi que ce soit d’hérétique, je viendrai et je vous tuerai tous.
    Il rentra et s’enferma dans sa chambre. Au bout d’une semaine, il avait lu tout le livre. Il était devenu un homme nouveau. Plus tard, il a annoncé l’Évangile. On l’appelait le “Saul de Tarse mexicain”. Il a été le plus intrépide des évangélistes du pays.

    Alfred Kuen

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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  • "Le temps me manquera si je parle en détail de Gédéon, de Barac, de Samson et de Jephté, de David et Samuel, et des prophètes, qui par la foi soumirent des royaumes..." Hébreux 11. 32, 33

    Deux lectures

    Noé s'est enivré. Abraham était trop vieux, sa femme aussi. Jacob mentait. Rachel a volé son père. Moïse a été meurtrier (comme David et Saul de Tarse), Rahab se prostituait. Gédéon avait peur. Samson était vaniteux, égoïste, violent. Jonas était un fuyard, Jérémie un dépressif. Marthe se faisait beaucoup de soucis. Pierre parlait trop. Marc a abandonné...
    Cette liste, qu'on peut facilement allonger, est tirée de la Bible. Elle nous donne à lire << l'histoire naturelle >> d'hommes et de femmes de tous les temps, sans cacher leurs défauts ni leurs faiblesses.
    Mais la Bible nous propose aussi une autre lecture de la vie de ces même personnes. Suivons-les le long de la rivière de la grâce, sur le sentier de la foi :
    "Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel" et, par la foi, il a construit "une arche pour la sauvegarde de sa famille" (Genèse 6. 8 ; Hébreux 11. 7). Abraham "fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, étant pleinement convaincu que ce que Dieu a promis, il et puissant aussi pour l'accomplir" (Romains 4. 20, 21). Sara "estima fidèle celui qui avait promis" (Hébreux 11. 11). Jacob termine sa vie en adorant (Hébreux 11. 21). Rachel et Léa ont "bâti la maison d'Israël" (Ruth 4. 11). Moïse est devenu le libérateur et le législateur d'Israël, David le roi selon le cœur de Dieu, Saul l'apôtre de la grâce parmi les nations. Rahab figure au nombre des ancêtres de Jésus. Gédéon remporta une victoire sur Madian qu'on rappelait encore des siècles plus tard en Israël (Ésaïe 10. 26). Samson a terminé sa vie sur un cri de foi (Juges 16. 28). Jésus fait appel au signe de Jonas pour parler de sa propre mort et de sa résurrection (Matthieu 12. 39). Jérémie est justifié par ses prophéties accomplies à la lettre. Marthe est à sa place en servant à l'un des derniers repas que le Seigneur prend avant de donner sa vie (Jean 12. 2). Trois milles personnes sont sauvés à la suite de la première prédication de Pierre (Actes 2. 41). Auteur d'un évangile, Marc est aussi connu comme l'un des "compagnons d’œuvres" de Paul (Colossiens 4. 10, 11).
    Appliquons-nous à faire une lecture selon Dieu de la vie de nos contemporains et de ceux qui nous ont précédés.

    Source (Plaire au Seigneur)


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  • Si nous confessons nos péchés, [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1. 9

    On ne se moque pas de Dieu ; car ce qu'un homme sème, cela aussi il le moissonnera. Galates 6. 7

     

    Robert vivait à la campagne dans une ferme. Son père, chrétien convaincu, aimait beaucoup son fils, qui n'était pas croyant. Il souhaitait profondément que Robert se tourne vers le Seigneur. Il avait pris pour habitude d'enfoncer un clou dans la porte de la grange chaque fois que son fils, bien souvent insoumis, lui désobéissait.
    – Que fais-tu ? lui demanda un jour Robert, intrigué par les coups de marteau.
    – Je plante un clou chaque fois que tu me désobéis.
    Travaillé dans sa conscience, l'adolescent confessa ses fautes au Seigneur et le reçut comme son Sauveur. Heureux d'avoir ainsi obtenu le pardon de Dieu, il raconta sa conversion à son père qui se mit aussitôt à enlever un à un les clous de la porte de la grange. Mais les trous restaient visibles et dérangeaient Robert en lui rappelant ses fautes passées.
    – Comment allons-nous faire pour reboucher tous ces trous ? demanda-t-il.
    – Ces trous, vois-tu, ce sont les conséquences de tes désobéissances. Si Dieu a pardonné entièrement les fautes du roi David quand il les lui a confessées, quelquefois il en a effacé complètement les conséquences (1 Samuel 30. 19), quelquefois il ne les a pas enlevées (Psaume 51). Pour nous, il en est de même, mais le Seigneur, qui nous a pardonné, est fidèle. Il peut les enlever, ou nous aider à les supporter et s'en servir aussi pour nous faire du bien.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Ecclésiaste 7.20

     

    À la lumière, devant un miroir, il suffit d’ouvrir les yeux et la réalité s’impose. Dès lors, nous n’imaginons plus notre silhouette, nous la voyons ! De même, à la lumière de la Bible, nous découvrons les reflets de notre âme. Nous y voyons que notre jugement est corrompu. Nos choix ne sont pas prioritairement orientés par l’amour de la vérité, mais par la recherche de notre bien. Notre raisonnement est pollué par notre égoïsme. Le souci de ce qui est juste est occulté par ce qui nous plaît. Nous croyons davantage en ce qui nous arrange. Et quand Dieu nous montre notre culpabilité, une lutte intérieure s’engage immédiatement pour la refouler.
    Vous et moi, avons-nous une âme qui échapperait à cette réalité ? Quant à nos choix, Blaise Pascal écrit ceci : « C’est alors qu’il se fait un balancement douteux entre la vérité et la volupté, et que la connaissance de l’une et le sentiment de l’autre font un combat dont le succès est bien incertain… » (Dans De l’esprit géométrique et de l’art de persuader, section 2)
    Lisons la Bible : elle nous donnera une image nette de Dieu et de nous-mêmes. Celui qui reconnaît ses fautes en ce monde et qui place sa confiance dans le Christ sauveur ne passe pas en jugement, mais obtient le plein pardon de Dieu.
    Heureux celui qui se laisse reprendre par le Christ ! Heureux celui qui regarde son âme en face et se repent !

    Dominique Moreau

     
    Source (Vivre Aujourd'hui)


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