• Le Christ Jésus... s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. Philippiens 2. 5, 8

    Sur une haute montagne... il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Matthieu 17. 1, 2

     

    Dans l'évangile, deux scènes très différentes de la vie du Seigneur se déroulent sur une montagne.
    Avec ses trois disciples, il monte sur une haute montagne à l'écart, appelée la montagne de la transfiguration. Jésus apparaît avec des vêtements d'une extrême blancheur, dans un entretien avec deux grands hommes de l'histoire d'Israël : Moïse, le conducteur qui a donné la Loi, et Élie le prophète (Matthieu 17. 1-8). Le sujet de leur conversation, c'est la mort prochaine de Jésus. Dieu le Père déclare alors à trois disciples spectateurs de la scène : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé… Écoutez-le".
    Plus tard, sur le mont Golgotha, sa croix est dressée (Marc 15. 22-39). Jésus s'est laissé couronner d'épines, on s'est moqué de lui, on l'a injurié, frappé. Des hommes méchants et injustes l'ont cloué sur cette croix.
    Quel contraste ! Dans le premier cas, la voix de Dieu résonne du milieu de la nuée pour donner gloire à son Fils. Au Calvaire, d'épaisses ténèbres recouvrent toute la scène, de midi à 15 heures, et c'est la voix de Jésus, seul, abandonné, le juste puni pour les injustes, qui jaillit de la nuit : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" À la fin de ces heures terribles, où il a porté nos péchés, retentit ce cri : "C'est accompli !" et : "Père, entre tes mains, je remets mon esprit" (Luc 23. 46). Jésus, qui a été autrefois "l'homme de douleurs", soumis à la souffrance, est aujourd'hui "couronné de gloire et d'honneur", et un jour, tous fléchiront le genou devant lui (Philippiens 2. 10).

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Celui qui a planté l'oreille, n'entendra-t-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verra-t-il pas ? Psaume 94. 9

    J'ai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuse pour moi, que je ne connaissais pas. Écoute, je te prie, et je parlerai ; je t'interrogerai, et toi, instruis-moi. Job 42. 3, 4

     

    – Il y a tant de guerres, de souffrances sur la terre, que je ne peux pas croire que Dieu existe !
    – Vous êtes donc contre la violence ?
    – Bien sûr !
    – Vous pensez que le bien existe, et vous préférez le bien au mal ?
    – Sans aucun doute !
    – Comment faites-vous pour différencier le bien du mal ?
    – En… en me fiant à mes sentiments, je pense !
    – Dans certaines cultures les gens aiment leurs semblables, dans d'autres, ils les mangent. Dans les deux cas ils se fondent sur leurs sentiments. Quelle est votre préférence ?
    – Je préfère ceux qui aiment leur prochain, c'est évident !
    – Si les sentiments ne suffisent pas à discerner le bien du mal, vous devez admettre l'existence d'une loi morale qui vous permet de choisir entre le bien et le mal.
    – … ?
    – Sans loi morale, pas de notion de bien, ni de mal! Et cette loi morale exige quelqu'un qui l'ait établie, elle exige un législateur moral ! Et vous disiez que Dieu n'existe pas ? Si vous êtes choqué par les guerres, ne pensez-vous pas que c'est Dieu qui a mis dans votre cœur cette loi morale ?
    – Alors comment connaître davantage cette morale divine et Dieu lui-même ?
    – Parlez-lui, en le priant ; écoutez-le, en lisant la Bible, elle est la Parole de Dieu. S'il vous a donné cette notion de bien et de mal, il veut aussi vous apprendre autre chose sur le sens de votre vie. Il veut avoir une relation avec vous !

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • (Jésus dit :) Celui qui boira de l'eau que je lui donnera, moi, n'aura plus soif, à jamais. Jean 4. 14

    Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et il vous sera ouvert. Car quiconque demande reçoit ; et celui qui cherche trouve ; et à qui frappe il sera ouvert. Luc 11. 9, 10

     

    N'avons-nous pas tous éprouvé, à un moment ou à un autre, le vide de toute l'agitation de ce monde ? Nous nous sentons comme déphasés, ou même manipulés par des mouvements politiques ou sociaux qui nous dépassent et dont les slogans sonnent faux. Nous aimerions entendre des paroles qui ne soient pas seulement des mots brillants ou flatteurs. Nous attendons un message nouveau, mais vrai, qui parle à notre cœur.
    Car, lassés par un monde d'apparences, nous cherchons la vérité. Nous éprouvons une soif d'authenticité, besoin douloureux, mais qui n'est pas sans espoir. En effet, Jésus nous a donné cette promesse si riche : "Cherchez, et vous trouverez". Dès lors, chacun ne peut que se mettre à l'écoute, non pas de sa propre voix, ni de celle des autres, mais de celle de Dieu transmise par la Bible. Car lui seul peut répondre à nos besoins profonds, apaiser notre soif. Sa Parole est la vérité.
    Mais ne recherchons pas Dieu par les chemins multiples qui nous sont proposés aujourd'hui. Ce n'est pas la pratique scrupuleuse de rites religieux qui nous le fera trouver, encore moins la voie dangereuse des sectes si nombreuses. Non, la Bible affirme que Jésus est l'unique chemin par lequel on peut trouver Dieu. Jésus est cette source jaillissante qui comble le désir de vérité et de paix intérieure qui nous habite. Il se révèle à nous quand nous lisons la Bible et prions Dieu par lui. Et puis, pensée consolante, si nous le cherchons vraiment, est-ce que cela ne signifie pas, comme disait Blaise Pascal, que nous sommes en train de le trouver ?

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • Ne sois pas incrédule, mais croyant. Jean 20. 27

    Tout cela a été écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom. Jean 20. 31

     

    "J'ai décidé de m'attaquer à la source de leur croyance, autrement dit d'ouvrir la Bible, de la lire attentivement et de dresser le catalogue de ses contradictions. Un soir, alors que j'étais en train de la lire avec l'objectif de la détruire, j'ai senti soudain une présence qui venait à moi et me disait : "Alexis, tu es pécheur, mais je te pardonne car je t'adopte dès aujourd'hui comme mon fils". Ce jour de juillet 2005 marque le début de ma conversion : j'ai fait l'expérience de Dieu en éprouvant sa présence aimante et miséricordieuse.
    Depuis cette révélation et jusqu'à mon baptême, j'ai changé ma relation aux autres, ma façon de voir le monde, de le penser. Selon mon ami Mike, même mon regard, jusqu'ici sombre et tourmenté, s'est éclairé. Pour autant, cette conversion a plus marqué le début de ma quête que son achèvement. Désireux de donner un fondement rationnel à l'expérience que j'avais vécue, j'ai choisi de consacrer ma recherche philosophique aux relations entre la raison et le christianisme. Mon diplôme en poche, j'ai posé dans la prière cette alternative: soit poursuivre dans la voie académique, soit faire connaître au grand public les trésors de la pensée chrétienne. C'est dans cette seconde direction que le Seigneur m'a conduit. Depuis, je m'efforce de rappeler que si Dieu se donne par l'expérience, il se laisse aussi découvrir par la raison. Comment, en effet, peut-on aimer une personne sans chercher à la connaître, à comprendre qui elle est ?" Alexis
    Si Dieu se laisse parfois découvrir par l'expérience ou par la raison, seule la foi nous permet de connaître pleinement la révélation de Dieu en Jésus Christ.

     
    Source (La Bonne Semence)


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  • L'insensé a dit en son cœur : Il n'y a point de Dieu. Psaume 14. 1

    Ce qu'il y a d'invisible en Dieu, c'est-à-dire à la fois sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l'intelligence, d'après les choses créées, de sorte qu'ils (les hommes) sont inexcusables. Romains 1. 20

     

    "Ébloui par la découverte de la philosophie en terminale, j'ai décidé de l'étudier à l'université de Strasbourg. J'étais alors ce qu'on appelle un nihiliste: puisqu'il n'y avait pas de Dieu créateur, donc d'intention derrière l'univers, rien n'avait de sens. L'humanité, apparue par accident, disparaîtrait de la même façon. Au fond, je me sentais très proche de ce personnage de Dostoïevski qui déclarait : "Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis". Tandis que je promenais sur le monde ce regard sceptique et désabusé, mettant tout en doute, y compris la morale, un certain Mike m'a interpellé à la sortie d'un cours de philosophie. "Comment, lui ai-je objecté, peut-on être chrétien, si ce n'est par haine de la vie, frustration ou besoin d'arrière-mondes fantasmés ?" Loin d'être décontenancé, Mike a répondu par des arguments à chaque fois justes et rationnels. Pour la première fois, je rencontrais un chrétien qui réfléchissait sur sa croyance, faisait droit à la raison.
    Pendant une année, nous avons ainsi cheminé ensemble, essayant dans des discussions enflammées de nous convertir mutuellement, moi à ma vision d'un monde sans Dieu, lui au christianisme. En côtoyant Mike, je suis passé peu à peu d'un simple nihilisme à un athéisme militant : puisqu'il réfléchit, me suis-je dit, peut-être trouverai-je un moyen de le sauver. J'ai donc résolu de le suivre partout, à l'église, dans les groupes de prière et les rassemblements de croyants auxquels il était assidu. Tous ces chrétiens que je rencontrais, je me sentais le devoir de les ramener à la raison."

    Alexis (à suivre)

     
    Source (La Bonne Semence)


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