Beaucoup, en entendant [Jésus], étaient frappés d'étonnement et disaient : D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui est donnée, et d'où vient que de tels miracles s'opèrent par ses mains ?... Et ils étaient scandalisés à son sujet. Marc 6. 2, 3

Voilà quelqu'un qui fait des miracles extraordinaires : il guérit des malades, chasse des démons, ressuscite des morts… Ces miracles n'avaient pas pour but d'étonner ou de produire l'admiration. Certes, ils démontraient l'amour de Dieu envers les hommes, mais, avant tout, ils confirmaient que Jésus était bien celui qui était annoncé par les prophètes bibliques, le Messie promis, mais aussi le Fils de Dieu.
Alors pourquoi les Juifs sont-ils scandalisés à son sujet ? Jésus n'a pas fréquenté l'école des rabbins et il n'est pas compté dans l'élite intellectuelle de l'époque. Son humilité volontaire est un obstacle à la compréhension de ses contemporains. Un charpentier, capable de tels miracles et d'enseignements, ce n'est pas possible ! Ces Juifs avaient leur manière de voir les choses, un modèle de pensée cohérent par rapport à leur tradition. Les miracles de Jésus étaient bien réels, mais ils refusaient d'en reconnaître l'origine divine car cela heurtait ce qu'ils avaient toujours cru et pensé.
Aujourd'hui, bien des personnes se sont forgé leur schéma de pensée, qui n'est autre que la pensée du moment. Par exemple: l'homme n'est que le résultat de l'évolution d'une cellule primitive apparue sur terre par hasard. Et, comme du temps de Jésus, on refuse l'évidence : la cohérence de l'univers, la précision des lois qui le régissent, la beauté de notre environnement, tout ce qui sous-entend l'existence d'un Créateur. Aujourd'hui encore, il nous faut choisir entre nos propres schémas de pensée et ce que Dieu a manifesté avec tant d'évidence et d'éclat.

 
Source (La Bonne Semence)

Si quelqu'un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître. 1 Corinthiens 8. 2

Ceux qui croient en son nom (celui de Jésus)... sont nés non pas de sang, ni de la volonté de chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Jean 1. 12, 13

Marianne et Julie sont de bonnes camarades de lycée. Marianne est chrétienne, Julie ne l'est pas. Julie a beaucoup d'estime pour son amie et décide de devenir chrétienne. Elle questionne Marianne, s'intéresse à sa foi, lui pose des questions sur la Bible. Enfin elle lui demande de l'accompagner à l'église. Elle est sincère et cherche vraiment à comprendre. Pourtant, quelque chose ne va pas…
Julie cherche à devenir chrétienne avec sa tête. Elle voudrait assimiler une sorte de "christianisme en dix leçons", et y adhérer intellectuellement. Mais son cœur et sa conscience ne sont pas impliqués dans sa recherche, elle n'a pas soif. Un cours de chimie sur la structure de la molécule d'eau est intéressant, mais pour apprécier un verre d'eau, il faut avoir soif !
Le vrai christianisme ne s'apprend pas dans la tête, comme une leçon, il vous transforme profondément, de l'intérieur. Nicodème, homme instruit, a autrefois abordé Jésus, fort de ses connaissances religieuses. En quelques mots, Jésus met de côté son savoir et lui apprend que, pour entrer dans le royaume de Dieu, il faut être né de nouveau (Jean 3. 7).
Devenir chrétien, c'est devenir un être nouveau, recevoir une nouvelle nature directement de Dieu. Et cela, aucun effort intellectuel ne peut le produire. C'est l'état de ma conscience qui est en jeu. Est-ce que je reconnais devant Dieu que j'ai besoin de son pardon ? Il est prêt à me l'accorder. Il pardonne à tous ceux qui croient au nom de Jésus ; et celui qui croit en lui a la vie éternelle (Jean 3. 16).

 
Source (La Bonne Semence)

La Parole était Dieu... Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous. Jean 1. 1, 14

Voici, la vierge sera enceinte et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, qui se traduit : Dieu avec nous. Matthieu 1. 23

En lui (Christ) habite toute la plénitude de la déité corporellement. Colossiens 2. 9

Le roi Salomon, connu pour sa grande sagesse, a bâti pour Dieu un temple magnifique. Lors de son inauguration, saisi par la grandeur de Dieu, Salomon s'écrie : "Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre ? Voici les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j'ai bâtie !" (1 Rois 8. 27).
La question de Salomon restera longtemps sans réponse. Mais, mille ans plus tard, dans le village de Bethléem, la vierge Marie met au monde l'enfant Jésus, "Dieu manifesté en chair" (1 Timothée 3. 16). Dans ce petit enfant, Dieu le Fils vient habiter sur la terre. Il nous révèle son amour pour ses créatures, et son désir d'être présent avec elles.
Aujourd'hui Jésus n'est plus sur la terre, il est mort, ressuscité, et remonté au ciel. Mais sur la croix il a donné sa vie, et son sang purifie de tout péché celui qui croit en lui. Ainsi, Dieu peut maintenant habiter, par son Esprit, dans chaque croyant sur la terre, comme dans un temple (1 Corinthiens 6. 19). Et, tous ensemble, les croyants constituent aussi la maison de Dieu, "une habitation de Dieu par l'Esprit" (Éphésiens 2. 22).
Enfin, lorsque le monde actuel aura fait place à de nouveaux cieux et une nouvelle terre, nous lisons : "Voici, l'habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux" (Apocalypse 21. 3). Dieu habitera éternellement avec tous ceux qui auront été rachetés par le sang de Jésus. "Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre ?" Oui ! La question posée autrefois par Salomon reçoit ainsi une réponse merveilleuse.

 
Source (La Bonne Semence)

Crois-tu au Fils de Dieu ? Jean 9. 35

Nous... croyons en celui qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur. Romains 4. 24

– Quelle est la différence entre "croire en Dieu" et "croire Dieu" ?
– Croire en Dieu signifie d'abord croire en son existence. C'est croire que le monde ne sort pas du hasard, et qu'il y a une volonté intelligente à l'origine de tout. Mais dans la Bible, croire en Dieu signifie davantage. C'est accepter que Dieu est le Dieu vivant qui gouverne le monde et jugera chacun. Cependant croire en Dieu ne suffit pas pour entrer en relation avec lui. L'homme a brisé cette relation en voulant vivre indépendamment de son Créateur. Pour retrouver cette relation, il faut croire Dieu.
– Croire Dieu, c'est accepter qu'il m'a aimé en me créant à son image. C'est lui faire alors confiance et recevoir ce qu'il me dit dans la Bible pour mon bien, en particulier que mon indépendance vis-à-vis de mon Créateur est la source de toutes mes désobéissances. Mais alors que j'étais sans espoir de retour vers lui, il est venu me sauver par Jésus Christ. Croire cela conduit à la confession du péché qui habite en moi, et à la repentance, c'est-à-dire au désir d'en être délivré et de changer de vie. Cela m'amène aussi à pousser ce cri d'appel vers le Seigneur pour être délivré, et à recevoir gratuitement son pardon et son amour. Alors je peux croire Dieu, non seulement pour être sauvé, mais aussi pour vivre chaque jour en relation avec lui, car il est devenu mon Père. Pleinement persuadé qu'il dit la vérité dans sa Parole, je peux me fier à ses promesses : il prend soin de moi, il m'aime !

 
Source (La Bonne Semence)

La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Jean 17. 3

(Jésus a dit :) Celui qui m'a vu a vu le Père... Je suis dans le Père, et... le Père est en moi. Jean 14. 9, 10

Les livres qui parlent de Dieu sont nombreux sur les rayons des bibliothèques. Les auteurs les plus divers se sont exprimés sur ce sujet. De plus, chacun de nous a tendance à se faire sa petite idée sur Dieu et à s'en satisfaire. Mais qui peut réellement parler de Dieu ? Aucune de ses créatures n'est capable de se le représenter. Lui seul peut nous révéler ce qu'il est vraiment. "Seul Dieu parle bien de Dieu", disait le savant Blaise Pascal. Et il le fait par Jésus Christ, dans sa parole écrite, la Bible, le Livre.
La Bible ne nous autorise pas à imaginer Dieu selon nos pensées et nos désirs variés. Elle nous demande au contraire de recevoir humblement ce que Dieu nous apprend à son propre sujet.
Elle nous le fait connaître comme le seul vrai Dieu. Le Dieu Créateur et Gouverneur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible. Le Dieu tout-puissant, maître de l'histoire de l'humanité et de celle de chaque individu, le Dieu saint qu'aucun œil n'a vu ni ne peut voir (1 Timothée 6. 16). Le Dieu à qui nous devons l'existence et la vie. Le Dieu Sauveur, apparaissant dans un homme, crucifié et ressuscité pour nous. Le Dieu vivant qui agit dans le monde tout entier et habite dans chacun de ses enfants. C'est le Dieu inaccessible dans sa gloire, et en même temps tout proche de nous en Jésus Christ. Il est le Dieu de lumière et le Dieu d'amour, le Dieu de toute consolation et le Dieu d'espérance.

 
Source (La Bonne Semence)