• "N'éteignez pas l'Esprit : ne méprisez pas les prophéties, mettez tout à l'épreuve, retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute forme de mal." 1 Thessaloniciens 5. 19-22

     

    Comment mettre à l'épreuve ce qui est dit et enseigné dans l'assemblée ? Paul ne donne pas ici d'indications à ce sujet. Nous en trouverons ailleurs dans la Parole de Dieu. Mais avant de les appliquer, adoptons une attitude spirituelle : traitons avec humilité et respect toute déclaration qui prétend venir de Dieu. Ce devoir de mise à l'épreuve inclut toutes les idées et tous les sujets auxquels les croyants pourraient être confrontés. Voici quelques critères d'appréciation, sous forme de questions, pour ce qui est enseigné dans l'assemblée :
    Conformité de l'enseignement donné aux Écritures. Les citations bibliques du prédicateur sont-elles exactes et prises dans leur contexte ? Comme des Juifs de Bérée, nous sommes appelés à examiner si ce qui est dit s'accorde avec le reste des Écritures (Act. 17. 11).
    La personne divine et humaine de Jésus. Le prédicateur proclame-t-il que Jésus Christ est le Fils de Dieu (1 Jean 2. 23), venu en chair dans ce monde (1 Jean 4. 1-3) pour sauver des pécheurs ? "Par ceci vous connaissez l'Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît Jésus Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne reconnaît pas Jésus Christ venu en chair n'est pas de Dieu" (1 Jean 4. 2, 3).
    L’Évangile de la grâce de Dieu. La grâce de Dieu, libre et salvatrice, au travers de Jésus Christ, est-elle annoncée ? Pour être frère en Christ, il faut être devenu un enfant de Dieu par la foi en Jésus, qui est le seul chemin. Les efforts et les mérites humains ne jouent aucun rôle dans la nouvelle naissance.
    La mesure dans laquelle ce qui est enseigné édifie. Tout comme un arbre peut-être identifié par ses fruits, un enseignement peut l'être car son caractère et sa conduite. Ce test est délicat à appliquer, essentiellement pour deux raisons : d'une part l'auditeur n'est pas toujours dans un état spirituel qui lui permette de mettre à l'épreuve l'enseignement donné ; d'autre part aucun prédicateur, qui dit parler au nom du Seigneur, n'est parfait (Matt. 12. 33-37). L'apôtre nous exhorte : "Retenez ce qui est bon" (ce terme était utilisé pour des monnaies authentiques opposées à des monnaies contrefaites). Alors soyons cohérents : si la déclaration vient de Dieu, nous devons y adhérer sans hésitation !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Examinez-vous vous-mêmes,et voyez si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas à l'égard de vous-mêmes que Jésus Christ est en vous ?" 2 Corinthiens 13. 5

     

    Dans l'épître aux Romains, l'apôtre Paul montre que l'homme n'a aucun espoir de salut par ses propres efforts. Il est corrompu des pieds à la tête. Dieu ne peut pas excuser le pécheur, car son péché mérite la mort, mais il veut le sauver tout en demeurant juste. Dieu n'exige qu'une seule chose de notre part : croire en la personne et en l’œuvre de Jésus Christ, mort et ressuscité pour notre justification. Aussi, au terme d'une longue argumentation, l'apôtre conclut : "L'homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi" (Rom. 3. 28). Bien entendu, même si la foi du croyant est nécessaire au salut, c'est la grâce de Dieu qui a le pouvoir de le sauver pour le présent et l'éternité : "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Eph. 2. 8). Mais de quelle foi s'agit-il ? Ai-je vraiment la foi qui permet à Dieu de me déclarer juste sans que je n'aie à accomplir les œuvres qu'exige la Loi ? Une bonne moralité extérieure, la connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu (Rom. 2. 17-24), un ministère actif (Matt. 7. 21-23), et même la consécration religieuse (Matt. 25. 1-13), ne m'assurent de rien concernant le salut. L'assurance du salut découle avant tout des déclarations de Dieu dans sa Parole. Au moment où nous nous en remettons à Christ, nous pouvons nous fier à sa déclaration formelle, dans la Bible, que nous sommes nés de nouveau : "En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle" (Jean 6. 47). Avec le temps, nous découvrirons les preuves que Jésus Christ est en nous et que nous sommes dans la foi :
    - la repentance et la haine du péché dont s'accompagne tout jugement véritable de soi-même (Ps. 51. 3-6 ; Prov. 28. 13).
    - une vie d'obéissance et de soumission (1 Jean 2. 3-5 ; 3. 10).
    - l'humilité sincère (Luc 15. 17-21).
    - la séparation d'avec le monde (1 Jean 2. 15, 16 ; 3. 1-3).
    - la prière (1 Jean 5. 15) par l'Esprit que Dieu nous a donné (1 Jean 3. 14).
    - l'amour pour Dieu (1 Jean 4. 16-19), inséparable de l'amour pour les frères et sœurs dans la foi (1 Jean 3. 14 ; 5. 1).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du raison sur des épines, ou des figues sur des chardons ?" Matthieu 7. 15, 16

     

    Un danger nous guette aujourd'hui, comme il guettait les premiers chrétiens : celui d'écouter les faux prophètes. Ils cherchent "par de douces paroles et un beau langage" (Rom. 16. 18) à nous détourner de la vérité, c'est-à-dire de l'enseignement des Saintes Écritures. Le faux prophète vient déguisé en brebis. Il veut tromper par son apparence humble, chrétienne. Il se présente apparemment les mains pleines d’œuvres méritoires avec le nom de Jésus sur les lèvres à tout propos. Dans tout le chapitre 2 de sa seconde épître, l'apôtre Pierre met en garde contre les faux prophètes, en précisant qu'il s'introduiront furtivement, c'est-à-dire à la dérobée, en s'attachant à ne pas éveiller l'attention de ceux qui pourraient veiller sur le troupeau du Seigneur pour le garder uni dans la vérité. La caractéristique d'un faux prophète, c'est qu'il enseigne des choses agréables qui ne heurtent pas, qui ne mettent jamais la conscience mal à l'aise. Il parle de Dieu, de Jésus Christ, il considère la vie de Jésus, un homme modèle. Il insiste sur l'amour de Dieu et utilise un langage chrétien : c'est l'habit de brebis par excellence. Mais les droits de Dieu sur l'homme, sa créature, ceux du Seigneur Jésus sur le croyant sa brebis, sont mis de côté. Rappelons que d'autres faux prophètes utilisent un moyen de séduction tout à fait différents qui est écrit dans l'épître aux Colossiens : ils établissent des ordonnances "selon les commandements et les enseignements des hommes (qui ont bien une apparence de sagesse en dévotion volontaire et en humilité et en ce qu'elles n'épargnent pas le corps, ne lui rendant pas un certain honneur), pour la satisfaction de la chair" (Col. 2. 22, 23). Mais l'existence de contrefaçons n'est pas une négation de l'authentique. Au contraire, une pièce fausse est vraiment la preuve que la vraie existe et qu'elle a de la valeur ! Le faussaire par excellence est Satan qui se déguise en ange de lumière (2 Cor. 11. 14). La menace est constante. Nous devons nous examiner (Ps. 17. 1-4 ; Gal. 6. 3 ; 2 Cor. 13. 5). A demain !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Je me suis couché, et je m'endormirai : je me réveillerai, car l’Éternel me soutient." Psaume 3. 5

    "Je me coucherai, et aussi je m'endormirai en paix ; car toi seul, ô Éternel ! tu me fais habiter en sécurité." Psaume 4. 8

    "Éternel ! le matin, tu entendras ma voix ; le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j'attendrai." Psaume 5. 3

     

    Les psaumes 3, 4, 5 forment une trilogie qui couvre tous les moments d'une journée de vingt-quatre heures. Les Hébreux comptaient les jours d'un soir à l'autre (Ex. 12. 18), et non à partir du matin. D'où cette confiance que le croyant peut s'exprimer en s'endormant :
    "Je me suis couché, et je m'endormirai" : finies l'agitation, les démarches inutiles, les allées et venues incessantes empreintes du sentiment de n'avoir rien fait.
    "Je me réveillerai, car l’Éternel me soutient" : les forces me manquent ce soir, mais je me réveillerai demain avec des forces renouvelées, non pas seulement par les vertus du sommeil, mais parce que l’Éternel me soutient.
    "Je me coucherai, et aussi je dormirai en paix" : plus d'insomnies, de réveils angoissés, de bouche pâteuse à cause des somnifères.
    "Car toi seul, ô Éternel ! tu me fais habiter en sécurité" : Dieu seul peut donner la paix et la sécurité indépendamment des circonstances.
    "Éternel ! le matin , tu entendras ma voix" : après une nuit réparatrice, dès l'aube, à son réveil, le premier mouvement du croyant est de se tourner vers Dieu.
    "Le matin, je disposerai ma prière devant toi" : lui remettre la journée, lui parler de nos soucis, lui demander sagesse et force pour la journée, lui apporter ceux qui souffrent... c'est cela disposer sa prière devant Dieu. Et de même que l'on accorde les instruments avant le concret, mieux vaut prier dès le matin, c'est le secret d'une journée bénie. "Et j'attendrai." On l'a dit : << Nous passons à côté de nombreux exaucement, parce que nous nous lassons d'attendre sur les quais le retour des navires. >>
    Après avoir fait appel à Dieu, le croyant attend avec confiance son intervention, car la prière est clé du matin et verrou du soir.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "La mise à l'épreuve de votre foi - bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu - se trouve être un sujet de louange." Lire 1 Pierre 1. 6, 7

     

    Presque arrivé au terme de sa vie, l'apôtre Pierre, conduit par l'Esprit, rédige deux épîtres successives aux mêmes destinataires. Ceux-ci, juifs et gens des nations convertis, sont dispersés dans diverses contrées formant le territoire asiatique de la Turquie moderne. La persécution contre les chrétiens commence alors à sévir et Pierre, prévoyant la virulence qu'elle atteindra bientôt, s'attache à les encourager. Aussi dès le préambule de l'épître achevé, Pierre entretient-il ces chrétiens de leur affliction qu'il qualifie de "bien plus précieuse que celle de l'or". Une épreuve peut-elle vraiment être "précieuse" ? Quoique l'association des deux termes puisse, à première vue, paraître inattendue, rappelons-nous qu'en matière d'épreuve de la foi, Pierre sait de quoi il parle. Le Seigneur ne l'avait-il pas averti qu'il avait prié pour lui "afin que sa foi ne défaille pas" ? Et cela juste avant que, criblé par Satan, il ne renie son Maître par trois fois, la veille de la crucifixion (Luc 22. 31-34) ? Quelle a été l'amertume des pleurs que Pierre a répandus après avoir croisé le regard du Seigneur qu'il venait de renier ? Lui seul l'a su. Mais il s'est repenti, il a eu deux entretiens avec le Seigneur, l'un privé, l'autre public et, restauré, s'est vu confier la tâche de faire paître les agneaux et les brebis du Seigneur (1 Cor. 15. 5 ; Jean 21. 15-18). Étape de formation consentie par le Seigneur pour la progression spirituelle du chrétien, l'épreuve a d'abord  des résultats visibles dans notre témoignage quotidien. Puis l'épreuve produit "pour nous... un poids éternel de gloire" qui sera révélé dans l'éternité (2 Cor. 4. 17). Enfin, la patience des chrétiens dans les épreuves, leur confiance dans les promesses et les ressources de Dieu et leur acceptation sereine de sa volonté sont autant de "bonnes œuvres" que les incroyants observent lesquelles seront bientôt à la gloire de Dieu (1 Pi. 2. 12). Inspiré par l'Esprit, Pierre a estimé précieuse l'épreuve de la foi pour les effets qu'elle produit dans la formation du chrétien. Il en éprouva certainement la réalité lorsque, peu après, il connut le martyr. Sachons à son exemple discerner combien l'épreuve peut être également précieuse et bénie pour nous, dans nos circonstances actuelles.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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