• "Tout ce qui a été écrit auparavant l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation [ou l'encouragement, le réconfort] des Écritures, nous ayons espérance." Romains 15. 4

     

    Si je suis opprimé
    "L’Éternel sera une haute retraite pour l'opprimé, une haute retraite dans les temps de détresse. Et ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n'as pas abandonné ceux qui te cherchent, ô Éternel !" (Ps. 9. 9, 10)
    Si je suis entouré d'ennemis
    "Éternel, mon rocher, et mon lieu, et celui qui me délivre ! Mon Dieu, mon rocher, en qui je me confie, mon bouclier et la corne de mon salut , ma haute retraite ! Je crierai à l’Éternel, qui est digne d'être loué, et je serai sauvé de mes ennemis." (Ps. 18. 2, 3)
    Si je suis abandonné
    "Quand mon père et ma mère m'auraient abandonné, l’Éternel me recueillera." (Ps. 27. 10)
    Si j'ai peur
    "J'ai cherché l’Éternel ; et il m'a répondu, et m'a délivré de toutes mes frayeurs." (Ps. 34. 4)
    Si je suis abattu
    "L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit abattu." (Ps. 34. 18).
    Si je tombe
    "Par l’Éternel les pas de l'homme sont affermis, et il prend plaisir à sa voie ; s'il tombe , il ne sera pas entièrement abattu ; car l’Éternel lui soutient la main." (Ps. 37. 23, 24)
    Si je suis malade
    "L’Éternel le soutiendra sur un lit de langueur. Tu transformeras tout son lit, quand il sera malade." (Ps. 41. 3)
    Si je suis troublé dans mon esprit
    "Pourquoi es-tu abattue mon âme ? et pourquoi es-tu agitée au-dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célèbrerai encore : il est le salut de ma face et mon Dieu." (Ps. 43. 5)
    Si je suis dans la détresse
    "Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver." (Ps. 46. 1)
    Si je suis chargé
    "Rejette ton fardeau sur l’Éternel , et il te soutiendra." (Ps. 55. 22)
    Bonne journée avec celui qui console, encourage, réconforte et renouvelle les forces !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Attristés mais toujours joyeux." 2 Corinthiens 6. 10

     

    Quel homme étrange que le chrétien ! Il est souvent invité à se réjouir et il peut, par la grâce de Dieu, le faire en vérité. Pourtant, il souffre et pleure de multiples façons. Comme tout homme, le croyant est sensible aux circonstances pénibles de la vie : maladie parfois douloureuse, perte d'un être cher... Nous pleurons alors, écrit Paul, mais pas comme un incrédule qui n'a pas d'espérance. Nous savons que Dieu dispose de chaque circonstance pour nous bénir à la fin. Voilà une raison de nous réjouir ! Il y a aussi des pleurs dont le chrétien est responsable : pleurs amers comme ceux de Pierre après avoir renié son maître, pleurs qu'on verse quand on subit les conséquences d'une défaillance comme David (2 Sam. 12. 21), pleurs que produit le Saint Esprit pour nous amener à reconnaître un mauvais état intérieur et pour nous faire retrouver la communion avec Dieu et les frères (2 Cor. 7. 10). Le croyant pleure aussi "avec ceux qui pleurent" (Rom. 12. 15), à l'instar de son Seigneur qui a pleuré au tombeau de Lazare en voyant la douleur de Marthe et Marie. Que de misères trouvons-nous autour de nous si nous ouvrons les yeux ! Que le Seigneur nous accorde de partager ses propres sentiments de compassions envers tous ceux qui traversent le deuil, la souffrance, la solitude, la dépression ! Ne limitons pas notre sollicitude à la famille de la foi, mais étendons-la à tous ceux que le Seigneur place sur notre chemin : c'est aussi une manière de prêcher l’Évangile ! Mais, tout en pleurant, réjouissons-nous en constatant la patience de Dieu. Regardons avec confiance au Seigneur dont les plans d'amour ne sauraient être compromis par les manquements et les défaillances des hommes ! Dieu prend connaissance des larmes de ses enfants, il les compte. "J'ai vu tes larmes", dit-il à Ézéchias. Bientôt, "il essuiera toute larme de [nos] yeux" (Apoc. 7. 17 ; 21. 4). La vie chrétienne est-elle triste ou joyeuse ? En un sens, les deux à la fois ! Ce paradoxe, qui échappe à tout raisonnement humain, devient tout à fait intelligible quand nous en faisons l'expérience.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Je te célèbrerai de tout mon cœur... Je me prosternerai vers le temple de ta sainteté, et je célèbrerai ton nom à cause de ta bonté et à cause de ta vérité ; car tu as exalté ta parole au-dessus de tout ton nom." Psaume 138. 1, 2

     

    Dans l'A.T., Dieu s'est révélé à certains hommes sous des noms qui expriment son immensité, son infini : le Tout-Puissant, le Très-Haut (Job 37. 23 ; Ps. 93. 1 ; 104. 1, 31, etc). Tous ces noms, si magnifiques soient-ils, concernent, si on ose le dire ainsi, ce qui se perçoit extérieurement de Dieu. Quand Christ vient dans le monde comme un homme - "la parole devint chair" - il nous révèle Dieu de << l'intérieur >> : sa bonté et sa vérité (verset du jour) ; et l'apôtre Jean dira : "La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ" (Jean 1. 17). Christ exprime ce que Dieu est, ses pensées, ses plans d'amour d'une façon convenant à sa grandeur divine d'une part, et à notre compréhension faible et limitée d'autre part. Le Fils de Dieu est plus qu'un intermédiaire, porteur d'un message comme les prophètes. Il est une personne divine révélant la déité, car "en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement" (Col. 2. 9). Il représente parfaitement Dieu dans tous ses caractères puisque "Dieu était en Christ" (2 Cor. 5. 19). A la différence de l'homme, rien en lui n'a été défiguré par le péché : il est "Dieu manifesté en chair" (1 Tim. 3. 16). Celui qui voit Christ voit le Père de << l'intérieur >> (Jean 14. 9). Christ est le resplendissement de la gloire de Dieu : il projette cette gloire morale, mieux que le soleil ne projette sa lumière sur nous. Il est aussi "l'empreinte de ce que [Dieu] est" (Héb. 1. 3), comme le relief qu'un cachet imprime dans la cire est l'empreinte de ce qu'il représente. Christ manifeste exactement, non seulement l'éclat de la gloire de Dieu, mais aussi sa nature même. Aucune ressemblance plus grande n'est possible. Oui, "Dieu nous a parlé dans le Fils" (Héb. 1. 2). Il a consenti à venir au milieu des hommes pour leur dire que Dieu les aime. Il a fait ce qui était nécessaire pour les approcher d'un Dieu si saint et si grand ! C'est pourquoi nous lui rendons hommage de tout notre cœur.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Celui qui a entendu, et n'a pas mis en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondations : le fleuve s'est jeté contre elle avec violence et aussitôt elle est tombée ; et la ruine de cette maison a été grande." Luc 6. 49

     

    La place Saint-Marc, à Venise, est bordée de nombreux monuments. Le campanile fait exception : bâti au IXe siècle, remanié et consolidé en 1524, il s'écroule sur lui-même du haut de ses 98 mètres le 14 juillet 1902. Le soir même, le Conseil municipal décide de reconstruire la tour à l'identique. Les travaux dureront jusqu'en 1912. Pourquoi s'est-il effondré ? Pour une question de poids supporté par les pilotis de soutènement : ceux-ci ont été retrouvée en très bonnes conditions, mais auraient certainement dû être plus nombreux, car le poids de l'édifice avait augmenté au fil des ans à cause de plusieurs exhaussements. La charge limite qu'ils pouvaient supporter avait été dépassée. Tout maçon connaît l'importance des fondations, cette partie cachée des bâtiments : d'une part il faut qu'elles reposent sur un terrain incompressible et d'autre part, qu'elles puissent supporter un poids calculé à ne pas dépasser. Qu'un défaut ou qu'un surpoids voient le jour, il en résulte de graves dommages pour l'édifice et peut-être sa destruction complète comme Campanile de Saint-Marc. Par une parabole, le Seigneur illustre l'importance de construire sa vie spirituelle sur une base solide : "Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, qui entend mes paroles et les mets en pratique : il est semblable à un homme qui bâtit une maison, qui a creusé et fouillé profondément, puis a posé les fondations sur le roc". Ce maçon a travaillé dur pour trouver le roc et y asseoir les fondations de sa maison. Lors d'une crue subite du fleuve, elle a résisté à la violence des eaux, parce que son fondement était posé sur le roc, c'est-à-dire sur Christ et ses enseignements. Le second maçon a bâti sa maison à moindre effort. Il l'a posé directement sur la terre, sans creuser profondément pour trouver la roche. Cette maison n'a pas résisté à la crue soudaine du fleuve et elle s'est effondrée. Poser sa maison sur la terre revient à construire sa vie sur des impressions sur l'opinion d'autrui, sur la facilité. Et vouloir ajouter des pilotis pour supporter le lourd poids de la tradition, n'y suffirai pas. Tôt ou tard, elle s'écroulera. Ce qui compte réellement est d'écouter Jésus et d'obéir à ses paroles. Celui qui met les paroles de Jésus en pratique (lire Luc 6. 20-46) est assis sur fondement inébranlable.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie soit par la mort." Philippiens 1. 20

     

    Que de fois j'ai lu ce verset sans m'apercevoir du questionnement que peut engendrer dans ma vie ce petit mot répété : "soit-soit". Ici Paul considère des extrêmes : soit la vie, soit la mort. Mais entre eux, tant de choses peuvent prendre place : soit la santé, soit la maladie ; soit le mariage, soit le célibat ; soit la fécondité, soit la stérilité ; soit la réussite, soit l'échec ; soit l'obtention de ce poste, soit sa perte ; soit un enfant bien portant, soit un enfant en situation de handicap ; soit la paix, soit la persécution ; soit une vieillesse paisible, soit une vieillesse pleine de souffrance et de limitations... Dans tout ces cas et dans bien d'autres, mon choix serait vite fait : celui de mes aises et de mon bonheur immédiat ! Mais sur quels critères ? Voyons comment Paul, détenu à Rome, aborde la question. L'apôtre n'est pas certain de l'issue de son procès. Une premier interrogatoire a déjà eu lieu et le verdict paraît imminent (Phil. 1. 7 ; 2. 23). Mais Paul sait que d'une manière ou d'une autre, la volonté de Dieu sera faite, que son plan s'accomplira parfaitement. Soit que sa vie se prolonge, soit qu'elle aboutisse au supplice. Paul possède la ferme assurance que le Seigneur sera magnifié dans son corps. Vivant, il prêchera Jésus Christ, et sa mort ne le prêchera pas moins hautement. En pensant au profond désire de montrer Christ aux autres, mon choix est alors bouleversé ; suis-je certain que ce qui me déplairait, ce qui me ferait souffrir, ne glorifierai pas Christ dans ma vie, dans mon corps ? Je deviens alors prudent, et je comprend l'importance de la dépendance vis-à-vis de Dieu. Sans tomber dans le fatalisme, je commence à accepter toutes les éventualités, à l'instar de Paul : c'est certainement plus humblement, plus prudemment que je dirai : soit la maladie ; soit la stérilité ; soit l'échec ; soit la persécution ; soit la vieillesse souffrante... Ce leitmotiv dominera alors pour moi, comme pour Paul, par "les secours de l'Esprit" (1. 19) : "Christ magnifié", soit par ceci, soit par cela. Et je fais quelques pas sur le chemin long et difficile de l'acceptation en pensant à la gloire de mon Maître !

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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