• "On l'appellera du nom d'Emmanuel, qui se traduit : Dieu avec nous." Matthieu 1. 23

    "Il en établit douze pour être avec lui." Marc 3. 14

    "Il prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur une montagne pour prier." Luc 9. 28

    "Nous serons toujours avec le Seigneur." 1 Thessaloniciens 4. 17

    "L'habitation de Dieu est avec les hommes." Apocalypse 21. 3

     

    Le petit mot << avec >> exprime l'idée de proximité. En Jésus, Emmanuel, venant dans l'humanité, Dieu a voulu être "avec nous". Quelle approche extraordinaire, offerte et rendue possible pour chacun. Jésus a appelé des hommes pour être "avec lui". Il ont partagé son rejet, ses souffrances : "Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves" (Luc 22. 28). Nous aussi sommes aujourd'hui appelés à être "avec lui" dans l'opprobre devant le monde. Jésus choisit trois disciples pour être "avec lui" sur la montagne où "ils virent sa gloire". Le Seigneur désire que nous soyons du nombre de ceux qu'il peut choisir afin de nous amener avec lui à ses hauteurs si grandes, dans la contemplations de sa gloire. Jésus a quitté ce monde mais a envoyé le saint Esprit : "Un autre Consolateur pour être avec vous éternellement" (Jean 14. 16), nous encourageant par cette merveilleuse promesse d'être "toujours avec le Seigneur". Au commencement, Dieu avait placé l'homme en Éden, le faisant à sa ressemblance, homme et femme. Pour nous sauver, il s'est manifesté en chair en Jésus, "fait à la ressemblance des hommes" (Phil. 2. 7). Ce qui a perdu l'homme, c'est d'avoir ajouté la foi au mensonge du serpent insinuant que Dieu était contre lui (Gen. 3. 5). Aussi par la venue de Jésus en grâce, Dieu contredit ce mensonge et restaure une relation d'intimité : "Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Celui même qui n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ?" (Rom. 8. 31, 32). Mais la pleine réalisation du désir de Dieu ne sera connue que dans les conditions d'éternité : "Voici, l'habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu" (Apoc. 21. 3). Nous comprendrons alors dans sa plénitude le nom d'Emmanuel.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis." 2 Corinthiens 8. 9

     

    La vie et le ministère de notre Seigneur sont une suite de paradoxes divins :
    - Il a eu faim, mais il a nourri des foules (Matt. 4. 2 ; Jean 6).
    - Il a eu soif, mais il donne l'eau de la vie (Jean 4. 14 ; 19. 28).
    - Il a été fatigué, mais il donne le repos (Jean 4. 6 ; Matt. 11. 29, 30).
    - Il a payé l'impôt, alors qu'il est le Roi (Matt. 17. 27 ; Jean 18. 37).
    - Il a prié, alors qu'il exauce nos prières (Marc 14. 32-42 ; Jean 14. 13, 14).
    - Il a pleuré, mais il sèche nos larmes (Jean 11. 35 ; Luc 7. 13).
    - Il est l'Agneau de Dieu, et cependant il est le bon berger (Jean 1. 29,  36 ; Jean 10. 11).
    - Il est passé par la mort, et cependant il donne la vie (Jean 19. 33 ; Jean 12. 23, 44).

    Qui s'étonnera alors de paradoxes dans la vie chrétienne ?
    - Être inconnu, et cependant bien connu (2 Cor. 6. 9).
    - Être mourant, et cependant posséder la vie (2 Cor. 6. 9).
    - Être attristé, et cependant toujours joyeux (2 Cor. 6. 10).
    - Être pauvre, et cependant enrichir autrui ( 2 Cor. 6. 10).
    - N'avoir rien, et cependant posséder toutes choses (2 Cor. 6. 10).
    - Être fort alors qu'on est faible (2 Cor. 12. 10).
    - Entendre des paroles qui ne peuvent s'exprimer (2 Cor. 12. 4).
    - Connaître l'amour de Christ qui surpasse toute connaissance (Eph. 3. 19).
    - Voir l'invisible (2 Cor. 4. 18).

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Notre Sauveur Jésus Christ... a annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'évangile." 2 Timothée 1. 10

    "Dieu a ressuscité le Seigneur ; il nous ressuscitera aussi par sa puissance." 1 Corinthiens 6. 14

     

    En Europe, en hiver, la plupart des arbres élancent leurs branches dénudées vers les cieux, tels des squelettes sans vie. Dans ces premiers jours de février, le sol est gelé et la nature semble arrêtée dans une immobilité de mort. Je suis dans un cimetière et moi, j'ai bien froid. Pourtant, à l'abri d'un petit muret, quelques fleurs pointent déjà, prémices de la vie. En les voyant, je suis un peu << réchauffé >>, car elles m'indiquent que, dans quelques semaines, la vie reviendra. Que de cimetières sur notre planète, que de tombes, que d'ossements ! Nos bien-aimés sont là aussi... Quel champ de désolation et de mort ! Quand on le parcourt, on a froid à l'âme. Dans ce champ-là, y a-t-il un bourgeon de vie qui pourrait réchauffer nos cœurs et nous permettre d'espérer ? Oui, il y a presque deux mille ans le corps du Seigneur reposait, immobile, dans un tombeau que Joseph d'Arimathée avait taillé dans le roc. La pierre qui le fermait était scellée. Tout semblait figé pour l'éternité. Mais "voici, il se fit un grand tremblement de terre : un ange du Seigneur descendu du ciel, s'approcha, roula la pierre et s'assit sur elle... L'ange s'adressa alors aux femmes : Pour vous, n'ayez pas peur : je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié ; il n'est pas ici, car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez voyez le lieu où le Seigneur gisait ; et hâtez-vous d'aller dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts" (Matt. 28. 2-7). La résurrection de Jésus Christ est bien le bourgeon qui nous annonce que la vie va jaillir au milieu de notre terre de désolation et de mort. Même si rien n'a changé dans le cimetière où je suis venu le recueillir, je repars avec une espérance ravivée. J'ai maintenant moins froid. Je sais que bientôt la vie triomphera. Alors je reprends mon chemin dans la certitude de la résurrection que la Bible nous enseigne. Ne pouvons-nous pas poursuivre ensemble le chemin de la vie, nous qui avons perdu un être cher ?

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Je me suis confié en l’Éternel : pourquoi dites-vous à mon âme : Oiseau, envole-toi vers votre montagne ? Car voici les méchants bandent l'arc, ils ajustent leur flèche sur la corde, pour tirer dans les ténèbres sur ceux qui sont droits de cœur. Si les fondements sont détruits, que fera le juste ?" Psaume 11. 1-3

     

    Il fallait que David se trouve dans une situation particulièrement critique pour composer le psaume du jour ! Il est entouré de personnes violentes, prêtes à le tuer. Certains, sans doute des personnes bien intentionnées de son entourage, l'engagent à la fuite : << Ne reste pas là, vient te réfugier dans la montagne, envole-toi comme un oiseau... A quoi bon résister ? Fuis ! >> David s'interroge : quand les fondements de la société sont détruits, quel espoir reste-t-il pour un croyant fidèle ? La même question se pose à tout croyant aujourd'hui devant la destruction des fondements politiques, sociaux et moraux, d'autant plus que la crise est planétaire. Dans bien des pays, il n'est question que de révolte ou de guerre. Doit-on fuir ? Mais pour aller où ? Doit-on s'engager dans les conflits de façon concrète ou intellectuelle ? De quelle manière ? Tout croyant sait bien qu'il n'y aura pas de paix politique ou sociale avant le règne millénaire du Seigneur sur la terre. Alors que faire ? Placer sa confiance dans le Seigneur, comme David : "Je me suis confié en l’Éternel". Oui, pourquoi fuir quand on peut faire confiance ? Même dans les difficultés, tout croyant sait qu'il a un point d'appui solide qui ne connaît aucune défaillance, un rocher sur lequel se fonde sa confiance : le Seigneur à qui il peut s'adresser à toute heure, qui est toujours là pour l'écouter et lui répondre. "L’Éternel est dans le palais de sa sainteté , l’Éternel a son trône dans les cieux ; ses yeux voient, ses paupières sondent les fils des hommes... sa face regarde l'homme droit (ou << les hommes droits verront sa face >>)" (v. 4 et 7). Pensons à tous les croyants qui vivent dans les pays où sévit la guerre, où règne l'anarchie, où explose le terrorisme ; intercédons pour eux afin que leur confiance et leur foi ne défaillent pas, qu'ils recherchent leur soutien dans le Seigneur seul. Prions pour nous-même afin de rester fermes dans la foi et de tenir sur tous les fronts.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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  • "Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s'en étaient allés, et la mer, n'est plus." Apocalypse 21. 1

    "Dieu... essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus : il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées." Apocalypse 21. 4

    "Il engloutira la mort en victoire ; et le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de dessus tout visage, et il ôtera l'opprobre de son peuple de dessus toute la terre ; car l’Éternel a parlé." Ésaïe 25. 8

     

    Oh ! voir de nouveau cieux, habiter une nouvelle terre où le péché ne sera plus !
    Là, plus de fardeaux à porter, de peine à endurer, d'épreuves à traverser.
    Plus de douleur, de maladies, de larmes, de séparations, de deuils.
    Plus de faiblesses, de contraintes, de servitudes.
    Plus de monotonie, de lassitude, de surmenage, d'épuisement.
    Plus d'hypocrisies, d'humiliations et de moqueries.
    Plus de divisions, de désordres, de conflits.
    Plus de tumultes, de doutes, d'angoisses et de cris.
    Plus de mots qu'on voudrait reprendre, plus de paroles folles.
    Plus de passages le long d'un gouffre, de soucis pour un lendemain incertain, d'obstacles à surmonter.
    Plus de tentations, d'images agressives, de pensées qui traversent l'esprit sans que l'on puisse les contrôler.
    Plus de limitations - ces mots qu'on cherche en vain pour exprimer amour et reconnaissance.

    Oh ! voir ce jour et dire : je suis arrivé, je suis à la maison, Jésus m'attendait !
    Pouvoir alors se réjouir, s'égayer, jubiler, exulter, pouvoir enfin connaître et comprendre, pouvoir l'aimer sans limitation.

    Ce jour, je l'attends et je m'y prépare, je marche vers ce pays de lumière.

     
    Source (Plaire au Seigneur)


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